oeildenuit
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Posté le: Mar Sep 08, 2009 23:57 pm Sujet du message: En souvenir de toi.
Un poème pas tout à fait terminé mais je vous livre quand même la
première version.
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous
séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premier
ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de
vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des
désespoirs comme des pandémies. Je me souviens comme d’un rêve des odeurs
qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les avais-je
trop glorifiées ? Le lieux magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions
entouré nos noms.
Il n’y a plus rien de toi ici. L’oubli se propage comme un poison mais il
y’a cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne méprisais pas alors ma
voix.
Puis il y’avait la maison de campagne, il y’avait ce parc trop gris et
cette mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher
nos pieds. Je me souviens le soir où le vent s’épaississait.
Je pleure alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me
nourrit à mesure que ton absence se fait criante, à mesure que je la sens
psalmodier comme un hymne.
Dans la jardinière sèche, il y’a le lac près duquel on s’asseyait mais
l’eau y a croupit.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes
d’écumes.
En dernier espoir j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la
vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nus encastrée dans
la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient
leurs branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Pleins de larmes, j’hallucinais tes yeux simiesques s’ouvrant dans
l’obscurité. C’était là ton ultime provocation.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à
quelque homme d’affaire.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées
recracher du soleil
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Giant Mime
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 00:10 am Sujet du message:
Salut à tous,je suis bi et j'aimerais discuter sur msn avec d'autre mec voir
plus , je suis de l'isère vers bourgoin jallieu,je suis brun aux yeux bleu
pour 1m84 ,jatend vos réponses avec impatience:p je précise j'ai 19ans
j'aimerais trouver des mec entre 17 et 21 par la.voila a bientot
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K
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 09:21 am Sujet du message:
(pourquoi Bourgoin Jallieux ?)
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Clovis de Monoclodon
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 10:37 am Sujet du message:
Giant Mime a
écrit: | Salut à tous,je suis
bi et j'aimerais discuter sur msn avec d'autre mec voir plus , je suis de
l'isère vers bourgoin jallieu,je suis brun aux yeux bleu pour 1m84 ,jatend
vos réponses avec impatience:p je précise j'ai 19ans j'aimerais trouver des
mec entre 17 et 21 par la.voila a bientot |
Tu es bi ? Mieux que toi... Je suis tri ... ! Mais pas avec tout le monde !
Oui je suis tri sélectif ! C'est rigolo non ? ...C'est tri marrant ! Dans le
milieux des tris, je suis trés coté... Oui je suis tri coté !
|
kikou
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 11:06 am Sujet du message:
Clovis de Monoclodon a
écrit: |
Giant Mime a écrit: |
Salut à tous,je suis bi et j'aimerais discuter sur msn avec
d'autre mec voir plus , je suis de l'isère vers bourgoin jallieu,je suis brun
aux yeux bleu pour 1m84 ,jatend vos réponses avec impatience:p je précise
j'ai 19ans j'aimerais trouver des mec entre 17 et 21 par la.voila a
bientot |
Tu es bi ? Mieux que toi... Je suis tri ... ! Mais pas avec tout le monde !
Oui je suis tri sélectif ! C'est rigolo non ? ...C'est tri marrant ! Dans le
milieux des tris, je suis trés coté... Oui je suis tri coté
! |
Je me demande ce que cette demande viens faire ici...
|
Clovis de Monoclodon
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 11:26 am Sujet du message:
Moi aussi !
|
uacuus
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 12:17 pm Sujet du message: Re: En souvenir de toi.
oeildenuit a
écrit: | Un poème pas tout à
fait terminé mais je vous livre quand même la première version.
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous
séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premier
ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de
vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des
désespoirs comme des pandémies. Je me souviens comme d’un rêve des odeurs
qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les avais-je
trop glorifiées ? Le lieux magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions
entouré nos noms.
Il n’y a plus rien de toi ici. L’oubli se propage comme un poison mais il
y’a cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne méprisais pas alors ma
voix.
Puis il y’avait la maison de campagne, il y’avait ce parc trop gris et
cette mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher
nos pieds. Je me souviens le soir où le vent s’épaississait.
Je pleure alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me
nourrit à mesure que ton absence se fait criante, à mesure que je la sens
psalmodier comme un hymne.
Dans la jardinière sèche, il y’a le lac près duquel on s’asseyait mais
l’eau y a croupit.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes
d’écumes.
En dernier espoir j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la
vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nus encastrée dans
la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient
leurs branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Pleins de larmes, j’hallucinais tes yeux simiesques s’ouvrant dans
l’obscurité. C’était là ton ultime provocation.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à
quelque homme d’affaire.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées
recracher du soleil |
Je me demande pour ma part ce que ça vient faire là.
|
oeildenuit
Suprème actif


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Posté le: Lun Sep 28, 2009 14:59 pm Sujet du message:
J'aimerais bien que vous cessiez vos conneries ici; il y'a tant d'autres
rubriques dans lesquelles vous vous trouveriez parfaitement disposés à
parler de vos orientations sexuelles.
