Citation du Jour

oeildenuit · Posté le: Mar Mar 10, 2009 23:09 pm Sujet du message:

Je ne te connais pas miosotys mais tu m'as l'air cool.
Dommage que ta signature soit si affreuse. Tu es gay ?

Invité · Posté le: Mar Mar 10, 2009 23:26 pm Sujet du message:

Lyriss · Posté le: Mar Mar 10, 2009 23:33 pm Sujet du message:

Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! - A Einstein

GROLUX · Suprème actif Inscrit le: 20 Nov 2007 Messages: 4876

"Le libre arbitre des hommes consiste à choisir la femme qui décidera à leur place."
"L'empire des anges"

oeildenuit · Posté le: Mer Mar 11, 2009 00:18 am Sujet du message:

Méphistophélès · Suprème actif Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 4299

Moi je les trouve un peu pédé.

Gelmah de Rothmir · Posté le: Mer Mar 11, 2009 12:18 pm Sujet du message:

"La liberté ce n'est pas faire ce que l'on veur mais ce que l'on doit" Pierre Bottéro

MayB · Actif Sexe: Inscrit le: 26 Fév 2009 Messages: 567

Rixehoney · Posté le: Mer Mar 11, 2009 14:18 pm Sujet du message:

Méphistophélès · Suprème actif Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 4299

C'est précisément toute la qualité stylistique de cette phrase: de même que le mot "mort" est ici employé, syntaxiquement parlant, dans un sens duratif - "commencer à mourir" -, de même le concept de mort devient une action durative. Le mot voit subitement sa signification s'altérer au contact de la phrase, il est porteur d'une valeur nouvelle, et cette valeur fait sens. C'est tout le pouvoir du langage que d'offrir un regard sur le monde qui échappe aux lois de la physique, de la logique et de la vraisemblance. La mort ne peut pas exister simultanément à la vie, il s'agit somme toute d'une question de définition, mais dans la sphère du discours elle le peut. Le concept de mort, dans cette phrase, est envisagé d'un point de vue subjectif: la mort, c'est l'angoisse que ressentent ceux qui vivent à l'idée qu'il puisse exister une fin à leur existence, image d'une mort progressive qui est montée de l'appréhension, figuration de l'ineluctable et de la non durée des choses. Il y a une pensée très intéressante de Freud qui présente l'homme comme incapable de se représenter sa propre mort: ce qui caractérise l'homme et dans le même temps est la condition première de son épanouissement, c'est le sentiment de sa propre immortalité.

Le paradoxe rendu par cette phrase, s'il n'a rien de bouleversant, me semble suggestif et efficace. Ton commentaire manque un peu de subtilité.

Lyriss · Posté le: Mer Mar 11, 2009 16:36 pm Sujet du message:

En fait, mon commentaire est volontairement étriqué car je déteste ce genre de citations mêlant allégrement mort et vie. Qui n'apportent rien a part quelques jouissances mélancolique aux esprits chagrins.

Sinon je suis entièrement d’accord avec toi, et c’est aussi précisément pour ces raisons que j’ai toujours été contre l’approche par le prisme de la logique platonicienne du langage. Que je trouve terriblement restrictive et fondamentalement fausse.

Gelmah de Rothmir · Posté le: Mer Mar 11, 2009 17:50 pm Sujet du message:

Je ne savais pas qu'une jouissance puisse être "mélancolique" qui implique l'idée de spleen, d'ennui donc de non-Jouissance

Lyriss · Posté le: Mer Mar 11, 2009 18:03 pm Sujet du message:

C'est justement le principe de la mélancolie ...

Méphistophélès · Suprème actif Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 4299

Tiens, j'en ai une très belle:

Fini, c'est fini, ca va finir, ca va peut-être finir. Les grains s'ajoutent aux grains, et un jour, c'est un tas. Un petit tas. L'impossible tas. (il me semble que c'est le début de Fin de partie)

Et dans la même optique, un extrait de Malone meurt:

Le brouillard se renoua, et le sens de l'absence, et les captifs se reprirent à chuchoter chacun à part soi; et ce fut comme si rien ne s'était passé ni ne se passerait jamais.

La Bête · Posté le: Mer Mar 11, 2009 20:26 pm Sujet du message:

les bons à rien sont capables de tout Dicton, dans Goupi Mains Rouges, film de Jacques Becker d'après le roman de Pierre Véry

Invité · Posté le: Mer Mar 11, 2009 22:10 pm Sujet du message:

Invité · Posté le: Mer Mar 11, 2009 22:11 pm Sujet du message:

"On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux."

Le petit Prince - Saint-Exupéry

Tellement connu, mais tellement beau. Papillon

Méphistophélès · Suprème actif Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 4299

Il doit manquer le "ne" explétif: on ne voit bien. Je suis décidément pas fan du Petit Prince, je trouve ça un peu facile.

La Bête · Posté le: Jeu Mar 12, 2009 09:26 am Sujet du message:

je crois que le Petit Prince n'a pas vraiment d'autre vocation.
tout le monde peut le comprendre, message grand public, St Ex aurait pu être le réal d'un film d'animation.

(venant de moi, cette phrase n'est absolument pas méprisante, est-il besoin de le souligner)

Méphistophélès · Suprème actif Inscrit le: 10 Sep 2006 Messages: 4299

Nous savons tous ici que tu es le mépris incarné: tu es la Bête, tu es le Mâle.

Rien à voir mais je suis pris d'un doute: je ne suis pas sûr finalement que ce "ne" soit explétif, car s'il n'exprime pas une négation, il exprime cependant une restriction. Bref, HS complet.

A propos d'un critique littéraire qui commente son oeuvre: Combien de choses ce jeune homme me fait dire auxquelles je n'avais jamais songé...