vince le chat
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 17:51 pm Sujet du message: Besoin d'aide pour corriger les fautes d'orthographe
Merci par avance de m'aider a corriger les fautes d'orthographes de cette
lettre, merci par avance pour vos conseils....
HELLLO!
Emilie, je t’écris en ce jour pour te donner de mes nouvelles. Saches tout
d’abord que j’ai un peu hésité avant d’essayer de renouer le contact
avec toi… Pourquoi ? Car j’avais peur de ta réaction, peur de perturber
ton nouvel équilibre, peur que tu m’es oublié, peur de ton silence (même
si d'après toi le silence n'est pas l'indifférence)… J’ai franchi le pas
dans le secret espoir de me permettre d’avancer sur le plan personnel. Car
même si le temps répond à beaucoup de questions… Il ne permet pas de tout
régler… Par cette lettre, je vais aller plus loin dans l’analyse pour me
permettre de comprendre, d’avancer… Je pense qu’en expriment par des
mots mes maux (joli jeu de mot et pourtant j'habite pas à Maux !), je vais
pouvoir me libérer…
Je te remercie de m’avoir envoyé une lettre cela m’a fait très, très
plaisir (j’y croyais plus). Cela va me permettre de t’expliquer sans
passer par d’intermédiaire, tout ce que j’ai ressenti ses derniers
mois… Mes saches en préambule que je ne te juge pas, que je ne te reproche
rien, que tu n’es coupable de rien et que je garde dans mon cœur, toujours
en souvenir l'Emilie de mes stages à la maison de retraite… L'Emilie très
humaine, douce et à l’écoute… C’est ca que j’apprécie chez toi, je
pense le plus, c’est t’as capacité que tu as (avais ?) à m’écouter.
Pour commencer donc, je trouve que cette année 2008 est passé très vite…
Un an déjà… Au mois de Janvier : ton départ !… Un drame personnel
pour moi… Un drame que j’ai du mal à comprendre… Tellement
irrationnel… J’ai jamais ressenti cela pour quelqu’un … Mais sur le
coup, je voyais juste cela comme de la tristesse du fait que je
t’appreciais beaucoup. Mais, vite avec un peu de recul, je me suis rendu
compte que de manière inconsciente, de manière refoulée, inavouée :
j’étais amoureux de toi… Je ne vois que cette explication… Même, si
j’ai été triste, je n’ai pas ressenti avec une tel intensité, le
départ d’autres personnes… Aujourd’hui, j’ai encore du mal à
l’admettre comme si j’avais peur d’aimer… Le plus dure, c'est cette
incapacité qui était (est ?) la mienne à lutter contre cette passion…
Peut-être car je l’avais trop longtemps maitrisé, controlé, un peu comme
un dompteur qui dresse et maitrise ses lions a l'abri des regards, jusqu’au
jour où il se fait dévorer quand un décide de s’échapper…
Est-ce que le fait que j’étais (je suis ?) amoureux de toi (de manière
inavouée, refoulée), fait que mon regard sur toi était faussé ? Je pense
pas non. Car, je pense que je suis tombé amoureux de toi, car tu avais des
qualités qui m’ont interpellé. Notamment des qualités humaines… Et
aussi le fait que j’avais l’impression que tu avais une grande capacité
d’écoute et d’analyse… Et sur certain point, je me sentais proche de
toi…Peut-on parler d'âmes soeurs?
Ton départ à donc réveillé en moi tout ca… D’ou ce violent trouble en
moi… Je me souviens de ce jour, où j'étais en congé et que je suis allé
à la maison de retraite pour te proposer de te racompagner à Sandrineville.
J'étais déjà amoureux de toi à ce moment, mais je ne me l'avouais pas...
Je ne comprenais pas ce qui me poussait a faire cela?
Après ton départ, on s’est vu le jour de ton pot à la salle des fêtes.
Je ne t’ai pas parlé de la soirée (et toi non plus)… Si juste quand je
fermais la porte à la fin. Puis, on s’est revu une fois à la maison de
retraite, quand on est allé faire une promenade sur la piste de ski de fond
(horrible souvenir, où j’ai pour la première fois admis à moi-même et a
toi, que j’avais des sentiments à ton égard). Puis on s’est vu une fois
à PRTGJB (où j’ai adoré le restaurant avec les deux vieux qui aimaient
rien…). Et enfin la terrible nuit à Anneciolamp (où, je suis parti à
l’improviste à Anneciolamp, avec le terrible denouement que tu connais).
Ensuite, on s’est téléphoné, envoyé des SMS… Je te téléphonais une
fois par mois, pour garder le contact. Durant cette période, j’ai beaucoup
cogité… Tu me manquais… Et j’ai compris que tu avais des problèmes
relationnels avec « un pervers narcisique ». Et moi je t’ai dit que
j’avais aussi des problèmes relationnelles (mais moi c’est plus avec
l’humanité tout entière).
