Tommy Angello
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Posté le: Mer Juil 28, 2010 19:04 pm Sujet du message: Sans information, pas de démocratie?
J'ai eu une impression étrange en lisant les infos ce soir. Les journaux sont
plus ou moins politisés, ca on le sait tous. Vous aurez aussi remarqué que
les journalistes ne prennent plus le temps de faire leur boulot et se contente
de recopier des "machin à dit ça" qui les absolut de toute fausse
information et leur fait gagner bien du temps à rechercher et recouper. La
répartition de la place de parole correspond étrangement à l'orientation
politique du journal.
La tournure que prend le traitement de l'information laisse des brèches
énormes pour qui voudrait désinformer les français, mais heureusement
personne n'a aucune raison de faire une telle chose.
Pour illustrer, voici deux moyens de traiter une information:
La "classique":
le monde a
écrit: | Les militants UMP de moins de 30 ans ont élu, du
13 au 18 juillet, leurs conseillers nationaux qui désigneront, lors des
universités d'été du mouvement, fin août, un chef de file. Mais le
scrutin, qui s'est déroulé dans un climat de tension rarement vu, est
entaché de soupçons de fraude. Benjamin Lancar, président sortant des
"jeunes pop", répond à ses détracteurs.
Que répondez-vous à vos opposants, parmi
lesquels certains vous accusent d'avoir fraudé lors de l'élection ?
Benjamin Lancar : En tant que président, je suis le garant de l'unité de
notre formation. J'appelle à ce que [ces accusations] cessent, car les jeunes
militants en ont gros sur la patate. Ce scrutin a été plus transparent que
jamais. Et en proportion, il y a eu moins de recours déposés que pour une
élection législative.
Etre jeune et de droite n'est pas facile en ce moment, et les gens qui
cherchent à délégitimer ce scrutin font du mal à notre formation toute
entière.
On fait état de fraudes dans plusieurs
bureaux, de procurations non signées...
Nous sommes dans une totale démocratie interne : il y a une commission de
recours, or je constate qu'elle n'a pas été beaucoup saisie par les gens qui
protestent. Un recours a été déposé, au sujet d'une question d'âge limite
pour voter sur lequel le règlement pouvait laisser un doute, et il a été
pris en compte. Il n'y en a eu aucun depuis. Tout le processus est très
carré. Les responsables départementaux ont même été souvent surpris par
notre rigueur.
Ceux qu'on entend se plaindre ont été battus et adoptent un comportement de
mauvais perdants. Le vote des militants s'est exprimé : dans nombre
d'endroits, c'est notre équipe qui est arrivée en tête. C'est peut-être
tout simplement parce qu'on bosse plutôt que parce qu'on triche !
Vous êtes désormais le favori pour
l'élection du président du mouvement. Quel sera votre programme si vous
êtes réélu ?
C'est aux militants, à nos grands électeurs, de trancher. Mais ma priorité,
c'est le maillage territorial. Que partout en France, chaque jeune puisse
être le porte-drapeau de notre parti. Ensuite, je veux développer la riposte
aux mensonges de la gauche, notamment sur Internet. Nous avons développé une
"iForce", chargée de créer du contenu sur le Web, et nous voulons la
renforcer avec "iRiposte", notamment pour dénoncer des sites comme Mediapart.
Dans l'affaire Bettencourt, on a bien vu qu'Edwy Plenel [directeur de la
rédaction de Mediapart] était toujours un ancien militant trostskyste, qui
cherche à déstabiliser la République. Il faut riposter.
L'UMP n'a pas rencontré de grand succès sur Internet jusqu'ici. Le site des
Créateurs de possibles, par exemple, n'a pas trouvé son audience...
On a eu des réussites, aussi, comme le PS Academy [site parodique, moquant
les ambitions des dirigeants socialistes], ou nos actions pendant le congrès
de Reims. Et puis c'est par l'erreur qu'on apprend ! Vous parlez des
Créateurs de possibles, mais vous oubliez le succès du nouveau portail de
l'UMP. C'est une belle initiative. Et nul n'a le monopole de la réussite sur
Internet.
Vous êtes sur la caravane de l'UMP, qui fait
le tour des plages françaises. Que vous disent les vacanciers que vous
rencontrez ?
Les Français sont très éloignés du microcosme parisien. L'affaire
Bettencourt, par exemple, n'intéresse pas grand-monde. Ils sont beaucoup plus
nombreux à nous poser des questions sur les retraites et sur la sortie de
crise. Même si nous ne sommes pas dans une phase facile, je pense que les
gens apprécient qu'on vienne à leur rencontre. Nous avons souvent un bon
accueil.
