Poésie romantique, morceaux choisis...


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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:36 pm    Sujet du message: Poésie romantique, morceaux choisis...
"Disparaître loin, m’évanouir, me dissoudre et oublier
Ce que toi, ami des feuilles, tu n’a jamais connu,
Le souci, la fièvre, le tourment d’être
Parmi les humains qui s’écoutent gémir"

«Dans le noir, j’écoute ; oui, plus d’une fois
J’ai été presque amoureux de la Mort,
Et dans mes poèmes je lui ai donné de doux noms,
Pour qu’elle emporte dans l’air mon souffle apaisé ;
à présent, plus que jamais, mourir semble une joie...»
«La vie d'un homme d'une certaine valeur est une continuelle allégorie.»

John Keats, Ode à un rossignol, début 19e
Poète anglais, né à Moorfield, près de Londres, le 29 octobre 1795, mort à Rome le 23 février 1821

«Ce que l'imagination saisit comme beauté doit être la vérité.»
«Brillante étoile, que n'ai-je ta constance ?»
«Rien ne devient réel tant que l’expérience n’en a pas été faite... un proverbe ne devient un proverbe que lorsque ta vie l’a illustré.»

L'épitaphe qui repose sur sa tombe :
"Ici repose celui dont le nom était écrit dans l'eau"
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:37 pm    Sujet du message:
"Le génie et la nature ont conclu une alliance éternelle : ce que le premier promet, la seconde l'accomplit certainement."
"Le temps est l'ange de l'homme."
"La poésie est la branche la plus noble de la magie et l'homme isolé est incapable de s'élever jusqu'à la magie. Mais chaque fois que l'aspiration humaine agit conjointement avec l'esprit humain, la puissance magique se manifeste."
"Celui-là seul connaît l'amour qui aime sans espoir."
"Tremblez devant l'esclave quand il brise sa chaîne."
"Les paroles sont toujours plus audacieuses que les actes."
"La fantaisie est un perpétuel printemps."

"Un jeune général qui a besoin d'une victoire livre souvent sans motif mainte bataille sanglante. L'avantage d'un général éprouvé, c'est qu'il n'est pas obligé de combattre pour montrer au monde l'art de vaincre." extrait de Don Carlos

Johann Friedrich von Schiller, poète et écrivain allemand. Né le 10 novembre 1759 à Marbach, Wurtemberg, décédé le 9 mai 1805 à Weimar.
Il a, parait il, composé pour l'Ode à la joie de Beethoven..

Voui...après recherches, voilà ce que je trouve :

L'Ode à la joie — appelé également hymne à la joie — est un poème de Friedrich von Schiller, surtout connu comme pièce chantée du quatrième et dernier mouvement de la neuvième symphonie de Beethoven. L'Ode à la joie est l'hymne officiel de l'Union européenne. Son titre original est : Ode an die Freude.

Ce poème est considéré comme une ode exaltant la fraternité humaine, de portée internationaliste[1] (« Tous les hommes deviennent frères »). Il célèbre l’humanité réconciliée avec son Dieu créateur dans la joie de la délivrance des péchés. Ainsi, dans un monde meilleur, Dieu récompensera les créatures :

Souffrez pour un monde meilleur !
Là haut, au-delà de la voûte étoilée
Un Dieu puissant vous récompensera.

pour le texte entier : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ode_%C3%A0_la_joie
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:37 pm    Sujet du message:
Le lac

Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges
Jeter l'ancre un seul jour ?

Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s'asseoir !

Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;
Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.

Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos,
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,
Suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !

« Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.

« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m'échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : « Sois plus lente » ; et l'aurore
Va dissiper la nuit.

« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »





Alphone de Lamartine, Méditations poétiques. Extrait, 9 premières strophes.....
Poète français...Né à Mâcon le 21 octobre 1790
Décédé à Paris le 28 février 1869

« Je suis concitoyen de toute âme qui pense ; la vérité, c'est mon pays »

«Celui qui sait attendrir sait tout.»

«La France est une nation qui s'ennuie.»