Puis, début juillet, alors que j’allais super bien, (nouveau surveillant
à la maison de retraite. Je voulais en profiter pour plus m’affirmer…),
lors d’un entretien téléphonique abrégé, suivi d’un message sur mon
portable me disant que tu avais eut un malaise… je me suis beaucoup
inquiété… J’ai pensé à une hypoglycémie, chute de tension, et aux
ondes éléctro-magnétique des portables… Et j’ai plus eut de
nouvelles ! J’ai pensé que t’avais peut-être eut un grave problème…
Et j’ai pas arrêté de te téléphoné mais ton téléphone était
éteind… Un jour il a sonné mais t’as pas répondu… J’en ai conclu
que tu voulais plus me voir, ni me parler… Même si cela m’était
difficile, je respectais ton choix…
La suite tu la connais… Un jour en faisant les douches avec Erikatovaspki,
j’ai appris que tu avais accouché. Ca été un choc… Je me suis repassé
tout le film dans ma tête en me disant que c’était ça l’élément qui
me manquait… Les jours suivants, je t’ai laissé un message et un SMS…
Puis, je suis tombé en dépression nerveuse avec des idées noires… Je
vais pas rentrer dans les détails car ça sert à rien et comme dit
l’expression : « ce qui ne tue pas rend plus fort ». Tu as demandé à
"la factrice" de la maison de retraite de me parler (la première tentative à
été un échec mais je vais pas rentrer dans les détails non plus). Puis,
j’en ai voulu à Zanellato et toute sa bande de comère… Le bruit à
couru que j’étais le père de l’enfant, puis que si j’avais été le
père j’aurais demandé un test génétique (Elles se sont fait des films
ses pauvres folles, j’ai su cela beaucoup plus tard, car je me suis coupé
du monde pendant cette période). Je suis tombé bas, très bas, pas seulement
a cause de cela, mais aussi à cause de l'ambiance étrange à la maison de
retraite avec M. Roquefort, le fait que j'ai beaucoup travaillé et que je
suis tombé dans plusieurs pièges (notament un repas où j'ai été invité
par Natacha sans savoir que c'était chez M. Roquefort)…
J’ai réussi a me relever doucement… Mon objectif c’était
l’ouverture de la chasse, début septembre… Un peu comme si j’attendais
une bouteille d’oxygène pour sortir du comas. J’ai décris mes symptomes
à Nadine… Elle m’a dit « fait attention ça ressemble à une
dépression »… Car fin Août, j avais même plus le goût d’aller en
montagne… J'avais le teint blanc en pleine été... Les yeux rouges par
manque de sommeil... J’ai décidé après discution avec "la factrice" de
la maison de retraite, de ne pas essayer de renouer le contact avec toi, de
laisser le temps faire son travail.
Debut septembre, j’ai été en congé 15 jours pour l'ouverture de la
chasse… J'attendais ce moment avec impatience (pour me refaire une santé
physique et mentale)... J'ai jamais été aussi en mauvaise forme physique ...
Le médecin ma donné des corticoîdes et un traitement pour mieux respirer...
J’étais content de ressortir à nouveau (la première sortie à été très
difficile)… La chasse comme masque à oxygène m’a permis de reprendre
goût à la vie. Les mois sont passés vite (septembre, octobre, novembre,
décembre)… J'ai pris de la distance par rapport à tout cela... Du sommet
de la "Dento du Villardaronaleva" la maison de retraite n'est qu'un petit
point insignifiant perdu dans la nature...
Début, janvier c’est la fermeture de la chasse. J’ai redouté ce moment
où j’allais devoir a nouveau respirer sans masque à oxygène… Comme, si
une parenthèse de 4 mois se fermaient. Et j’ai été surpris… Car le
temps a fait sont travail… J’étais apaisé, j’avais pris de la
distance par rapport à tout cela. Je me suis vite aperçu que j’avais quand
même le besoin de renouer le contact avec toi (d’où ma carte pour la
nouvelle année et ton anniversaire)… Pour m’aider à régler tout cela…
Mais le plus troublant je crois, c’est que je m’apercois que 1 an après
ton départ, je t’aime toujours autant. Et avec le recul, je pense que je
suis vraiment amoureux… Est-ce que ça se soigne ? Comment ça se
soigne ?
Je pense que je peux guerir de trois manière :
1)En oppérant un transfert de l’amour que j’ai pour toi sur une autre
personne…
2)Tu me dis clairement que tu m’aimes pas
3) ?
Tu dis que tu as compris mes sentiments au moment où on fixait le lieu du
rendez vous dans le local de linge propre au 1er étage, le 11/01/2008.
Effectivement, j'avais prévu de te faire part de cela lors du rendez-vous.
Mais, j'en ai pas été capable. J'arrivais déjà a peine à me l'avouer a
moi même. Puis, lors de notre promenade sur la piste de ski de fond. Tu m'as
mis au pied du mur. Un mur si dificil a franchir, plus raide que le Mont
Everest. Tu m'as tendu une corde pour arriver jusqu'à toi. J'ai un peu
hésité, puis j'ai décidé, naivement, de la saisir, ca semblait si simple,
le chemin jusqu'à toi paraissait si facil d'accès... Mais, je me suis vite
rendu compte, que j'avais pas les capacités et assez d'expèrience pour
franchir un tel obstacle. Un peu, comme si la montagne disait à l'alpiniste:
"Je t'ai tendu cette corde pour voir, si tu désirais me conquerir et
connaître tes sentiments réels à mon égard... Ainsi, j'ai fait éclater au
grand jour, ta passion pour moi... Mais tu vois! Tu es incapable d'aller plus
loin, de faire un pas devant l'autre, sur mes parois glacées... Tu vas droit
à l'echec, ton désir de me conquérir restera toujours un rêve! Pauvre
petit alpiniste ingénu et sans expérience que tu es... Tu me fais de la
peine"
Au fait dans la petite carte que tu m'as offert, quand tu m'as demandé ce que
signifiait "symbiosiquement"? Est ce que cela était un indice pour me dire
que tu attendait un enfant. Car la mère vit en symbiose avec son enfant?
