Invité
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:04 pm Sujet du message: Et dieu créa la femme
« C’est comme s’il y avait une chose très forte en moi qui me
contrôlait. Je sais que je ne peux pas m’empêcher de faire des bêtises.
»
Il était bientôt quatre heures de l’après-midi, et j’avais rendez-vous
avec P., mon amoureux fidèle, mon amant des dernières nuits, celui qui
m’avait laissée le souffle coupé et la bouche tremblante. Le lieu était
banal, pas même habituel pour nous. Il n’y avait aucune histoire pour lui
et moi dans ce café sans importance, choisi simplement par convenance. Proche
de son travail, proche du mien. Enfin, un peu moins proche du mien. Mais ça
m’était égal. « Je reviens toujours vers toi. » Il le savait.
Il n’était même pas en retard ; c’est moi qui étais en avance. Je
consultais ma montre un peu trop souvent, c’était idiot, il avait encore
dix bonnes minutes pour arriver et venir me serrer contre lui. C’est en
fixant la porte en attendant sans patience qu’il m’apparaisse que j’ai
vu C. entrer. C. était beau ce jour-là. C’est la seule chose que j’ai pu
penser dans l’instant.
Il était ce qu’on appelle par facilité un ami commun. C’était en fait
surtout l’ami de P. Mais peu importait. Nos regards se sont croisés, il
s’est alors approché, il souriait de toutes ses dents, j’ai trouvé ça
très charmant.
Il a posé sa main sur mon épaule, s’est baissé pour m’embrasser. «
Mais qu’est-ce que tu fais là toute seule ? »
Je n’ai même pas réfléchi. Si on me demande si je l’ai prémédité :
non. J’ai juste répondu : « rien, je passe le temps. » Il a hoché la
tête. Il souriait encore. Il m’a demandé s’il pouvait s’assoir et
j’ai senti que ça n’était pas possible. Je lui ai dit que je voulais
aller ailleurs. « Cet endroit me déprime, finalement. » Il a proposé de me
déposer. J’ai accepté de monter dans sa voiture. Et c’est sans doute
quand j’ai passé ma deuxième jambe dans l’habitacle que les choses ont
vraiment dérapé.
Sans un mot, il m’a conduite jusque chez lui. Il a été très gentleman, me
laissant passer avant lui, me détaillant du regard comme les circonstances
l’exigeaient. C’est alors qu’une phrase de P. m’est revenue : « Il
est infatigable, je crois bien qu’il a plus d’une dizaine de maîtresses.
Je ne l’envie pas. » J’ai ri, c’était tellement drôle de se souvenir
de ce détail à ce moment-là ! C. m’a regardée et n’a rien demandé.
En fait, il ne disait plus rien. Il m’a servi un verre de vodka et j’ai
commencé à parler, beaucoup. Il faisait bon chez lui et je me suis sentie
assez vite très échauffée, peut-être était-ce l’alcool, la honte, la
chaleur, son regard insistant et dur. Mes joues étaient rouges, je brillais
un peu. Ce n’était probablement pas très joli à voir. Je m’en fichais.
J’ai fini par lui dire franchement que j’avais envie de lui. Il m’a
regardée, il ne souriait plus. Sans broncher, il a continué à me fixer.
J’ai cru qu’il voulait que je continue.
« J’ai envie de toi. Je te veux. Tout de suite. »
J’avais le souffle court, peut-être à cause de l’excitation, peut-être
parce que je voulais en finir rapidement.
C. ne disait toujours rien. J’ai compris qu’il s’agissait d’un jeu.
« Baise-moi. Je t’en supplie, baise-moi. »
C’était imperceptible. Mais son visage avait bougé. Il était content.
C’était ce qu’il attendait, depuis qu’on était arrivés. Que je le
supplie, que je me roule à ses pieds.
Lentement, j’ai glissé mon genou le long du canapé. Le deuxième a suivi.
Je ne le quittais pas des yeux. « Prends-moi. Fais de moi ce que tu veux.
Utilise-moi. »
Mes mots commençaient à lentement m’exciter. J’avais cru à un adultère
clandestin, mal fait ; je me retrouvais dans la situation la plus érotique de
ma vie.
J’ai retiré mon pull. Et mon t-shirt. J’ai vu ses yeux glisser sur mes
seins, sur mon ventre, sur mes hanches encore couvertes par le haut de ma
jupe.
Doucement, j’ai avancé, toujours à genoux, sur le tapis foncé qui ornait
son salon. J’ai baissé les yeux et j’ai découvert qu’il bandait. Pas
beaucoup, mais il bandait. Je l’excitais.
« Touche-toi. »
J’ai cru un instant avoir rêvé. Sa voix était différente. Dure, grave.
J’ai posé mes mains sur mes seins mais c’était un peu maladroit. « Ta
chatte, je veux que tu touches ta chatte. »
J’ai descendu la fermeture éclair de la jupe, je me suis relevée pour la
retirer. Je me suis remise à genoux et j’ai écarté les cuisses. Sans
problème, j’ai introduit deux doigts dans mon sexe déjà très humide. Un
léger gémissement s’est échappé de mes lèvres, et il m’a dit : «
plus fort. »
J’ai retenu mon envie de fermer les yeux pour me laisser aller à ma
masturbation. J’ai retrouvé ses yeux, qui eux, ne quittaient plus le
triangle de ma culotte, qu’il voyait déformé par ma main occupée avec ma
chatte.