Propos recueillis par Samuel Laurent |
et la "de gauche":
rue89 a
écrit: | UMP : soupçons de
fraudes massives chez les Jeunes pop'
Ils ont voté pour le collège électoral de leur président, dont l'élection
aura lieu en septembre, mais n'en attendent rien. Parmi les Jeunes pop, la
colère et le ras-le-bol dominent. Ils dénoncent une élection truquée qui
vise à faire réélire le controversé président sortant, Benjamin Lancar.
Et veulent porter l'affaire en justice.
Samedi 10 juillet avaient lieu les élections des conseillers nationaux des
Jeunes populaires. Ces « grands électeurs », élus par département de
manière pluri-nominale (un CNJP pour dix militants), seront chargés d'élire
le président des 11 000 membres des Jeunes populaires en septembre prochain,
pour un mandat de deux ans.
Benjamin Lancar, l'actuel président controversé pour ses nombreux dérapages
(le dernier étant ses propos sur les « tensions ethniques » de l'équipe de
France de football sur Beur FM) a finalement décidé de se représenter.
Mais depuis quelques semaines, les militants de l'opposition interne
dénoncent des cas de fraudes électorales en sa faveur qui semblent se
généraliser un peu plus chaque jour : Ain, Rhône, Isère,
Seine-Saint-Denis, Yvelines, Allier, Hérault… Déjà deux actions en
annulation ont été déposées, l'une en Rhône-Alpes et l'autre en
Seine-Saint-Denis, qui vient d'ailleurs d'aboutir et de faire annuler
l'élection d'un conseiller national dans le département.
Du « blacklisting » au trucage des
listes
Les militants du Rhône sont également très remontés, et pour cause, la
liste des irrégularités serait longue comme le bras.
Après un « blacklisting » informel des militants opposés à Lancar, qui ne
sont plus informés des évènements du mouvement, l'arrivée de l'élection
des CNJP aurait donné lieu à une débauche de tricheries outrepassant tous
les règlements. Jean-Baptiste Merle, militant présent lors du scrutin du
Rhône, raconte :
« J'étais là de 14 heures à la fermeture du bureau de vote, j'ai
constaté plusieurs faits troublants. Des procurations non-manuscrites,
non-signées et envoyées par mail ont été utilisées.
Un membre de l'équipe en place des Jeunes pop du Rhône (l'un des fiefs
électoraux de Lancar) est venu ouvrir la fédération à 14 heures avant que
le président du bureau de vote ne soit présent, ce qui peut laisser craindre
des bourrages d'urnes. Il n'y avait aucun isoloir et des bulletins de vote
pré-remplis ont été distribués à certains.
Deux personnes ont voté sans carte d'identité, ça leur permet de
fausser les votes en rameutant des militants de l'extérieur : un militant
parisien a obtenu une procuration pour venir voter à Lyon ! ».
L'une des candidates, Alexandra Derepas, confirme le fait que sa carte
d'identité et sa carte d'adhérente ne lui ont pas été demandées.
La fraude majeure reste la disparition sur les listes de plusieurs candidats,
ceux qui font partie du camp opposé à Lancar… Jean-Baptiste explique son
propre cas :
« Après le mail de confirmation de ma candidature par la RDJ Rhône
[responsable départementale des jeunes, ndlr], je reçois à 17 heures la
veille de l'élection un second mail me disant que ma cotisation n'est pas à
jour, ce qui est faux.
J'ai harcelé ma RDJ et le bureau national à Paris pour rectifier la
fraude, mais d'autres n'ont pas pu car ils l'ont reçu trop tard. »
Ivana Gajic, ancienne RDJ de l'Ain aujourd'hui adhérente dans le Rhône,
confirme :
« Des candidatures CNJP ont été refusées de manière abusive, c'est
mon cas également. Nous avons appris la nouvelle la veille au soir du
scrutin, à 19 heures. Le motif de non-renouvellement invoqué est mensonger.
Elle a été organisée d'une manière opaque et malhonnête. Marine
Courtaud, la RDJ du Rhône, n'était même pas là ! Pourtant c'est elle qui
nous a renvoyé les mails refusant nos candidatures ! »
Un contrôle dans la poche du président
?
Du côté de l'intéressée, on nie tout en bloc :
« Comme je suis sur la Caravane UMP, ce sont des responsables de l'UMP
hors Jeunes pop qui se sont occupés des élections et utilisé mon bureau
avec mon accord, de manière à ce que les élections se passent dans les
meilleurs conditions possibles.
Si les candidatures ont été refusées, c'est par Paris, et c'est qu'ils
avaient une bonne raison de le faire. Je ne suis au courant d'aucune fraude,
et je doute fortement qu'il y en ait eu. »
A la question du fameux mail envoyé depuis son adresse, la réponse est
plutôt évasive :
« Le bureau de vote à qui j'ai délégué l'organisation a pu
l'utiliser, vu que c'est eux qui s'en chargeaient. »
Quand on leur pose la question du contrôle du bon déroulement des
élections, les opposants à Lancar rient jaune : « Il existe un comité de
contrôle, qui est élu par les CNJP… donc par ceux qui éliront le
président… », résume Jean-Baptiste.