Je vais te donner des nouvelles de moi au travail pour changer un peu. On a
une nouvelle surveillante (Anna larodatelle), c’était ma formatrice à
l’école… Et tu sais que ça était dure… C’est elle qui m’a dit :
« comment voulez vous qu’on vous aimes, si vous-même vous vous aimez
pas ? ». Je suis référent de stage. Tu imagines la situation avec Anna
comme surveillante (la stagiaire m’adore et adore son stage mais cela me
coûte beaucoup d’énergie). La surveillante est contente car la stagiaire
va faire un bon retour de stage... Et donner ainsi, une bonne image de la
maison de retraite. Une collègue de travail est tombé amoureux de moi :
mais je lui ai clairement dit que j’avais aucun sentiment amoureux pour
elle. Ca été dure, je voulais pas la blesser mais je pense qu’il faut pas
jouer avec les sentiments des gens. Sinon, y’a des hauts et des bas… mais
Anna est une bonne surveillante, elle a changée beaucoup de choses. Le
problème, c’est qu’on manque de personnels qualifiés et motivés… Tu
veux pas revenir ?
En conclusion de cette lettre. Saches que tu n’es pas responsable des
sentiments que j’ai pour toi. Que tu n’as aucun compte a me rendre, que
je respecte ton choix d’avoir voulu garder secrêt ta grossesse… Mon
orgueil en a juste pris un coup d’avoir appris cela par Erikavastokaiâ…
Et que "la factrice" de la maison de retraite me donne de tes nouvelles au
même titre qu’elle en donne aux autres de la maison de retraite… Et ça
m’a un peu vexé car j’ai de la fièrté… C’est pour cette raison sans
doute que je suis très timide… C’est plus la manière, dont j’ai appris
l’evènement que l’evènement en lui-même qui ma fait très mal.
J’espère te revoir un jour… Tu me manques.
Bisous
Dernière édition par vince le chat le Dim Fév 22, 2009 19:09 pm; édité 1 fois
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m0rgn
Super actif


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Inscrit le: 15 Mar 2008
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Localisation: France
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 18:19 pm Sujet du message:
Une bonne occupation, merci ! Moi qui m'ennuyais un peu ...
Je te l'ai envoyée par MP
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

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Inscrit le: 02 Fév 2009
Messages: 13631
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 18:19 pm Sujet du message: Re: Besoin d'aide pour corriger les fautes d'orthographe
vince le chat a
écrit: | Merci par avance de
m'aider a corriger les fautes d'orthographes de cette lettre, merci par avance
pour vos conseils....
HELLLO!
Emilie, je t’écris en ce jour pour te donner de mes nouvelles. Sache tout d’abord que j’ai un peu hésité
avant d’essayer de renouer le contact avec toi… Pourquoi ? Car j’avais
peur de ta réaction, peur de perturber ton nouvel équilibre, peur que tu
m’aies oublié, peur de ton silence (même
si d'après toi le silence n'est pas l'indifférence)… J’ai franchi le pas
dans le secret espoir de me permettre d’avancer sur le plan personnel. Car
même si le temps répond à beaucoup de questions… Il ne permet pas de tout
régler… Par cette lettre, je vais aller plus loin dans l’analyse pour me
permettre de comprendre, d’avancer… Je pense qu’en exprimant par des mots mes maux (joli jeu de mot et pourtant
j'habite pas à Maux !), je vais pouvoir me libérer…
Je te remercie de m’avoir envoyé une lettre cela m’a fait très, très
plaisir (j’y croyais plus). Cela va me permettre de t’expliquer sans
passer par d’intermédiaire, tout ce que j’ai ressenti ces derniers mois… Mais sache en préambule que je ne te juge pas, que je
ne te reproche rien, que tu n’es coupable de rien et que je garde dans mon
cœur, toujours en souvenir l'Emilie de mes stages à la maison de retraite…
L'Emilie très humaine, douce et à l’écoute… C’est ca que
j’apprécie chez toi, je pense le plus, c’est la capacité que tu as (avais ?) à m’écouter.
Pour commencer donc, je trouve que cette année 2008 est passée très vite… Un an déjà… Au mois de Janvier : ton
départ !… Un drame personnel pour moi… Un drame que j’ai du mal à
comprendre… Tellement irrationnel… J’ai jamais ressenti cela pour
quelqu’un … Mais sur le coup, je voyais juste cela comme de la tristesse
du fait que je t’appreciais beaucoup. Mais, vite avec un peu de recul, je me
suis rendu compte que de manière inconsciente, de manière refoulée,
inavouée : j’étais amoureux de toi… Je ne vois que cette
explication… Même, si j’ai été triste, je n’ai pas ressenti avec une
telle intensité, le départ d’autres
personnes… Aujourd’hui, j’ai encore du mal à l’admettre comme si
j’avais peur d’aimer… Le plus dur, c'est
cette incapacité qui était (est ?) la mienne à lutter contre cette
passion… Peut-être car je l’avais trop longtemps maîtrisée, controlée, un peu comme un dompteur qui dresse et
maîtrise ses lions à l'abri des regards, jusqu’au jour où il se fait dévorer
quand un décide de s’échapper…
Est-ce que le fait que j’étais (je suis ?) amoureux de toi (de manière
inavouée, refoulée), fait que mon regard sur toi était faussé ? Je ne pense pas non. Car, je pense que je suis tombé
amoureux de toi, car tu avais des qualités qui m’ont interpellé. Notamment
des qualités humaines… Et aussi le fait que j’avais l’impression que tu
avais une grande capacité d’écoute et d’analyse… Et sur certains points, je me sentais proche de
toi…Peut-on parler d'âmes soeurs?