Quant à uacuus, qui n'est plus qu'une ombre, je lui demande d'éviter de
laisser ses trainées inutiles ici. Ou, tout du moins, qu'il nous fasse
connaitre sa science.
Pour le reste, et par acquis de conscience, voici la version corrigée.
En souvenir de toi.
En souvenir de toi, le soir venant, j’ai parcouru la distance qui nous
séparait.
Des rues vidées aux allures de cimetières menaient au jardin de nos premiers
ébats. Des grilles surannées en bloquaient l’accès.
Dans le parc j’ai vu des femmes au teint fané et aux rides de cuir; de
vieux hommes éblouis par le deuil et des plus jeunes, par la découverte.
Dans la beauté des choses simples que nous côtoyions j’ai vu des
désespoirs comme des pandémies. Je me suis souvenu comme d’un rêve des
odeurs qui nous liaient. Mais les odeurs n’existaient plus. Peut être les
avais-je trop glorifiées ? Le lieu magique avait perdu de sa superbe.
Je n’ai pas retrouvé l’arbre sur lequel d’un cœur, nous avions
entouré nos noms.
Il n y avait plus rien de toi ici. L’oubli se propage en traînées de
poison mais il y avait cette voix, ta voix, qui résonne en échos de cotons.
Je me souviens de tes mains moites et de tes lèvres inexplorées.
Je me rappelle que je parlais sans honte; que je ne supportais pas alors de
m’entendre parler.
Puis il y avait la maison de campagne, il y avait ce parc trop gris et cette
mer en lisière, cette mer enrhumée dont les remous venaient lécher nos
pieds. Je me souviens des soirs où le vent s’épaississait où, assis sur
les récifs, nous avalions à pleine bouche ces épaisses gouttes d‘air
plantureux.
Je pleurais alors pour donner de la consistance à mon voyage et la douleur me
nourrissait à mesure que ton absence se faisait criante, à mesure que je la
sentais psalmodier comme un hymne.
Dans la verger vieilli, il y avait le lac près duquel on s’asseyait mais
l’eau y a croupi.
D’où je suis, j’envoie mes mots te frôler en autant de larmes
d’écumes.
En dernier espoir, j’ai emprunté le petit chemin sombre qui monte dans la
vallée, ce petit chemin qui te faisait si peur.
En l’empruntant j’ai cru revoir une trace de ton pied nu encastrée dans
la terre humide et je l’ai baisée.
Entourant le sentier étroit et fangeux, de vieux arbres pédants reliaient
leur branchage comme une clôture.
Leurs bras mimaient des solitudes.
J’ai eu peur encore une fois, j’avais toujours eu peur ici.
Mais j’ai eu peur seul, cette fois ci.
Tu es partie comme une ombre; sans rien dire.
T’avais-je jamais rencontrée ?
Plein de larmes, j’imaginais ton regard triste scruter de superbes paysages
vides.
Plus loin encore il y’avait ta maison : celle que vous aviez vendu à
quelque homme d’affaires.
La vue est toujours aussi belle, tu sais.
Il faisait nuit noire mais en contemplant la vallée, j’ai vu des cheminées
recracher du soleil
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Invité
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 17:23 pm Sujet du message:
C'est beau la prose, j'ai toujours trouvé ça agréable. Oui, je suis entrain
de lire le Spleen de Baudelaire... Et en même temps, j'ai vu PS : I love
you.
Je trouve ce texte réchauffant et placide à la fois. Je ne sais pas si je
peux me permettre une critique littéraire, mais en tout cas, les mots sonnent
agréablement quand je le lis. Je ne sais même pas si on pourrait parler de
prosodie. Enfin bref, j'aime beaucoup.
Je me demande même si dans certains passages il n'y aurait pas comme une
petite effluve de vécue.
|
darkdays
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Posté le: Lun Sep 28, 2009 19:10 pm Sujet du message:
oeildenuit a
écrit: |
Je me souviens des soirs où le vent s’épaississait où, assis sur les
récifs, nous avalions à pleine bouche ces épaisses gouttes d‘air plantureux. | La tournure pourrait être plus imagée.
oeildenuit a
écrit: | Je pleurais alors pour
donner de la consistance à mon voyage et la douleur me nourrissait à mesure
que ton absence se faisait criante, à mesure
que je la sentais psalmodier comme un hymne. | J'aurais plutôt vu une accumulation à la hauteur de l'effet
escompté.
|
Giant Mime
De passage


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Posté le: Lun Sep 28, 2009 19:59 pm Sujet du message:
Voila , je cherche un mec près de Poitiers ou La Rochelle pour faire
connaissance et voir plus . Je me présente , j'ai 18 ans , je suis roux avec
des yeux bleus , je fait 1m88 pour 68 kilos . Si vous êtes intéressez ,
n'hésitez pas à me contacter et à me demander mon adresse msn .
