Rien.


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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 20:46 pm    Sujet du message: Rien.
Il y a des jours doux, des jours placides et d'autres, des jours malsains, des jours morbides. Quand mon couteau vacille entre une flamme et une aiguille, celle qui domine mes envies et mes désirs. Douce utopie, il n'y a pas d'échappatoire à la prédestination.
Faudrait-il oser, oser parcourir l'infranchissable en tenant, tenacement ses positions sans jamais relâcher le moindres muscles.
Faudrait-il oser, oser vouloir contrecarrer chaque éventualités et donner un sens à sa manière.
Non. C'est ridicule, il y aura toujours des pics et des monts pour éviter que la fausse liberté qui domine ne vacille vers la vraie. Toujours à s'insérer dans la moindre entailles de nos croyances et nos convictions, toutes formatées par notre éducation et notre orgueil d'homme.
Il n'y a pas et n'aura jamais de liberté comme nous l'entendons tous à travers les discours qui sèment nos chemins.
Que la vie est aphone, qu'elle peine à se faire entendre, qu'elle est simple à manipuler et à bonifier faussement. Que c'est un jeu de se faire entourlouper du début à la fin.
Comment sortir, s'évader de la torpeur ambiante, comment s'immiscer dans les recoins les plus reculés des âmes troublées ?
Rien, n'y personne ne le sait. Le néant peuple les pensées, les pensées peuplent le néant. Cette remise en question, sans aboutissements, ni récompenses. Il n'y a pas de voie, il n'y a rien.
C'est ainsi, qu'Il conçoit la vie, un rouage de demandes et de réponses, un mécanisme sans utilité. Oui, c'est comme ça et pas autrement.
Qu'il est bon de lutter contre le vide, contre un phénomène qui dépasse notre entendement, un petit grain de sel qui empêche une marche unie et stratégique. Qu'il est bon de combattre le brouillard, celui qui rend chacun de nous, inutiles et sans importances.
Nos yeux, nos bouches, nos nez, nos oreilles, nos pensées. Rien, et c'est un fait. Rien ne peut faire face à ce que nous ne connaissons.
Ils sont nombreux, nos morbides penseurs à peupler les fonds de Gaïa, morts par vieillesse, par les armes, par les meurtres... Ils sont nombreux à avoir apposer leurs traces et leurs écrits. Mais finalement, toujours à se faire réfuter par les autres, on ne sait vers lesquels se tourner. Portrait fidèle de l'homme, incapable d'unifier une pensée. Mais comment unifier l'invérifiable ?
Les réponses viendront, un amas de stèles et de parchemins illustreront les arguments. C'est vrai. Nous sommes là, et ce qui est marqué sur le papier, c'est d'une clarté, sans nom.
Et pourtant, personne ne sait. Personne ne conçoit. Mais tout le monde croit. Croire en ce que l'on veut, ce que l'on croit juste. Doux euphémisme de notre chemin si peut étoffer.
Chii
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 20:49 pm    Sujet du message:
LOL
Fromthesouth
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 21:32 pm    Sujet du message:
LOL ??
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 21:40 pm    Sujet du message:
Sur la forme : il y a des fautes impardonnables (le moindres muscles -> le moindre muscle, chaque éventualités -> chaque éventualité, si peut étoffer -> si peu étoffé, etc). De plus, la lecture est rendue très difficile de par le fait que tu as maquillé tes pensées - qui m'apparaissent bien confuses de base - par l'emploi d'un grand nombre de mots inusuels et surtout de métaphores bancales plus qu'hermétiques ; cela donne au texte un certain côté poème en prose, un peu pittoresque, mais ne lui donne pas plus de signification pour autant. Le brutal changement de registre choque, au mot "entourlouper"... et le chiasme "Le néant peuple les pensées, les pensées peuplent le néant. " sonne creux, comme une figure de style vide, bref un néant qu'on a voulu peupler par des mots - le pire ayant été qu'ils fussent pensés.

Sur le fond : incompréhensible, texte destiné à n'être lu et apprécié (?) que par toi-même. Lecture, et florilège:
Warren a écrit:
Il y a des jours doux, des jours placides et d'autres, des jours malsains, des jours morbides.

Bancal, mais ici parlons de sens : soit. Encore que cette dichotomie soit discutable, mais nous sommes dans un registre poétique, ce que vient confirmer la seconde phrase:
Warren a écrit:
Quand mon couteau vacille entre une flamme et une aiguille, celle qui domine mes envies et mes désirs.