Un autre militant, Pascal, explique la réforme initiée par Lancar sur le
vote :
« En 2008, il ne fallait envoyer sa candidature qu'à son RDJ.
Aujourd'hui, il faut aussi envoyer le dossier au bureau national à Paris, qui
est supervisé par Julien Rutard, délégué national du mouvement en charge
des adhérents et qui fait partie de la garde rapprochée de Lancar. »
Ivana Gajic s'interroge :
« Peuvent-ils être à la fois juges et organisateurs ? Au final, un seul
CNJP opposé à Lancar a été élu dans la liste du Rhône, ils ont bien
réussi leur coup ! »
« Les magouilles de Lancar font le beurre de
l'extrême droite »
Pour Naguin Zekkouti, ancien responsable du Pôle Réflexion des Jeunes Pop »
rhodaniens, « les pro-Lancar ont décidé de faire n'importe quoi pour qu'il
soit réélu » :
« Lancar avait déjà bien écorné l'image des Jeunes pop mais là c'est
carrément des militants qui ruinent la crédibilité des Jeunes pop qui ne
veulent que militer ! »
Pour Ivana Gajic, le bilan affiche des conséquences plus grave :
« Certains militants ne veulent plus être ridiculisés quand ils disent
appartenir aux Jeunes pop, ils ne se retrouvent plus dans ce parti, et se
radicalisent en entrant au MPF ou au Front national. Les magouilles de Lancar
font le beurre de l'extrême droite. »
Ulcérés, une partie des militants lyonnais a dressé un procès verbal à la
fédération locale, et constitué un dossier qu'ils comptent porter au
tribunal d'instance. « Cette action n'est pas dirigée par un candidat, elle
vient de nous, en tant que militants : nous voulons faire annuler l'élection
pour la refaire, cette fois dans les règles de la démocratie. »
|
Outre le fait que l'ump et le ps sont en train de devenir aussi démocratiques
que le fn, (cette chanson est exactement celle de l'élection de Jupé à la
tête de l'ump), on constate que le bilan que l'on tire de chacun des deux
articles est sensiblement différent. Étant donné que de plus en plus de
sujets sont traités dans cette voix, la coupure entre le monde réel et les
électeur risque de devenir totale.
"heureusement il reste internet" Pour le moment.
|
Tommy Angello
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Posté le: Mer Oct 27, 2010 20:31 pm Sujet du message:
Dans la même série:
le point a
écrit: | Mediapart, Le Monde
et Le Point victimes de curieux cambriolages
Trois vols dans trois rédactions en quelques jours, simple coïncidence ? La
question se pose alors que le site d'informations Mediapart a découvert,
mardi, que les enregistrements pirates du majordome dans l'affaire
Bettencourt-Woerth lui avaient été volés. Ce cambriolage a eu lieu il y a
plusieurs semaines déjà, dans la nuit du 7 au 8 octobre. À l'époque, Edwy
Plenel et François Bonnet, dirigeants de Mediapart, portent plainte au
commissariat du 11e arrondissement de Paris en déclarant le vol de deux
ordinateurs. Un vol banal, a priori.
Puis, dans la journée du 21 octobre, l'appartement du journaliste du Monde
Gérard Davet, enquêteur sur l'affaire Bettencourt-Woerth, fait l'objet d'un
cambriolage. Son ordinateur personnel et son GPS sont dérobés ; le matériel
hi-tech (appareil photo numérique et lecteur DVD Blue-ray), pourtant à
portée de main, est laissé sur place... Troisième acte : un vol est commis
dans les locaux du Point, dans la nuit du jeudi 21 octobre. Cette fois, c'est
Hervé Gattegno, notre enquêteur dans l'affaire Bettencourt, qui est ciblé,
ainsi qu'une autre journaliste, sans rapport avec l'affaire Bettencourt. Le
cambrioleur ou les cambrioleurs ont cisaillé le câble qui sert de cadenas de
manière à emporter leur ordinateur. Mediapart, Le Monde, Le Point, voilà
qui commence à faire beaucoup.
Une opération des "Pieds Nickelés"
"Si c'est un coup d'une officine, c'est vraiment l'opération des Pieds
Nickelés, sourit Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point. Nous ne sommes
pas assez bêtes pour laisser des traces de nos sources dans nos ordinateurs."