Ton départ a donc réveillé en moi tout
ça… D’où
ce violent trouble en moi… Je me souviens de ce jour, où j'étais en
congé et que je suis allé à la maison de retraite pour te proposer de te
raccompagner à Sandrineville. J'étais déjà
amoureux de toi à ce moment, mais je ne me l'avouais pas... Je ne comprenais
pas ce qui me poussait à faire cela?
Après ton départ, on s’est vus le jour de
ton pot à la salle des fêtes. Je ne t’ai pas parlé de la soirée (et toi
non plus)… Si juste quand je fermais la porte à la fin. Puis, on s’est
revus une fois à la maison de retraite, quand
on est allés faire une promenade sur la piste
de ski de fond (horrible souvenir, où j’ai pour la première fois admis à
moi-même et à toi, que j’avais des
sentiments à ton égard). Puis on s’est vus
une fois à PRTGJB (où j’ai adoré le restaurant avec les deux vieux qui
aimaient rien…). Et enfin la terrible nuit à Anneciolamp (où, je suis
parti à l’improviste à Anneciolamp, avec le terrible dénouement que tu connais).
Ensuite, on s’est téléphonés, envoyés
des SMS… Je te téléphonais une fois par mois, pour garder le contact.
Durant cette période, j’ai beaucoup cogité… Tu me manquais… Et j’ai
compris que tu avais des problèmes relationnels avec « un pervers narcissique ». Et moi je t’ai dit que j’avais
aussi des problèmes relationnels (mais moi
c’est plus avec l’humanité tout entière).
Puis, début juillet, alors que j’allais super bien, (nouveau surveillant
à la maison de retraite. Je voulais en profiter pour plus m’affirmer…),
lors d’un entretien téléphonique abrégé, suivi d’un message sur mon
portable me disant que tu avais eu un
malaise… je me suis beaucoup inquiété… J’ai pensé à une
hypoglycémie, chute de tension, et aux ondes électro-magnétiques des portables… Et j’ai plus eu de nouvelles ! J’ai pensé que t’avais
peut-être eu un grave problème… Et j’ai
pas arrêté de te téléphoner mais ton
téléphone était éteint… Un jour il a
sonné mais t’as pas répondu… J’en ai conclu que tu voulais plus me
voir, ni me parler… Même si cela m’était difficile, je respectais ton
choix…
La suite tu la connais… Un jour en faisant les douches avec Erikatovaspki,
j’ai appris que tu avais accouché. Ca a
été un choc… Je me suis repassé tout le film dans ma tête en me
disant que c’était ça l’élément qui me manquait… Les jours suivants,
je t’ai laissé un message et un SMS… Puis, je suis tombé en dépression
nerveuse avec des idées noires… Je vais pas rentrer dans les détails car
ça sert à rien et comme dit l’expression : « ce qui ne tue pas rend
plus fort ». Tu as demandé à "la factrice" de la maison de retraite de me
parler (la première tentative a été un
échec mais je vais pas rentrer dans les détails non plus). Puis, j’en ai
voulu à Zanellato et toute sa bande de commères… Le bruit a couru que
j’étais le père de l’enfant, puis que si j’avais été le père
j’aurais demandé un test génétique (Elles se sont faits des films ces pauvres
folles, j’ai su cela beaucoup plus tard, car je me suis coupé du monde
pendant cette période). Je suis tombé bas, très bas, pas seulement à cause de cela, mais aussi à cause de l'ambiance
étrange à la maison de retraite avec M. Roquefort, le fait que j'ai beaucoup
travaillé et que je suis tombé dans plusieurs pièges (notamment un repas où j'ai été invité par Natacha sans savoir
que c'était chez M. Fromant)…
J’ai réussi à me relever doucement… Mon
objectif c’était l’ouverture de la chasse, début septembre… Un peu
comme si j’attendais une bouteille d’oxygène pour sortir du coma. J’ai décrit
mes symptômes à Nadine… Elle m’a dit
« fais attention ça ressemble à une
dépression »… Car fin Août, j avais même plus le goût d’aller en
montagne… J'avais le teint blanc en plein
été... Les yeux rouges par manque de sommeil... J’ai décidé
après discussion avec "la factrice" de la
maison de retraite, de ne pas essayer de renouer le contact avec toi, de
laisser le temps faire son travail.
Début septembre, j’ai été en congés 15 jours pour l'ouverture… J'attendais ce
moment avec impatience (pour me refaire une santé physique et mentale)...
