La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 15:47 pm Sujet du message:
les livres épistolaires, comme les liaisons
dangereuses.
16:46 ah mon humeur préférée qui m'avait tant manquée !
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Criterium
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 15:52 pm Sujet du message:
Je me suis mal exprimé. Les livres épistolaires, c'est de la première
personne : celui qui écrit est celui qui raconte, et il utilise le "je" ou le "nous". En fait, je voulais dire une histoire où le narrateur
est en quelque sorte le lecteur.
Tu vois une porte vermoulue, derrière
laquelle un chuintement rythmique se fait entendre. Une peur indicible te
saisit lorsque, hésitant, la main sur la poignée, tu ne sais pas encore si
tu dois ouvrir cette porte au risque d'apercevoir quelque scène impie ou
quelque rite indicible et inhumain, ou tout abandonner là, et courir, sans
raison, renonçant à la sanité.
16h53
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K
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 15:59 pm Sujet du message:
16h58 : j'ai lu le Livre du
voyage, de Bernard Werber, qui est très mauvais mais qui ressemble à
ta description. Mais c'était il y a très longtemps, je ne me souviens plus
si cela correspond exactement à ce que tu décris.
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Criterium
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 16:06 pm Sujet du message:
Oui.
Par contre, celui-ci a l'air bien nul. 
17h07
| description gentille a
écrit: | On connait Werber, pour
les Fourmis, ses deux livres sur le Paradis, son polar anthropologique " le
Père de nos pères ".
On connait moins le Livre du voyage qui n'est pas un livre comme les autres.
Son format étonne : à cheval entre le livre de poche et le format
traditionnel.
Sa couleur subjuge : bleue qui donne l'envie de s'y plonger.
Le contact de la couverture est douce et sensuel. Il n'y a pas dans ce livre
de " héros ", pas de princesse à sauver ou la Terre à protéger.
Le héros de l'histoire est le lecteur. Le livre propose au lecteur un voyage
intérieur au plus profond de son inconscient.
Je tiens à dire que le livre parle au lecteur en " tu ". Toute les
indications au décollage sont incrites au début du livre. L'auteur propose
une sélection de musiques pouvant accompagner le lecteur dans son voyage.
Une dernière remarque : ne passer ce livre à personne.
Il deviendra, si toi lecteur tu le souhaite, ton ami de
papier. |
| description moyenne a
écrit: | J'avais vraiment hâte
de commencer la lecture de ce livre, et m'attendais à une expérience
enrichissante ... Or Le Livre du voyage est pour moi dénué de sens, et je ne
vois vraiment pas en quoi il constitue une méditation sur nous-même!
Moi qui aime beaucoup Bernard Werber, je dois avouer que ce livre, m'a
déçue, d'autant que le thème de la séparation corps/âme est abordé dans
nombre de ses romans. |
| description honnête a
écrit: | Bon, que dire ?.
Sincèrement, j'ai trouvé ce livre absolument nul.
Je ne suis jamais rentrée dans ce que ce livre me proposait, mais...
propose-t-il vraiment quelquechose ?
Cela m'a semblé si fumeux... quoiqu'il en soit je suis passée complètement
à côté. |
| description désemparée a
écrit: | De la sophrologie par
Werber... Ma foie, pourquoi pas, cela me semblait intriguant. Cela est resté
une intrigue au fondement différent : pourquoi Werber a-t-il écrit ça ?
Est-on censé avoir apprécié quelque chose entre le premier et le dernier
mot ? Ses phrases pesantes et bateaux étaient censé nous toucher, nous
convaincre de nous laisser aller dans le flot de la médiocrité ou celui de
la détente ?
J'aimerais avoir au moins su en lisant ce livre en quoi il recèle du voyage,
puisqu'à part tenter vainement de nous faire imaginer par nous-même un
voyage, il n'en ressort rien.
L'étoile est pour l'originalité de Werber qui pour une fois, sort des idées
irréalistes d'inconscient, vie dans l'au-delà etc.... dans lesquelles il
aurait mieux fait de rester.
Une déception d'autant plus que j'affectionne cet
écrivain. |
| description méchante a
écrit: | Très mal écrit,
impossible de jouer le jeu: l'auteur propose au lecteur de s'imaginer que son
livre est doté de personnalité mais cette idée, à priori amusante et
originale, devient au fil des pages de plus en plus lourde.