En tout cas, c'est après avoir appris ce dernier larcin que les dirigeants de
Mediapart se sont mis à faire un inventaire plus fouillé de ce qui leur
avait été dérobé début octobre. "Nous avons alors découvert que deux
disques durs avaient disparu, dont l'un contenait les enregistrements pirates
du majordome. Cela nous avait échappé début octobre, indique François
Bonnet. Ils se trouvaient dans le tiroir du bureau de Fabrice Arfi", l'un des
deux enquêteurs de Mediapart avec Fabrice Lhomme.
Les deux ordinateurs volés les 7 et 8 octobre dans les locaux de Mediapart
étaient situés sur le bureau mitoyen de ceux de Fabrice Lhomme et Fabrice
Arfi. Ils sont utilisés par la personne en charge de la communication de
Mediapart et ne contiennent aucune donnée sensible. Les deux journalistes
emportent avec eux leurs ordinateurs portables. Mediapart avait pris ses
précautions pour protéger l'origine de ses sources.
Bien sûr, on peut toujours se demander pourquoi voler les enregistrements
pirates alors même qu'ils ont fait l'objet d'une large publication sur
Mediapart et dans Le Point. "En fait, le commanditaire cherche à intimider
nos sources, nos interlocuteurs, explique François Bonnet. Il cherche à
couper le robinet de l'affaire Woerth-Bettencourt en envoyant un signal. Pas
de source, pas d'info. Pas de secret des sources, pas de source." Et qui peut
être ce commanditaire ? "Suivez mon regard", s'amuse à répondre
Franz-Olivier Giesbert. |
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Tommy Angello
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Posté le: Jeu Nov 25, 2010 21:07 pm Sujet du message:
Et ca continue!
bakchich.info a
écrit: | Comme au "Monde" ou au
"Canard enchaîné", les factures téléphoniques détaillées du directeur de
Bakchich ont été réquisitionnées par les flics. Dans le cadre de
l’enquête sur le fichier Stic.
Nous voilà rassurés à Bakchich ! Nos fadettes, à savoir nos factures
téléphoniques détaillées, ont aussi été consultées par les services de
police dans le cadre de procédures judiciaires.
La publication sur Bakchich.info, en octobre 2008, des fiches Stic (système
de traitement des infractions constatées) de Jamel Debbouze et de Johnny
Hallyday avait provoqué une enquête de l’Inspection générale de la
police nationale (IGPN) et conduit, dans un premier temps, à la révocation
d’un commandant de police, Philippe Pichon, jugé responsable de cette
fuite.
Puis sa hiérarchie a porté plainte contre lui devant un juge
d’instruction.
Est-il normal que les flics réquisitionnent les factures détaillées des
journalistes ? La pratique s’explique par un certain flou juridique… que
Bakchich Hebdo vous explique cette semaine, tarifs à l’appui
: |
Et vu que le site du canard n'est pas en consultation libre (il est
enchainé), c'est presque une chance de pouvoir lire les articles des journaux
dans d'autres journaux.
le monde a
écrit: | Le Canard enchaîné
accuse dans sa dernière livraison la direction centrale du renseignement
intérieur (DCRI, le service civil de renseignement) de se connecter à
distance à des ordinateurs privés pour en espionner le contenu sans
autorisation.
Sollicitée par l'AFP, la DCRI n'a pas souhaité s'exprimer, afin de "ne pas
alimenter de polémique", renvoyant sur la direction générale de la police
nationale (DGPN). Cette dernière, interrogée à son tour, n'avait pas
répondu en milieu d'après-midi mercredi.
Selon l'hebdomadaire, qui cite un "hacker de la DCRI", ces surveillances sont
menées "en off, directement avec un opérateur [à qui] on demande l'adresse
informatique de l'ordinateur à ausculter et on se branche, personne n'en sait
rien".
A plusieurs reprises, au cours des dernières semaines, le Canard enchaîné a
mis en cause la DCRI, accusant notamment son directeur, Bernard Squarcini, de
piloter des opérations illégales de surveillance de journalistes.
"Affirmation grotesque", avait affirmé M. Squarcini qui, depuis, a déposé
une plainte contre l'hebdomadaire. |
louiserie a
écrit: | Et pourquoi ne
parle-t-on pas de la suspension de fdesouche ? |
Connais pas, mais ca a l'air d'avoir la valeur informative d'alterinfo. Ne
t'inquete pas, dans tous les pays du monde les plus dissidents de tous bords
sont toujours muselés. Autrement, ce ne serait pas eux les plus dissidents.
Pour des raisons historiques, quand c'est l'extrême droite c'est
politiquement correct mais c'est pareil partout.
En fait, ce qui est gênant, c'est que l'extrême gauche faiblissant depuis
mitterrand, la dissidence permise de ce coté se réduit comme peau de
chagrin. Je craint une perte d'équilibre de la politique francaise.
|