dgé
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Posté le: Ven Jan 16, 2009 00:29 am Sujet du message: Manzoni Les fiancés
que pensez vous de ce livre il est semble t-il un classique de la littérature
italienne j'aimerais votre avis merci
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alcibiade
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Posté le: Ven Jan 16, 2009 17:03 pm Sujet du message:
Manzoni est en effet un écrivain italien important, puisqu'on le trouve dans
des anthologies de littératue italienne, voire mondiale. Personnellement, je
ne porte pas d'avis dessus, n'en ayant lu que quelques extraits.
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VACVVS
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Posté le: Ven Jan 16, 2009 17:04 pm Sujet du message:
Encore un classique que personne ne lit.
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alcibiade
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Posté le: Ven Jan 16, 2009 17:11 pm Sujet du message:
Il faut dire qu'il y a tellement de ces classiques.
hs: Ta citation d'Aristote m'a bien fait rire.
hs bis: tes articles sur les traductions d'Homère sont passionants.
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Ceci
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Posté le: Dim Jan 18, 2009 20:28 pm Sujet du message:
Je dois avouer que Manzoni a écrit une œuvre fondamental de la littérature
italienne, en considérant aussi l’importance que Les fiancés a eu sur la langue italienne.
Il s’agit d’un roman très précis du point de vue de la recherche
historique. En effet, la description des faits historiques se base sur les
sources: Storia di Milano de
Verri, Historia Patria de Ripamonti,
un livre (je ne me souviens plus le titre) sur l’économie et sur la
statistique de Melchiorre Gioia et beaucoup d’autres; dans le roman il y a
une référence continue aux dispositions de loi de l’époque.
En outre, beaucoup de personnages sont historiques (L’Innominato, la Monaca
di Monza, Federico Borromeo…).
Les descriptions des lieux, des situations et des personnages surtout
sonttoujours minutieuses, mais j’ai remarqué un manque de modernité.
Pour mieux me faire comprendre je vais prendre l’exemple de Lucia, une des
protagonistes: elle représente l’innocence et le modèle féminin diffusé
par une culture catholique. Bien, dans un autre roman historique italien
écrit en 1857 (Les confessions d’un
italien de Nievo) on peut, au contraire, remarquer la présence d’un
personnage, la Pisana, très moderne, qui exprime toute sa féminité.
Je ne partage non plus la conception chrétienne du monde, qui peut être
brièvement résumée dans la fois dans la providence, même si j’admets
volontiers d’apprécier « l’idéologie religieuse » du roman: Manzoni
préfère une Eglise militante, de l’esprit combatif.
Enfin, je n’aime pas beaucoup l’auteur, parce que j’ai lu une
correspondance entre Manzoni et sa dernière fille, et je me souviens d’un
portrait très égoïste de l’écrivain.
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