On comprend mieux pourquoi l'auteur préconise un environnement calme. En ce
qui me concerne être allongé en short de bain sous un ciel bleu avec les
pieds dans une eau à 25° n'a pas été suffisant pour me faire oublier le
manque cruel de tout ce qui aurait pu faire de ce livre un livre
intéressant.
Werber semble malheureusement totalement incapable de donner une âme à ses
créations: lisez "Le livre du voyage" et, si vous avez déjà lu un autre de
ses bouquins, le style d'écriture particulièrement prévisible de Werber
fera que ce n'est pas "Le livre du voyage" qui vous parlera mais l'auteur
lui-même dans une misérable tentative de vous hypnotiser. Ça fait peine à
voir, vraiment.
Je vais m'arrêter là. Tout ça pour dire que j'ai été très déçu; si
vous voulez vraiment à voyager avec un livre, c'est tout à fait possible:
lisez de vrais livres écrits par de vrais auteurs et avec ça, même dans un
métro aux heures de pointes, vous vous sentirez vraiment voyager car ces
auteurs là ne vous demandent pas de vous forcer, ils vous emportent avant
même que vous vous en rendiez compte. |
Je n'aime pas trop Werber, ces commentaires (critiques libres point com) ne
sont pas très engageants.
Mais s'il y a d'autres propositions... il y en a quelques-uns sur Wikipédia
(second-person narrative) mais je me
demandais si quelqu'un ici en a lu personnellement et ce qu'il en a pensé. Ce
doit être assez étrange et difficile à expérimenter.
|
K
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 16:12 pm Sujet du message:
17h09 : café.
Selon moi, la dernière description n'est pas spécialement méchante ; elle
est parfaitement objective, et j'aurais pu l'écrire. Cela dit, cette chose
doit coûter trois euro et se lit en une demie heure. C'est, pour le moins,
étrange à expérimenter, oui ; et je pense que la médiocrité du style
(pour ne pas dire de l'auteur lui-même) est la raison principale au fait que
je n'ai pas aimé. Si tu trouves un autre livre écrit à la deuxième
personne, le titre m'intéresse, j'aimerais réessayer... avec un vrai livre.
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Copekaa
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 17:07 pm Sujet du message:
| Flying_Pirate a
écrit: |
c'est toi sur ton avatar copekaa?
ca va faire vieux préjugé franchouillard mais t'as l'air bien blanche pour
une tahitienne.. |
On a deja repondu mais oui c'est moi, il parait.
Et je ne suis ni tahitienne, ni tres colorée.
Le contraste amplifie.
(pour l'anecdote, les tahitiens ne sont pas forcement tous mates non plus,
y'en a de blonds aux yeux bleus a Bora Bora).
06h07 : froid.
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 17:45 pm Sujet du message:
| Criterium a
écrit: | | Je me suis mal
exprimé. Les livres épistolaires, c'est de la première personne : celui qui
écrit est celui qui raconte, et il utilise le "je" ou le "nous". En
fait, je voulais dire une histoire où le narrateur est en quelque sorte le
lecteur. |
ben non, dès lors que tu mets un tu, il y a une distanciation, et donc un
narrateur distinct qui est en train de te suggérer ton aventure.
après, ce narrateur peut s'effacer et se montrer discret, mais c'est le
fondement même du tu (et la plupart des bébés qui apprennent à parler
assimilent le "il" avant les "toi et moi" parce que cette distinction de soi
et d'autrui n'est supposément pas encore existante dans leur esprit)
***
18:43
Dernière édition par La Bête le Sam Mai 15, 2010 19:17 pm; édité 1 fois
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Morbidy
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 17:46 pm Sujet du message:
18H46: Le revoilà dans le sud . 1 an et 6 mois après . Merci .
19H14: Envie de m'alcooliser ... au pire. au mieux ...de me droguer.
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Invité
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 18:14 pm Sujet du message:
19H13 Il me faut des esclaves.
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La Bête
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 18:42 pm Sujet du message:
19:41 journée de merde. de merde, de merde, de merde.
juste trois secondes "ah oui, si tout le monde faisait comme ça, ce serait
vachement mieux". ben oui, mais pleurez, car je suis unique, et vous avez
voulu que je disparaisse.