J'ai jamais été aussi en mauvaise forme physique ... Le médecin m'a donné des corticoîdes et un traitement pour
mieux respirer... J’étais content de ressortir à nouveau (la première
sortie a été très difficile)… La chasse comme masque à oxygène m’a permis de reprendre goût à la vie. Les mois sont
passés vite (septembre, octobre, novembre, décembre)… J'ai pris de la
distance par rapport à tout cela... Du sommet de la "Dent du Villard" la
maison de retraite n'est qu'un petit point insignifiant perdu dans la
nature...
Début, janvier c’est la fermeture de la chasse. J’ai redouté ce moment
où j’allais devoir a nouveau respirer sans masque à oxygène… Comme, si
une parenthèse de 4 mois se fermait. Et
j’ai été surpris… Car le temps a fait son
travail… J’étais apaisé, j’avais pris de la distance par
rapport à tout cela. Je me suis vite aperçu que j’avais quand même le
besoin de renouer le contact avec toi (d’où ma carte pour la nouvelle
année et ton anniversaire)… Pour m’aider à régler tout cela… Mais le
plus troublant je crois, c’est que je m’aperçois
que 1 an après ton départ, je t’aime toujours autant. Et avec le
recul, je pense que je suis vraiment amoureux… Est-ce que ça se soigne ?
Comment ça se soigne ?
Je pense que je peux guérir de trois manières :
1)En opérant un transfert de l’amour que
j’ai pour toi sur une autre personne…
2)Tu me dis clairement que tu m’aimes pas
3) ?
Tu dis que tu as compris mes sentiments au moment où on fixait l'heure du rendez vous dans le local de linge propre
au 1er étage, le 11/01/2008. Effectivement, j'avais prévu de te faire part
de cela lors du rendez-vous. Mais, j'en ai pas été capable. Puis, lors de
notre promenade sur la piste de ski de fond. Tu m'as mis au pied du mur. Un
mur si difficile à
franchir, plus raide que le Mont Everest. Tu m'as tendu une corde pour
arriver jusqu'à toi. J'ai un peu hésité, puis j'ai décidé, naïvement, de la saisir, ça semblait si simple, le chemin jusqu'à toi paraissait si
simple d'accès... Mais, je me suis vite rendu compte, que j'avais pas les
capacités et assez d'expérience pour
franchir un tel obstacle. Un peu, comme si la montagne disait à l'alpiniste:
"Je t'ai tendu cette corde pour voir, si tu désirais me conquérir et connaître tes sentiments réels à mon égard...
Ainsi, j'ai fait éclater au grand jour, ta passion pour moi... Mais tu vois!
Tu es incapable d'aller plus loin, de faire un pas devant l'autre, sur mes
parois glacées... Tu vas droit à l'echec, ton désir de me conquérir restera toujours un rêve! Pauvre petit
alpiniste ingénu, sans expérience."
Au fait dans la petite carte que tu m'as offerte, quand tu m'as demandé ce que signifiait
"symbiosiquement"? Est ce que cela était un indice pour me dire que tu attendais un enfant. Car la mère vit en symbiose
avec son enfant?
Je vais te donner des nouvelles de moi au travail pour changer un peu. On a
une nouvelle surveillante (Anna larodatelle), c’était ma formatrice à
l’école… Et tu sais que c'était dur… C’est elle qui m’a dit : « comment
voulez vous qu’on vous aime, si vous-même
vous vous aimez pas ? ». Je suis référent de stage. Tu imagines la
situation avec Anna comme surveillante (la stagiaire m’adore et adore son
stage mais cela me coûte beaucoup d’énergie). La surveillante est contente
car la stagiaire va faire un bon retour de stage... Et donner ainsi, une bonne
image de la maison de retraite. Une collègue de travail est tombé amoureuse de moi : mais je lui ai clairement dit
que j’avais aucun sentiment amoureux pour elle. Ca a été dur, je voulais pas la
blesser mais je pense qu’il faut pas jouer avec les sentiments des gens.
Sinon, y’a des hauts et des bas… mais Anna est une bonne surveillante,
elle a changé beaucoup de choses. Le
problème, c’est qu’on manque de personnel
qualifié et motivé… Tu veux pas revenir ?
En conclusion de cette lettre. Sache que tu
n’es pas responsable des sentiments que j’ai pour toi. Que tu n’as aucun
compte a me rendre, que je respecte ton choix d’avoir voulu garder secrète ta grossesse… Mon orgueil en a juste pris
un coup d’avoir appris cela par Erika… Et que "la factrice" de la maison
de retraite me donne de tes nouvelles au même titre qu’elle en donne aux
autres de la maison de retraite… Et ça m’a un peu vexé car j’ai de la
fierté… C’est pour cette raison sans
doute que je suis très timide… C’est plus la manière, dont j’ai appris
l’évènement que l’evènement en lui-même qui m'a fait très mal.
J’espère te revoir un jour… Tu me manques.
Bisous
Vincent BOCH |
Voilà ce que j'ai pu faire.
