| Félixlechat Membre
 
  
 
 
 
 Inscrit le: 23 Déc 2006
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                le vent deploie ses serres Posté le: Lun Oct 27, 2008 21:46 pm    Sujet du message: comptine d'un jour qui ne viendra pas le long de la jetée, je m'écorche
 ensanglante l'ombilic  VAGUES
 je suis pétrolifère tu-vois
 je gaze le serin et ses gazouillis
 je suis la chape du saint pierre
 j'esquisse de l'ombre
 
 aussi,
 aime-moi sans!
 aime le saltinbanque et ses zorros
 charie la vague et le gras pour
 il y a des ans qui démantelle l'encens des cours..
 concubine  de souffre sur l'imagerie  gargarisante
 sur des avec pour
 sur des contusions encadrées
 sur des bleus à la craie posés
 dans l' boudoir des femmes assénnées
 je suis inorgasmique Sans encablure
 je navigue dans la peur et sans bravoure
 ma fierté est sans porte
 allelluhia
 j'ai bourlingué et tu sais je vous aime
 pluriel assiégé
 autant sachez que l'idiôme est porte
 qu'entrebaille l'inconditionnelle médisance
 et des factions et des factions
 pour graisser le tir
 sur nos âmes posées
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		| K Suprème actif
 
  
  
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                Je prie ceux qui ont déjà eu l'occasion de lire ceci de m'excuser, mais une
fois encore, je trouve ce texte de circonstance : Posté le: Lun Nov 03, 2008 13:53 pm    Sujet du message: 
 
 
 Il est, en l’artisan, un don indéniable
 Celui de fabriquer ; d’assembler bout à bout
 Les pièces séparées, les morceaux improbables
 En une idée commune pour créer un tout
 
 Cependant le poète n’est pas le faiseur ;
 La flamme poétique, la pulsation
 Illuminant les mots d’une ardente lueur
 Désertent l’assemblage vide de passion.
 
 Ta poésie du rien, poète novateur,
 Ne m’est pas apparue, ou alors bien trop peu
 Comme habitée par l’âme, scintillante chaleur,
 D’une vraie poésie ; son fondement est creux.
 
 Aussi cessez de voir, toi et tous tes pareils,
 L’illumination dans chaque nouveauté
 Et de vomir partout vos œuvres fatiguées
 Au chant artificiel qui déchire l’oreille.
 
 Voilà ce que je vois. Un mouvement s’éveille
 De poésie nouvelle et d’art alambiqué ;
 Alors ami Felix, ton forfait perpétré,
 Poète caquetant, retourne à ton sommeil.
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