oeildenuit
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Posté le: Mar Mar 31, 2009 18:11 pm Sujet du message: Il n'y a toujours rien.
Pour que vous m'en mettiez plein la gueule.
Il n’y a toujours rien.
Il n'y a plus rien, plus rien que l'ensemencement de vos cerveaux bien
irrigués.
Il n'y a plus rien, plus rien que la petitesse qui n'en finit plus de
décroître jusqu'à zéro, jusqu'à la platitude.
Les opprobres orchestrés par des autorités illégitimes. Ceux-la même qui
vendent de façon éhontée la liberté contre la sécurité.
Les caméras qui palabrent; " jetez votre mégot dans la poubelle prévue à
cet effet ". Faut pas fumer. Pas boire non plus; même du vin. On a relayé la
culture au second plan sous couvert d'une protection étatique paternaliste.
Vous êtes tous des incapables. Je revendique le droit au risque. La liberté
jusqu'aux stupides suicides. Et arrêtez de légiférer sur tout et rien. Les
chiens, leur merde, les p utes, les barrières autour de la piscine pourrie,
verte et pleine de vase... pour pas que des gosses hypothétiques viennent s'y
noyer. On légifère sur l'éducation des enfants, sur comment leur filer le
sein. Mais je n'installerai aucune barrière. Je ne mettrai pas ma ceinture et
vous emmerde en attendant que vous m'ayez chopé.
Il n'y a plus rien, plus rien que votre médiocrité infatuée. Vous qui voyez
la littérature comme une nourriture éculée - vous qui avez oublié de
nourrir vos méninges - ou comme une perte de temps. Allez gagner du pognon,
bande de cons.
Du pognon sur le dos des autres. Les autres, ce sont vos subalternes
enorgueillis de vos remerciements minables.
Ne croyez pas que j'ai honte du pognon. Simplement vos 50.000 mensuels il faut
les mériter. Le jour où ce sera le cas, j'irai boire du champagne avec vous.
Et je prendrai moi même l'argent de vos confrère sans l’ombre d’un
scrupule.
Évitez de trop réfléchir, ça vous boufferait. Gagnez du pognon pour payer
à votre femme des rétributions ménagères. Une maison à la campagne, un
chalet au ski. Je suis d'un autre ici. Je me moque de la politique et des
politiciens. De la sécurité sociale, des papes et autres pontifes, du
financement propre des collectivités territoriales. Je suis né en décalage,
je ne m'attends qu'à une vie en pointillé transcendée à l'occasion par un
orgasme juvénile.
Je me conformerai aussi. Je le suis déjà. Nous le sommes tous dès la
naissance.
Il va falloir apprendre à réapprendre. A penser. L'intelligence collective
doit reprendre sa route pour faire cesser le déficit de la pensée.
Nous ne nous en sortirons qu'ensemble.
Les fainéants seront toujours les perdants Mr.L... Merde j'ai perdu.
Il n'y a plus rien, plus rien que des lamentations convenues serpentant autour
des poncifs que l'on vous concède.
Attention à ne pas dépasser les limites inculquées. La liberté
d‘expression est limitée mais on se demande pourquoi… la capacité de
révolte est au point mort… la bêtise aidant. Le nouveau BB est un
manichéen simpliste. Il provient d'une idéologie sans idéal, sans pensée.
Je suis d'un autre ici, je vis en aparté. Je ne suis pas dans la
compétition, pas dans la course. Je ne vous tuerai pas pour prendre votre
place mais de par votre nature même. Je veux retrouver la solidarité
inhérente. Pas de celle calquée dans les bouquins d'économie politique.
Nous ne boufferons pas dans la même gamelle, sachez le.
Je vous laisse vos stock-option; vos subprimes; vos dédommagements. Je ne
serai jamais bankable. Je vous laisse le marketing et la sous culture de
masse. Rien ne se vaut. Vous ne me valez pas.
Optez pour la valeur. Cessez de rejeter les jugements.
Je vous laisse faire de la vie un ménage et de l'homme un être
unidimensionnel. On a perdu, les gars. On a mis de côté les ressources
humaines.
Je ne sais pas gueuler autrement qu'en crachant. Je ne fais que gueuler des
gueulantes de principe comme dirait celui qui m'a inspiré cette gueulante
impersonnelle.
Il n'y a plus rien.
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