Lyriss
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Posté le: Jeu Mar 11, 2010 23:57 pm Sujet du message: Genèse d'une sallope.
Je contemplais ma sucette, qu'elle était belle cette sucette ! je décida de
tenter d'en deviner l'arôme rien qu'a la couleur. Je pencha pour la pomme, ce
vert ne pouvait pas mentir, mais j'eus un doute : pourquoi pas de la menthe ;
c'est vert aussi. Après mure réflexion et analyse poussé, je fini par
conclure que ce devait être a la poire, car la sucette, en plus d'être
verte, ressemblait furieusement a une poire, a bien y regardé, c'était même
effectivement une poire.
Fernande, ma voisine, fixait également mon trésor et semblait foutrement
intéressé, cela dit je la comprenait. Mais cette sucette était mienne !
Fernande fit sauter ses petites fesses et se colla a moi. Elle sentait bon, ca
devait être de la vanille, ou du miel peut être. A la vue du liquide ambré
qui brillait sur ces lèvres, j'en conclu que c'était du miel. Je me senti
soudain étrangement bien. Sans attendre, elle me proposa un bisou contre un
peu de ma sucette. Je réfléchi avec toute la lucidité qui était mienne
avant de valider sa requête, a moins que ce ne fut dans le sens inverse. Je
ne sais plus trop. Elle mit sa bouche en cul de poule et s'approcha de la
mienne. Je me laissa faire, c'était tout chaud et ca avait un goût de
vanille, oui, c'était finalement de la vanille. Profitant de am béatitude
finalement fort peu gratuite, elle fit subréptissement glisser sa main sur la
mienne, empoignant la sucette et l'échangeant contre mes lèvres. J'étais
aux anges, elle était si jolie, et elle se blottissait contre moi tout en
léchant avidement la sucette qui désormais n'avait plus pour moi le moindre
intérêt ; j'étais bien, incroyablement bien, j'eus pu passer ma vie ainsi,
ca devait être ca l'amour !
Toute-fois mon rêve fut de courte durée, car germain, l'allemand de la
classe vint a son tour s'assoir sur le banc du gouter, et si mon rêve fut
court, sa sucette a lui ne l'était assurément pas, et cela n'échappa pas a
l'attention de Fernande, qui ni une ni deux, se précipita sur Germain, me
laissant seul ; ma sucette humide et tiède a la main. Je cru mourir de
chagrin, mais préféra en tirer bonne leçon : dans la vie, semble-t-il,
mieux vaut avoir une grosse sucette.
(Le titre a pour unique but d'être attractif
et n'est en rien en corrélation avec lt texte)
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