«La plus belle attitude de l’homme c’est de se tenir debout devant ses semblables, à genoux devant Dieu.»

Biographie :
Poète romantique dans toute la splendeur de la vanité comme de la beauté de ses vers, Alphonse de Lamartine est entré au Panthéon des hommes de lettres de son vivant. Après une enfance passée dans la région de Mâcon, Alphonse de Lamartine entame une carrière littéraire après quelques années de désoeuvrement. Il entre à l'Académie française en 1829 et, à la suite d'un voyage effectué en Orient pour se consoler de la perte de sa fille, Lamartine se lance dans la politique, laissant sa foi de côté. D'abord monarchiste, il se rallie ensuite à la République de 1848. Quand il abandonne ses habits de politicien, Lamartine redevient le poète lyrique aux élans parfois exagérés. Plaçant le 'moi' au centre de son art, s'inspirant d'un amour malheureux vécu lors d'une saison aux thermes, Lamartine écrira ses plus beaux vers avec "Le Lac". "Un seul être vous manque ..." deviendra une citation référence. Ses 'Méditations poétiques' sont l'objet d'admiration de la nouvelle génération de poètes. Mais l'échec retentissant aux élections présidentielles met définitivement fin à sa carrière. Pauvre et oublié de tous, Lamartine meurt en 1869, laissant derrière lui une oeuvre lyrique témoignant de l'esprit de l'homme romantique. source : http://www.evene.fr/
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:39 pm    Sujet du message:
«Le désir non suivi d'action engendre la pestilence.» Confused ça dépend les désirs non!

«L'aigle ne perdit jamais plus de temps que lorsqu'il consentit à recevoir les leçons du corbeau.» Confused n'importe quoi Confused

«Si le soleil et la lune se mettaient à douter, ils s’éteindraient sur-le-champ.» Confused j'aimerais déjà bien les voir être sûrs d'eux! :loool:

«Une même loi pour le lion et pour le boeuf, c'est l'oppression.»

«L'amour et l'harmonie s'unissent,
S'enlaçant autour de nos âmes,
Tandis que nos branches se mêlent
Et que nos racines se joignent.»

« Voir le monde dans un grain de sable
Le ciel dans une fleur sauvage
Tenir l'infini dans la paume de ta main
L'éternite dans l'heure qui vient »

William Blake. Poète, peintre, écrivain anglais. Né à Londres le 28 Novembre 1757
Décédé à Londres le 12 Août 1827
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:41 pm    Sujet du message:
«Le pouvoir se manifeste beaucoup plus facilement dans la destruction que dans la création.»
«Notre vrai malheur, pourtant, N'est pas ce que les ans nous volent, Mais ce qu'ils laissent en partant.»
«N'ai-je pas raison de me lamenter sur ce que l'homme a fait de l'homme ?»

William WordsWorth. Poète anglais. Né à Cockermouth le 07 avril 1770
Décédé à Ridal Mount le 23 avril 1850

voici le seul poème traduit que j'ai trouvé, moi je m'attelerais pas à la tâche!

Au coucou.

Joyeux nouveau venu ! me réjouis-je de t’entendre
Gentil Coucou, t’appellerais-je oiseau,
Ou seulement une voix tendre
Qui vient jouter avec l’écho ?

Tandis que suis gisant sur la pelouse verte
J’entends ta voix qui deux fois fait coucou,
Alerte et toujours plus alerte,
De près, de loin, on ne sait d’où.

Bien qu’avec le vallon ne causant, c’est notoire,
Que du printemps, des fleurs et du soleil,
Tu m’apportes toute une histoire
D’un songe… ou plutôt d’un réveil.

Sois trois fois bien-venu ! favori de la terre !
Vois-tu pour moi tu n’es pas un oiseau,
Mais une voix, mais un mystère
Qui happe mes sens à nouveau ;

Comme en ces jours lointains où j’étais à l’école,
Lorsque ce cri : Coucou ! coucou ! coucou !
Me faisant perdre ma boussole
Pour toi courrais le guilledou.