Note que je n'ai pas corrigé les formules "ne pas" que tu as réduite en
"pas". A toi de voir si tu veux les ajouter ou pas.
|
kr0nik
Actif


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Inscrit le: 17 Déc 2007
Messages: 963
|
Posté le: Dim Fév 22, 2009 18:20 pm Sujet du message:
Emilie, je t’écris en ce jour pour te donner de mes nouvelles. Saches tout
d’abord que j’ai un peu hésité avant d’essayer de renouer le contact
avec toi… Pourquoi ? Car j’avais peur de ta réaction, peur de perturber
ton nouvel équilibre, peur que tu m’aies oublié, peur de ton silence (même si d'après toi le
silence n'est pas l'indifférence)… J’ai franchi le pas dans le secret
espoir de me permettre d’avancer sur le plan personnel. Car même si le
temps répond à beaucoup de questions… Il ne permet pas de tout régler…
Par cette lettre, je vais aller plus loin dans l’analyse pour me permettre
de comprendre, d’avancer… Je pense qu’en exprimant par des mots mes maux (joli jeu de mot et pourtant j'habite
pas à Maux !), je vais pouvoir me libérer…
Je te remercie de m’avoir envoyé une lettre cela m’a fait très, très
plaisir (j’y croyais plus). Cela va me permettre de t’expliquer sans
passer par un intermédiaire, tout ce
que j’ai ressenti ces derniers
mois… Mais saches en préambule que
je ne te juge pas, que je ne te reproche rien, que tu n’es coupable de rien
et que je garde dans mon cœur, toujours en souvenir l'Emilie de mes stages à
la maison de retraite… L'Emilie très humaine, douce et à l’écoute…
C’est ça que j’apprécie chez toi,
je pense le plus, c’est la capacité
que tu as (avais ?) à m’écouter.
[ je fais la suite quand je reviens ]
|
kr0nik
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 18:40 pm Sujet du message:
[ Ouais bon ça a déjà été fait, j'avais pas vu, donc j'termine pas ]
|
gokun_33
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Localisation: Devant la porte de l'âme alchimique
|
Posté le: Dim Fév 22, 2009 18:50 pm Sujet du message:
C'est presque aussi pire que moi lol .
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

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vince le chat
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 19:33 pm Sujet du message:
Sincèrement merci de m'avoir aidé... J'ai honte de faire autant de fautes...
Si vous en voyez encore:
HELLLO!
Emilie, je t’écris en ce jour pour te donner de mes nouvelles. Sache tout
d’abord que j’ai beaucoup hésité avant d’essayer de renouer le contact
avec toi… Pourquoi ? Car j’avais peur de ta réaction, peur de perturber
ton nouvel équilibre, peur que tu m’aies oublié, peur de ton silence
(même si d'après toi le silence n'est pas l'indifférence)… J’ai franchi
le pas dans le secret espoir de me permettre d’avancer sur le plan
personnel. Car même si le temps répond à beaucoup de questions… Il ne
permet pas de tout régler… Par cette lettre, je vais aller plus loin dans
l’analyse pour me permettre de comprendre, d’avancer… Je pense qu’en
exprimant par des mots mes maux (joli jeu de mot et pourtant j'habite pas à
Maux !), je vais pouvoir me libérer…
Je te remercie de m’avoir envoyé une lettre cela m’a fait très, très
plaisir (j’y croyais plus). Cela va me permettre de t’expliquer sans
passer par un intermédiaire, tout ce que j’ai ressenti ces derniers mois…
Mais sache en préambule que je ne te juge pas, que je ne te reproche rien,
que tu n’es coupable de rien et que je garde dans mon cœur, toujours en
souvenir l'Emilie de mes stages à la maison de retraite… L'Emilie très
humaine, douce et à l’écoute… C’est ca que j’apprécie chez toi, je
pense le plus c’est la capacité que tu as (avais ?) à m’écouter.
Pour commencer donc, je trouve que cette année 2008 est passée très vite…
Un an déjà… Au mois de Janvier : ton départ !… Un drame personnel
pour moi… Un drame que j’ai du mal à comprendre… Tellement
irrationnel… J’ai jamais ressenti cela pour quelqu’un … Mais sur le
coup, je voyais juste cela comme de la tristesse du fait que je
t’appreciais beaucoup. Mais, vite avec un peu de recul, je me suis rendu
compte que de manière inconsciente, de manière refoulée, inavouée :
j’étais amoureux de toi… Je ne vois que cette explication… Même, si
j’ai été triste, je n’ai pas ressenti avec une telle intensité, le
départ d’autres personnes… Aujourd’hui, j’ai encore du mal à
l’admettre comme si j’avais peur d’aimer… Le plus dur, c'est cette
incapacité qui était (est ?) la mienne à lutter contre cette passion…
Peut-être car je l’avais trop longtemps maîtrisée, controlée, un peu
comme un dompteur qui dresse et maîtrise ses lions à l'abri des regards,
jusqu’au jour où il se fait dévorer quand un décide de s’échapper…
Est-ce que le fait que j’étais (je suis ?) amoureux de toi (de manière
inavouée, refoulée), fait que mon regard sur toi était faussé ? Je ne
pense pas non. Car, je pense que je suis tombé amoureux de toi, car tu
avais des qualités qui m’ont interpellé. Notamment des qualités
humaines… Et aussi le fait que j’avais l’impression que tu avais une
grande capacité d’écoute et d’analyse… Et sur certains points, je me
sentais proche de toi…Peut-on parler d'âmes soeurs?
Ton départ à donc réveillé tout ça… D’où ce violent trouble en
moi… Je me souviens de ce jour, où j'étais en congé et que je suis allé
à la maison de retraite pour te proposer de te raccompagner à Albertville.
J'étais déjà amoureux de toi à ce moment, mais je ne me l'avouais pas...
Je ne comprenais pas ce qui me poussait à faire cela?