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Invité
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 18:52 pm Sujet du message:
| Citation: | | enfin, de toutes façons, vous avez tous raison aujourd'hui,
vous vous êtes passé le mot : je ne dis ni ne fais absolument rien
d'intéressant et il faut systématiquement m'évincer de tout échange et de
toute collaboration. |
Théorie du complot avec délire de persécution pour ramener un peu de
densité face à un idéal du moi en berne.
Fin.
|
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 18:57 pm Sujet du message:
Il y a bel et bien une différence entre utiliser un pronom personnel de la
deuxième personne et baser un paragraphe entier, une histoire, un livre, sur
la deuxième personne ; dans un roman épistolaire, il y a aussi beaucoup de
"il" et ça n'en fait pas pour autant
un récit à la troisième personne. Donc, non.
19h57
Puzzled.
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La Bête
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:13 pm Sujet du message:
***
20:13 ***
Dernière édition par La Bête le Sam Mai 15, 2010 19:18 pm; édité 1 fois
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lililule
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:17 pm Sujet du message:
20:16 Temps de ruine, champ chiottes 
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:19 pm Sujet du message:
Mais il n'y a pas de qui a raison, qui a
tort. Je demande, curieux, si quelqu'un connaît et/ou a lu des récits
basés sur une narration à la deuxième personne, c'est-à-dire accordant la
place proéminente au "tu" et au "vous". Ça peut s'adresser au lecteur comme
s'il était un autre, ça peut s'adresser au narrateur lui-même, ça peut
s'adresser à personne, ça peut être un roman, une nouvelle, une suite de
lettres : ce n'est pas le sujet — qu'importe! C'était juste une question de
curiosité.
Le fait qu'il y ait des "tu" dans des
récits à la première personne ou à la troisième personne n'en fait pas
des récits à la seconde personne, c'est tout. Et ça n'a rien à voir avec
une question de culture, d'ostracisme ou de je-ne-sais-quoi. Fulminer par
rapport à cela est vain et clairement déplacé.
20h19
Il y a quelque chose.
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La Bête
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:21 pm Sujet du message:
je ne t'expliquerai pas, je sais très bien ce que j'ai voulu dire, et tu n'as
qu'à pas poser des question auxquelles tu sais déjà quelle réponse tu
attends.
20:23 le mal au ventre qui débute.
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:29 pm Sujet du message:
Écoute, ce n'est pas un débat. Et ce n'est pas une question du type "je la pose pour montrer que je connais la
réponse". C'est une question pour avoir des suggestions de
romans/livres grandement basés sur une narration à la seconde personne : je
peux chercher ça sur Internet, je le fais en ce moment-même, mais si
quelqu'un qui passait par là s'avérait avoir des suggestions, c'était d'une
pierre deux coups, et ainsi je notais son conseil. K m'a proposé un livre,
merci à lui.
Débattre sur la place du narrateur ou du lecteur ou du fait que oui, l'enfant
apprend le "il" avant le "je" et le "tu", ça n'a pas seulement rien à voir,
ça n'a également rien à faire sur l'horloge parlante, et ça n'est
certainement pas une raison pour réagir comme tu l'as fait, ni comme s'il
s'agissait là d'une façon de t'ostraciser.
De plus, ça n'empêchera pas que narration à la première personne et à la
deuxième personne soient des choses différentes.
Par ailleurs, le fait que tu aies passé une mauvaise journée influe
probablement sur cette réaction disproportionnée et ne justifie pas de
conclure par une insulte.
20h28
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La Bête
Silver Mercure
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:38 pm Sujet du message:
***
bla.
20:39
Dernière édition par La Bête le Sam Mai 15, 2010 19:19 pm; édité 1 fois
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huit
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:42 pm Sujet du message:
20.40: call me Tennessee
en meme temps ces reflexions sur le roman à la deuxieme personne serait
tellement plus à leur place en section littérature..
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Criterium
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Posté le: Mer Mai 12, 2010 19:45 pm Sujet du message:
20h45
Oui, surtout vu les proportions prises.
Je déplace cela dès que je suis chez moi.
Il est tard et je veux rentrer.
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