Le lecteur, ne sachant ce qu'il lit, oscille entre la tentation de penser que l'on parle de sexe (couteau comme symbole phallique) ou de verve (le couteau comme étant des paroles tranchantes - on en revient au phallus).
[quote="Warren]Douce utopie, il n'y a pas d'échappatoire à la prédestination. [/quote]
L'on se demande à quoi se réfère l'utopie : la flamme (le feu du sexe ou le feu de la jactance?) ou l'aiguille (le piquant des sensations ou le piquant des mots?). La suite de la phrase est plus claire : l'avenir est écrit. Rangeons le libre-arbitre, poursuivons la lecture.
Warren a écrit:
Faudrait-il oser, oser parcourir l'infranchissable en tenant, tenacement ses positions sans jamais relâcher le moindres muscles. Faudrait-il oser, oser vouloir contrecarrer chaque éventualités et donner un sens à sa manière.

Si justement le libre-arbitre n'est plus, faut-il changer son comportement, oser parcourir l'infranchissable, dès lors que l'on sait que de toute façon, sa destinée est pré-écrite? Pour la première fois dans le texte, la phrase fait suite à une phrase d'une manière qui fait sens. Le thème est donc donné : sic scriptum est.
Warren a écrit:
Non. C'est ridicule, il y aura toujours des pics et des monts pour éviter que la fausse liberté qui domine ne vacille vers la vraie.

Les efforts sont vains : comme c'était écrit, des obstacles et écueils seront forcément là pour ne pas faire mentir les Ecritures. Un fantôme de procrastination flotte à présent sur le lecteur qui a survécu jusque-là.
Warren a écrit:
Toujours à s'insérer dans la moindre entailles de nos croyances et nos convictions, toutes formatées par notre éducation et notre orgueil d'homme.

Lesdits obstacles et écueils ne seront pas physiques, mais psychiques et culturels, donc. Poursuivons.
Warren a écrit:
Il n'y a pas et n'aura jamais de liberté comme nous l'entendons tous à travers les discours qui sèment nos chemins.

Comme tout est écrit, la liberté n'existe pas. Même si l'on en parle beaucoup. La suite.
Warren a écrit:
Que la vie est aphone, qu'elle peine à se faire entendre, qu'elle est simple à manipuler et à bonifier faussement. Que c'est un jeu de se faire entourlouper du début à la fin.

La vie est aphone : la vie ne parle pas, la vie ne produit plus aucun son qui lui soit propre. Bref, la vie n'est plus vivante : tu vas maintenant beaucoup plus loin dans le raisonnement, qui paraît presque - si ce ne l'était déjà - exagéré. L'on comprend que tu souhaites réatterrir brutalement avec un mot vulgaire - comme pour crier merde! finalement ce n'est qu'un jeu. Mais qui joue? Qui nous roule dans la farine? Ces interrogations se soulèvent immédiatement, et Dieu merci, tu nous entends:
Warren a écrit:
Comment sortir, s'évader de la torpeur ambiante, comment s'immiscer dans les recoins les plus reculés des âmes troublées ?

C'est intéressant - si tout est déjà écrit, comment changer cela? Comment? Et au diable si je viens de dire que c'était inchangeable et que l'effort pour influer sur sa destinée était vain! Oui, mais dans quel but? Tu y réponds de manière assez étrange: s'immiscer dans des âmes troublées!? La métaphore sexuelle reprend le dessus ; tu exiges la liberté, mais laquelle? Celle d'un viol d'âme? C'est inquiétant, Warren.
Warren a écrit:
Rien, n'y personne ne le sait. (...) Cette remise en question, sans aboutissements, ni récompenses. Il n'y a pas de voie, il n'y a rien.

Personne ne sait comment changer ce qui est inchangeable. Merci Genaisse. Fleurs
(j'omets le chiasme car il décrit le texte plutôt qu'il ne suit l'enchaînement logique de celui-ci)
Warren a écrit:
C'est ainsi, qu'Il conçoit la vie, un rouage de demandes et de réponses, un mécanisme sans utilité. Oui, c'est comme ça et pas autrement.

Intervention intéressante d'un "Il" à majuscule : il y a donc un Dieu, c'est Lui qui se joue de nous. Dans son infinie mansuétude, il nous donne les moyens de poser les questions - même de façon maladroite et absconse - mais j'apprends ici qu'il nous donne aussi les réponses. Et que tout ceci n'a pas d'utilité? Dieu est donc existant mais inutile? J'ai du mal à suivre ton raisonnement (si ce n'était pas déjà le cas).
Warren a écrit:
Qu'il est bon de lutter contre le vide, contre un phénomène qui dépasse notre entendement, un petit grain de sel qui empêche une marche unie et stratégique. Qu'il est bon de combattre le brouillard, celui qui rend chacun de nous, inutiles et sans importances.

L'esprit procrastinateur du début du texte s'envole : finalement, même si cela ne sert à rien de lutter contre la destinée, cela fait quand même plaisir : et finalement, c'est en se battant contre les obstacles (prévus par la destinée) que l'on devient soi-même, et que malgré le fait que Dieu soit inutile, nous, nous ne sommes pas inutile... heu !? Enfin, une pensée obscure et contradictoire de plus, ça ne compte plus!
Warren a écrit:
Nos yeux, nos bouches, nos nez, nos oreilles, nos pensées. Rien, et c'est un fait. Rien ne peut faire face à ce que nous ne connaissons.