Après ton départ, on s’est vus le jour de ton pot à la salle des fêtes.
Je ne t’ai pas parlé de la soirée (et toi non plus)… Si juste quand je
fermais la porte à la fin. Puis, on s’est revus une fois à la maison de
retraite, quand on est allé faire une promenade sur la piste e ski de fond
(horrible souvenir, où j’ai pour la première fois admis à moi-même et a
toi, que j’avais des sentiments à ton égard). Puis on s’est vus une fois
à Sandrineville (où j’ai adoré le restaurant avec les deux vieux qui
aimaient rien…). Et enfin la terrible nuit à Annokiastoski (où, je suis
parti à l’improviste à Annotikoski, avec le terrible dénouement que tu
connais).
Ensuite, on s’est téléphonés, envoyés des SMS… Je te téléphonais une
fois par mois, pour garder le contact. Durant cette période, j’ai beaucoup
cogité… Tu me manquais… Et j’ai compris que tu avais des problèmes
relationnels avec « un pervers narcissique ». Et moi je t’ai dit que
j’avais aussi des problèmes relationnels (mais moi c’est plus avec
l’humanité tout entière).
Puis, début juillet, alors que j’allais super bien, (nouveau surveillant
à la maison de retraite. Je voulais en profiter pour plus m’affirmer…),
lors d’un entretien téléphonique abrégé, suivi d’un message sur mon
portable me disant que tu avais eu un malaise… je me suis beaucoup
inquiété… J’ai pensé à une hypoglycémie, chute de tension, et aux
ondes électro-magnétiques des portables… Et j’ai plus eu de
nouvelles ! J’ai pensé que t’avais peut-être eut un grave problème…
Et j’ai pas arrêté de te téléphoner mais ton téléphone était
éteint… Un jour il a sonné mais t’as pas répondu… J’en ai conclu
que tu voulais plus me voir, ni me parler… Même si cela m’était
difficile, je respectais ton choix…
La suite tu la connais… Un jour en faisant les douches avec Valerie, j’ai
appris que tu avais accouché. Ca a été un choc… Je me suis repassé tout
le film dans ma tête en me disant que c’était ça l’élément qui me
manquait… Les jours suivants, je t’ai laissé un message et un SMS…
Puis, je suis tombé en dépression nerveuse avec des idées noires… Je
vais pas rentrer dans les détails car ça sert à rien et comme dit
l’expression : « ce qui ne tue pas rend plus fort ». Tu as demandé à
"la factrice" de la maison de retraite de me parler (la première tentative à
été un échec mais je vais pas rentrer dans les détails non plus). Puis,
j’en ai voulu à Zanellatofski et toute sa bande de commères… Le bruit a
couru que j’étais le père de l’enfant, puis que si j’avais été le
père j’aurais demandé un test génétique (Elles se sont faits des films
ces pauvres folles, j’ai su cela beaucoup plus tard, car je me suis coupé
du monde pendant cette période). Je suis tombé bas, très bas, pas seulement
à cause de cela, mais aussi à cause de l'ambiance étrange à la maison de
retraite avec M. Roquefort, le fait que j'ai beaucoup travaillé et que je
suis tombé dans plusieurs pièges (notamment un repas où j'ai été invité
par Marie christina sans savoir que c'était chez M. Roquefort)…
J’ai réussi à me relever doucement… Mon objectif c’était
l’ouverture de la chasse, début septembre… Un peu comme si j’attendais
une bouteille d’oxygène pour sortir du coma. J’ai décrit mes symptômes
à Sandra… Elle m’a dit « fais attention ça ressemble à une
dépression »… Car fin Août, j avais même plus le goût d’aller en
montagne… J'avais le teint blanc en plein été... Les yeux rouges par
manque de sommeil... J’ai décidé après discussion avec "la factrice" de
la maison de retraite, de ne pas essayer de renouer le contact avec toi, de
laisser le temps faire son travail.
Début septembre, j’ai été en congés 15 jours pour l'ouverture…
J'attendais ce moment avec impatience (pour me refaire une santé physique et
mentale)... J'ai jamais été en aussi mauvaise forme physique ... Le
médecin m'a donné des corticoîdes et un traitement pour mieux respirer...
J’étais content de ressortir à nouveau (la première sortie à été très
difficile)… La chasse comme masque à oxygène m’a permis de reprendre
goût à la vie. Les mois sont passés vite (septembre, octobre, novembre,
décembre)… J'ai pris de la distance par rapport à tout cela... Du sommet
de la "Dent du Villard" la maison de retraite n'est qu'un petit point
insignifiant perdu dans la nature...
Début, janvier c’est la fermeture de la chasse. J’ai redouté ce moment
où j’allais devoir a nouveau respirer sans masque à oxygène… Comme, si
une parenthèse de 4 mois se fermait. Et j’ai été surpris… Car le temps
a fait son travail… J’étais apaisé, j’avais pris de la distance par
rapport à tout cela. Je me suis vite aperçu que j’avais quand même le
besoin de renouer le contact avec toi (d’où ma carte pour la nouvelle
année et ton anniversaire)… Pour m’aider à régler tout cela… Mais le
plus troublant je crois, c’est que je m’aperçois qu'un an après ton
départ, je t’aime toujours autant. Et avec le recul, je pense que je suis
vraiment amoureux… Est-ce que ça se soigne ? Comment ça se soigne ?