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oeildenuit
Suprème actif


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Posté le: Lun Sep 28, 2009 22:22 pm Sujet du message:
Giant, arrête ça veux-tu.
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Rixehoney
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Posté le: Jeu Oct 01, 2009 11:59 am Sujet du message:
(Hello, vous)
Une petite histoire dans laquelle le narrateur, d'une nostalgie incurable,
nous livre un discours, certes joli et charmant, mais finalement peu
convaincant par son manque d'originalité et d'honnêteté : le narrateur se
lance dans un parcours à la fois initiatique et de rituel, en l'honneur d'un
"toi" pour qui son affection et sa démesure se portent. Son parcours est
ponctué de lieux à porter de toute imagination un peu fournie : la recherche
d'une femme intouchable (non qu'elle soit hideuse, mais idéale) et le voyage
aux lieux un peu bucoliques et exaltés est un sujet littéraire déjà
visité. On nomme cela un lieu commun ou un topos. On retrouve cette
littérature chez Hugo, prenez l'exemple du célèbre poème Demain dès l'aube, à Nerval avec Aurélia ou déjà dès le Moyen Age avec
Chrétien de Troyes, Lancelot et le Chevalier
de la charrette.
Il demeure cependant une cohérence avec le sujet, ce qui confère à ce texte
une valeur de pastiche, dirai-je. L'écriture choisie est pour le coup
sensible, onirique et féminine : quelques épithètes atypiques pour des mots
(ex : "mer enrhumée", "arbre pédant"), choix de verbe qui donne une figure
humaine à cette nature ("lécher nos pieds") [personnification], des
comparaisons un peu emphatiques, et d'autres éléments qu'on pourrait
regrouper en un motif : la maladie.
Dans ton texte, il y a ce champ lexical de la maladie ou pour mieux dire : de
la douleur du corps.
Champ lexical :
"pandémies" ; "poison" ; "enrhumée" ; "douleur" ; "criante" ; "larmes" ;
"recracher" (choix du verbe qui pourrait connoter une toux grasse).
Un point positif sur le traitement du thème de la sensibilité et du corps.
Pour mon goût, la sensualité n'est que trop faiblement représentée. Le
point négatif serait ce manque de sincérité : cette sorte d'écriture n'est
pas mauvaise, elle est juste ennuyeuse pour un texte posté le 28 septembre
2009 (j'ai commenté la nouvelle version).
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oeildenuit
Suprème actif


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Posté le: Jeu Oct 01, 2009 19:23 pm Sujet du message:
Merci à toi d'avoir laissé ton avis et surtout, un avis aussi étayé
Je n'ai pas compris la dernière phrase et l'allusion à la date.
Pour le reste je crois que ta critique tend surtout à montrer un problème de
fond essentiellement; une sorte de facilité dans le déroulement du texte;
une sorte de banalité en somme.
Et c'est assez vrai. Simplement parce que comme tu dois le savoir, je
m'interesse plus à la forme qu'au fond même s'il est vrai qu'un texte en
prose ne se prête pas vraiment à ce genre de préférence; les lecteurs
s'attendant à suivre une histoire.
Alors qu'en réalité mon texte ne raconte rien sinon que des perceptions et
des impressions.
Ce que j'aime dans la poèsie n'est pas tant l'originalité que la capacité
à promouvoir le banal, le simple.
Comme dirait Rimbaud - et sans chercher à me comparer - écrire un poème
c'est écrire des silences, fixer des vertiges.
C'est l'apanage de la poèsie, et pour ainsi dire, sa force.
Voila ce que j'ai recherché à faire, bien que maladroitement certes, c'est
ce vers quoi dans tous les cas, j'aimerais tendre.
Pour ce qui est du fond tu as assez raison.
C'est absolument banal cet espèce de parcours initatique vain et puéril.
Mais ce que j'ai voulu transmettre ici c'est une reflexion sur la nostalgie.
La femme n'a aucune importance ici, ç'aurait très bien pu être un ami, un
paysage, une ville.
J'ai cherché à concrétiser la nostalgie; de la dédramatiser aussi.
La nostalgie n'est pas un ensemble de souvenirs.
C'est quelque chose vague, sur lequel on ne peut rien fixer. C'est une odeur,
une coloration, un lac, un endroit.
Toutes ces choses renvoient à un moment de ta vie, pas forcément joyeux
d'ailleurs; voila tout le paradoxe.
J'ai voulu montrer cela. Le temps glorifie les choses simples.
Au final tout ne s'est pas enlaidi; tout n'a jamais été beau d'ailleurs.
Enfin voila en gros, j'ai du mal à m'expliquer mais merci pour ton
commentaire, en tout cas.
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