Nos parties de nous ne sont rien - c'est donc un fait (croyiez-vous que ce fût quelque chose?). Ce que nous ne connaissons pas, ne sont rien non plus. Il n'y a plus rien. Rien. Nihil. Abyssum abyssus invocat.
Warren a écrit:
Ils sont nombreux, nos morbides penseurs à peupler les fonds de Gaïa, morts par vieillesse, par les armes, par les meurtres... Ils sont nombreux à avoir apposer leurs traces et leurs écrits. Mais finalement, toujours à se faire réfuter par les autres, on ne sait vers lesquels se tourner. Portrait fidèle de l'homme, incapable d'unifier une pensée. Mais comment unifier l'invérifiable ?

Traduction : par le passé, et encore aujourd'hui, il y a beaucoup d'intellectuels, de philosophes, d'érudits et de chercheurs. Ils s'opposent tous dans le plus grand chaos, l'on ne peut plus rien croire, l'on ne sait plus à quel saint se vouer, car tout se vaut, pourquoi se pencher vers l'un plutôt que vers l'autre. Bref, j'espère que tu ne parlais que de la religions (des faits non-vérifiables, non-prouvables) - et encore, en matière de religion, il y a toujours ce facteur de plausibilité qui pourtant vient contredire ce "tout se vaut" ; en matière de connaissances et de sciences, au contraire, il est incroyablement bête d'affirmer que "tout se vaut" - je te donne le bénéfice du doute...
Warren a écrit:
Les réponses viendront, un amas de stèles et de parchemins illustreront les arguments. C'est vrai. Nous sommes là, et ce qui est marqué sur le papier, c'est d'une clarté, sans nom.

Un jour (quand? au Jugement Dernier? mais pourquoi y croire, si tout s'oppose et tout se vaut?), nous saurons vraiment que Oui, il y a une Destinée pré-écrite.
Warren a écrit:
Et pourtant, personne ne sait. Personne ne conçoit. Mais tout le monde croit. Croire en ce que l'on veut, ce que l'on croit juste. Doux euphémisme de notre chemin si peut étoffer.

Ici, Warren s'étonne que pour le moment, personne ne sache : tout le monde croit. Mais qu'on se le dise, à la lecture de ce texte, l'on est tenté de croire que lui, Warren, sait. Il sait qu'il y a une Destinée ; cependant, pour ne pas choquer la population (non préparée), il s'adresse à elle dans un texte bancal et hermétique.
Warren dixit.
Aux anges

En résumé, je, nous, vous, venez de perdre votre temps sur un texte qui ne mérite que l'appellation de torchon illisible et abscons. Rien de transcendant, il se résume en une phrase : Il y a une Destinée.
Confused Confused Confused Confused
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 21:53 pm    Sujet du message:
Je crois que je viens de rencontrer un des critiques littéraires les plus corrosifs que je n'ai jamais lus

Shocked
Spleenz
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 21:56 pm    Sujet du message:
Erika Naulaud Laughing
Fromthesouth
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 22:01 pm    Sujet du message:
là le "LOL" serait plus de mise... mais je tiens à applaudir la prouesse de Cri Cri jolie qui a su trouver le courage pour tout décrypter, chose qui m'a permis de relire 2 fois le torchon illisible de Warren...

café pour tout le monde ?


Dernière édition par Fromthesouth le Lun Oct 12, 2009 22:09 pm; édité 1 fois
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Message Posté le: Lun Oct 12, 2009 22:02 pm    Sujet du message:
Owii, café, et bien serré s'il te plaît Fleurs
Lyriss
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Message Posté le: Mar Oct 13, 2009 00:13 am    Sujet du message:
Une preuve de plus de l'échec du modèle scolaire contemporain.
Raccord
De passage
De passage




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Message Posté le: Mar Oct 13, 2009 11:36 am    Sujet du message:
Auquel des moi de Warren avons-nous eu affaire?

Le lovelicious ou le glamourous?
princess_boy
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Message Posté le: Mar Oct 13, 2009 12:40 pm    Sujet du message:
Citation:
En résumé, je, nous, vous, venez de perdre votre temps sur un texte qui ne mérite que l'appellation de torchon illisible et abscons. Rien de transcendant, il se résume en une phrase : Il y a une Destinée.
Confused Confused Confused Confused


En résumé, tu as certainement perdu plus de temps que nous à rédiger cette courte analyse littéraire, pour un texte somme toute, peu littéraire..
Invité








Message Posté le: Ven Oct 16, 2009 21:24 pm    Sujet du message:
Merci Criterium pour la critique. Je vais travailler ça.
-

Il n'y avait rien de phallique.

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