Je pense que je peux guérir de trois manières :
1)En opérant un transfert de l’amour que j’ai pour toi sur une autre
personne…
2)Tu me dis clairement que tu m’aimes pas
3) ?
Tu dis que tu as compris mes sentiments au moment où on fixait l'heure du
rendez vous dans le local de linge propre au 1er étage, le 11/01/2008.
Effectivement, j'avais prévu de te faire part de cela lors du rendez-vous.
Mais, j'en ai pas été capable. Puis, lors de notre promenade sur la piste de
ski de fond. Tu m'as mis au pied du mur. Un mur si dificile à franchir, plus
raide que le Mont Everest. Tu m'as tendu une corde pour arriver jusqu'à toi.
J'ai un peu hésité, puis j'ai décidé, naïvement, de la saisir, ça
semblait si simple, le chemin jusqu'à toi paraissait si simple d'accès...
Mais, je me suis vite rendu compte, que j'avais pas les capacités et assez
d'expérience pour franchir un tel obstacle. Un peu, comme si la montagne
disait à l'alpiniste: "Je t'ai tendu cette corde pour voir, si tu désirais
me conquérir et connaître tes sentiments réels à mon égard... Ainsi, j'ai
fait éclater au grand jour, ta passion pour moi... Mais tu vois! Tu es
incapable d'aller plus loin, de faire un pas devant l'autre, sur mes parois
glacées... Tu vas droit à l'echec, ton désir de me conquérir restera
toujours un rêve! Pauvre petit alpiniste ingénu et sans expérience. Tu me
fais presque de la peine..."
Au fait dans la petite carte que tu m'as offerte, quand tu m'as demandé ce
que signifiait "symbiosiquement"? Est ce que cela était un indice pour me
dire que tu attendais un enfant. Car la mère vit en symbiose avec son enfant?
Je vais te donner des nouvelles de moi au travail pour changer un peu. On a
une nouvelle surveillante (Anna), c’était ma formatrice à l’école… Et
tu sais que ç'était dur… C’est elle qui m’a dit : « comment voulez
vous qu’on vous aime, si vous-même vous vous aimez pas ? ». Je suis
référent de stage. Tu imagines la situation avec Anna comme surveillante
(la stagiaire m’adore et adore son stage mais cela me coûte beaucoup
d’énergie). Une collègue de travail est tombé amoureux de moi : mais je
lui ai clairement dit que j’avais aucun sentiment amoureux pour elle. Ca a
été dur, je voulais pas la blesser mais je pense qu’il faut pas jouer avec
les sentiments des gens. Sinon, y’a des hauts et des bas… mais Anna est
une bonne surveillante, elle a changé beaucoup de choses. Le problème
c’est qu’on manque de personnel qualifié et motivé… Tu veux pas
revenir ?
En conclusion de cette lettre. Sache que tu n’es pas responsable des
sentiments que j’ai pour toi. Que tu n’as aucun compte a me rendre, que
je respecte ton choix d’avoir voulu garder secrète ta grossesse… Mon
orgueil en a juste pris un coup d’avoir appris cela par Sandra… Et que la
secrétaire de la maison de retraite me donne de tes nouvelles au même titre
qu’elle en donne aux autres de la maison de retraite… Et ça m’a un peu
vexé car j’ai de la fierté… C’est pour cette raison sans doute que je
suis très timide… C’est plus la manière dont j’ai appris la
l’evènement que l’evènement en lui-même qui m'a fait très mal.
J’espère te revoir un jour… Tu me manques.
Bisous
Dernière édition par vince le chat le Dim Fév 22, 2009 20:58 pm; édité 4 fois
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Invité
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 19:54 pm Sujet du message:
Quelle syntaxe Gokun!
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Lyriss
Habitué(e)

Sexe: 
Inscrit le: 20 Mar 2008
Messages: 10770
Localisation: Grenoble
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 20:26 pm Sujet du message:
ta lettre est correcte.
En revanche, on a du mal a bien saisir son but.
Est-ce reconquérir la demoiselle ? (au quel cas la lettre est bien trop
sèche, solennelle, mélancolique et avare en flatteries)
Ou est-ce juste une mise au point, une sorte d'exutoire a ton propre malaise ?
On notera quand même un sévère manque de fantaisie dans la forme.
|
Eponine
Madame Casse-Pieds

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Messages: 13631
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Posté le: Dim Fév 22, 2009 20:37 pm Sujet du message:
J'ai plutôt eu l'impression qu'il voulait faire le point sur l'année
écoulée, sur les différentes leçons qu'il avait tiré des événements, sa
façon d'interpréter les choses.
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Invité
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Posté le: Lun Fév 23, 2009 14:16 pm Sujet du message:
L'amour est compliqué. Vraiment compliqué. En voyant ce genre de Topic, je
me complais dans mon célibat.
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vince le chat
Membre


Inscrit le: 18 Déc 2007
Messages: 177
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Posté le: Lun Fév 23, 2009 15:21 pm Sujet du message:
Citation: | J'ai plutôt eu l'impression qu'il voulait faire le point sur
l'année écoulée, sur les différentes leçons qu'il avait tiré des
événements, sa façon d'interpréter les choses. |
C'est çela... Une lettre pour lui dire ce que j'ai vécu et ressenti.
Merci a tout ceux et celle qui m'ont aidés pour corriger cette lettre
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