Ozimandias
Banni(e)
Inscrit le: 21 Aoû 2006
Messages: 750
Localisation: Rien.
|
Posté le: Lun Oct 06, 2008 19:40 pm Sujet du message: La pensée non formelle, qu'en pensez vous ?
J'aborde ce sujet à partir de l'intervention de Mandos (qui je le pense ne
l'avais pas conçu pour cela à la base, mais il est préférable de faire
fructifier et rebondir un sujet plutôt que de le laisser dépérir).
Par chance, pour nous sauver de la médiocrité, nous libérer des
carcans, nous pourrons toujours, grâce à Ozimandias, avoir recours à la
philosophie non-scolaire.
La philosophie non scolaire, la philosophie qui dit non, refuse d'utiliser les
mots dans le sens que leur donnent les bataillons poussiéreux, cacochymes et
j'en passe, des académies engoncées dans leurs vieilleries d'école.
La philosophie non scolaire refuse de reconnaître un sens restreint et
étroit de connecteurs logiques aux termes "donc", "en effet", "c'est
pourquoi"...
D'une manière générale, la philosophie non scolaire considère qu'il faut
penser par soi-même, c'est à dire en refusant tous ces obstacles à
l'épanouissement de la pensée que constituent le sens des mots, l'ordre des
idées, la syntaxe, le langage, toutes choses qui ne pourraient que mettre la
pensée du philosophe non scolaire en contact avec l'esprit chagrin,
embêtant, étriqué, du philosophe scolaire.
La question qui se pose ici est d'après moi la suivante :
La pensée scolaire est-elle d'un formalisme trop poussé
?
Cela demande de réfléchir bien entendu sur différents points, tel que :
-l'utilité, l'efficacité et les limites d'un formalisme
--> le besoin réel d'un formalisme à coupler avec son origine
-Qu'est-ce que la pensée scolaire ?
--> Est-ce une politique ? Une impasse ? Est-ce un formalisme, dans ce cas
quel formalisme, correspond-t-il aux attentes ?
Et tout autre axe de recherche sujet à réflexions construite.
|
Lyriss
Habitué(e)

Sexe: 
Inscrit le: 20 Mar 2008
Messages: 10770
Localisation: Grenoble
|
Posté le: Lun Oct 06, 2008 20:59 pm Sujet du message:
Le problème de l'assimilation de la pensée des auteurs chez les jeunes
étudiant en philo, c'est qu'elle est si fine, si profonde, si puissante
qu'elle devient un référent inconscient, un raille directeur exclusif, un
carcan pour la pensé libre, car il est très difficile de voir les
différents chemins de réflexions possible lorsque une pensée y apporte,
toute cuite, une réponse évidente, limpide et clair.
C'est pourquoi je vois les étudiants en philo comme des techniciens de la
pensée des auteurs, plus que des penseurs.
Certains arrivent a développer une pensé originale, mais ce n'est
certainement pas le cas de la majorité, la plupart d'ailleurs sont simplement
con, condescendant et péremptoire, je n'ai réussi a tenir que deux ans dans
l'ambiance de la fac de philo, les rendez-vous intellectuel, ou on ce prend
pour un dandi parisien à jouer d'esprit autour d'un vers de thé m'horripile
au plus haut point.
La plupart font de la philo pour le prestige, et l'étiquette "intelligence",
car au fond, ils savent qu'ils en sont fondamentalement déficients.
(Cette vision de l’étudiant en philo n’engage que moi, et n’est le fait
que de ma propre expérience, en temps et en lieux restreint)
|
GROLUX
Suprème actif


Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
|
Posté le: Mar Oct 07, 2008 06:38 am Sujet du message:
Lyriss a
écrit: | autour d'un vers de
thé |
Connais pas cet auteur moi ...
|
Ozimandias
Banni(e)
Inscrit le: 21 Aoû 2006
Messages: 750
Localisation: Rien.
|
Posté le: Mar Oct 07, 2008 18:37 pm Sujet du message:
Le point de vu que développe Lyriss est que la philosophie telle qu'elle est
apprise prend la pensée des élèves dans un moule (formel) à cause de la
"puissance" des idées des grands auteurs.
--> On obtient donc un "technicien de la pensée".
Je me demande à titre personnel si les grands auteurs développent des idées
aussi puissantes ou si ce ne serait pas plutôt le fait qu'à la base les
individus sont extrêmement mauvais ?
Car je trouve pas mal de philosophes peu puissants (voir mauvais). Et ceux qui
sortent du lot ne sont pas surpuissants il faut bien l'avouer, ils sont bons.
Il faudrait donc motiver les individus de base à penser, lourde affaire. Pour
obtenir des résultats, mais qui veux des résultats dans cette matière ?
|