Je sentais que j’allais venir très vite, l’excitation était forte. Sa
b*** était maintenant très dure, l’énorme déformation au niveau de son
pantalon ne faisait aucun doute.
J’ai encore murmuré : « baise-moi. » Il n’a pas répondu. Il a juste
maugréé, j’ai cru comprendre « s***** », mais je n’en suis pas sûre.
Mes doigts étaient trois et s’agitaient de plus en plus vite. J’imaginais
qu’il allait déboutonner son pantalon, me plaquer contre le sol,
m’écraser de son poids. Qu’il allait prendre son sexe dans sa main et
l’introduire en moi, violemment, sans me demander mon avis, en tenant mes
cheveux dans son autre main. Les yeux dans les miens.
Il ne l’a pas fait. J’ai dit que j’allais venir. Il m’a répondu : «
moi aussi ». Je ne m’y attendais plus, mais il a ouvert les boutons de son
pantalon marron foncé, s’est saisi de sa queue et s’est approché de moi.
Sans ménagement, il l’a agitée sous mon nez, et alors que son odeur me
menait vers la jouissance et que je commençais déjà à perdre conscience,
il a poussé deux cris rauques alors que je sentais sa semence chaude
s’écraser sur mon visage.
J’ai rouvert les yeux, cela faisait peut-être déjà quelques minutes.
J’avais du mal à reprendre mon souffle. Il était assis sur le canapé, il
me regardait. Il m’a tendu un mouchoir, et mes vêtements.
Il souriait, comme quand il est arrivé au café. Il m’a simplement dit : «
je ne te raccompagne pas. » J’ai ri. « Pas la peine, je connais le chemin.
A très vite. »
P. ne m’en a pas voulu, j’avais à peine une heure de retard.
Dernière édition par Invité le Lun Déc 28, 2009 23:41 pm; édité 1 fois
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Marah
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:24 pm Sujet du message:
Vous êtes en avance sur le printemps les mecs. Agréable a
lire, un érotisme frontal comme j'aime assez.
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Invité
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:30 pm Sujet du message:
Je suis toujours une fille, tu sais !
Mais merci.
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Marah
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:40 pm Sujet du message:
ha pardon, pas l'habitude de voir du cul au féminin
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Invité
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:45 pm Sujet du message:
K sors de ce corps !
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Marah
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:48 pm Sujet du message:
Special K.
-__-!
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K
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:51 pm Sujet du message:
Blague déjà faite. De quel corps dois-je sortir ?
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Marah
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:53 pm Sujet du message:
Selon TchorT tu es Luxlisbon, celle qui a chaud aux fesses.
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Invité
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:54 pm Sujet du message:
Vous êtes chiants. Regardez les dates du blog, faudrait être taré pour
avoir commencé ce jeu-là y'a un an.
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Marah
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Posté le: Lun Déc 28, 2009 23:55 pm Sujet du message:
J'ai rien dit moi m'dame.
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Invité
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:02 am Sujet du message:
Who knows. Avec tant de duperies de nos jours.
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Invité
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:03 am Sujet du message:
Ne me dites pas qu'il va falloir que je mette une photo pour qu'on arrête de
m'embêter !
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Invité
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:04 am Sujet du message:
Si on peut profiter de ton minois, je ne dis pas non moi.
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K
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:04 am Sujet du message:
J'imagine que le clamer haut et fort ne sert à rien mais je ne suis pas
Luxlisbon. Sauf quand il s'agit de se moquer de Spleenz, je suis l'intégrité
même.
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Invité
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:05 am Sujet du message:
Mais pourquoi tant de haine K ?
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Invité
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:07 am Sujet du message:
K a
écrit: | J'imagine que le clamer
haut et fort ne sert à rien mais je ne suis pas
Luxlisbon. |
Merci ! Quand même, quoi.
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Marah
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:07 am Sujet du message:
tu as une écriture très masculine (dans ton recit) en tout les cas, ce
n'est pas pour cela que je me confirme que tu es K, peut importe après tout.
Dernière édition par Marah le Mar Déc 29, 2009 00:08 am; édité 1 fois
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Invité
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:07 am Sujet du message:
Le Mulet a
écrit: | Si on peut profiter de
ton minois, je ne dis pas non moi. |
Et à moi on ne répond rien. Je signale quand même qu'une simple
déclaration de quelqu'un ne vaut rien de rien. Une preuve pixelisée est
déjà plus recevable.
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Spleenz
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Messages: 4136
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:08 am Sujet du message:
La connerie, c'est dur à faire partir c'est comme la merde. Luxlisbon est
bien une femme, j'en témoigne.
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Marah
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Inscrit le: 19 Oct 2009
Messages: 4133
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Posté le: Mar Déc 29, 2009 00:10 am Sujet du message:
Spleenz a
écrit: | La connerie, c'est dur
à faire partir c'est comme la merde. Luxlisbon est bien une femme, j'en
témoigne. |
Ha oui?
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