Pour te trouver souvent j’ai perdu patience…
À travers bois toi tu m’apparaissais
Toujours à l’état d’espérance,
Toujours entrevu – vu jamais !

Et je t’écoute encore sur la pelouse verte
Et je bénis toujours ta voix Coucou !
Tandis que ma mémoire alerte
Avec mon passé fait joujou.

Oh ! bienheureux oiseau ! quand s’entend ton cantique,
Notre “ Ici bas ” par lui rendu joyeux,
Redevient un palais féérique,
Et nous pouvons rêver des cieux !
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:43 pm    Sujet du message:
Trois élements partageaient donc la vie qui s'offrait alors aux jeunes gens : derrière eux un passé à jamais détruit, s'agitant encore sur ses ruines, avec tout les fossiles des siècles de l'absolutisme. Devant eux l'aurore d'un immense horizon, les premières clartés de l'avenir ; et entre ces deux mondes....quelques chose de semblable à l'Océan qui sépare le vieux continent de la jeune Amérique, je ne sais quoi de vague et de flottant, une mer houleuse et pleine de naufrages, traversée de temps en temps par quelque blanche voile lointaine ou par quelque navire soufflant une lourde vapeur ; le siècle présent, en un mot, qui sépare le passé de l'avenir, qui n'est ni l'un ni l'autre et qui ressemble à tous deux à la fois, et où l'on ne sait, à chaque pas qu'on fait, si l'on marche sur une semence ou sur un débris....

Musset (1810 - 1957), La confession d'un enfant du siècle
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 20:44 pm    Sujet du message:
À Werther,

Tu te risques donc, ombre tant pleurée,

Une fois encore à la lumière du jour,

Tu viens à moi par ces prés fleuris à neuf

Sans du tout redouter mon regard.

Il semble que tu vives dans le matin

Quand la rosée nous rafraîchit sur le même champ

Et aussi, après la morne fatigue du jour,

Quand nous enchante le dernier rayon du soleil ;

Rester fut mon lot, partir était le tien,

Tu pris les devants — et tu n'as pas beaucoup perdu.





La vie de l'homme semble un sort magnifique :

Que le jour est aimable, que la nuit est grande !

Et nous, plantés au milieu du terrestre Paradis,

Jouissons à peine du soleil haut et auguste

Que sitôt de troubles tentations nous affrontent

À nous-mêmes tantôt, et tantôt à ce qui nous entoure ;

Aucun des deux n'est par l'autre comblé à souhait,

Le monde est obscur, quand notre être resplendit,

La splendeur de ce qui est m'est volée par le trouble de ma vue,

C'est là tout près — et l'on ne reconnaît pas le bonheur.





Parfois nous croyons le connaître ! Avec force

Nous ravit en un charme d'amour la féminine forme :

Le jeune homme, heureux comme en la fleur de l'enfance,

S'avance dans le printemps — printemps lui-même —,

Ébloui, étonné, qui donc lui tourne ainsi la tête ?

Il regarde autour de lui, le monde lui appartient.

Une hâte naïve l'emporte vers les lointains,

Rien ne le limite, ni mur, ni palais ;

Comme une bande d'oiseaux effleure les cimes,

Il plane lui aussi qui vague autour de la Bien-Aimée,

Il cherche du haut du ciel, qu'il laisserait volontiers,

Le regard fidèle qui le retiendra fermement.





Mais trop tôt averti d'abord, puis trop tard,

Il se sent arrêté en son vol, il se sent pris,

Le Revoir est heureux, l'adieu cruel,

Une Nouvelle Rencontre le réjouit plus encore,

Et des années sont en un instant compensées ;

Mais sournoisement guette l'ultime adieu.





Tu souris, mon ami, avec sentiment, comme il sied :

Un horrible adieu fit ta renommée ;

Nous avons célébré ton lamentable sort

Et tu nous as laissé à la plénitude et à la souffrance ;

Depuis, la voie incertaine des passions

Nous attira encore en son labyrinthe ;

Et nous allons, enchaîné à une détresse répétée,

Vers l'adieu suprême — l'adieu qui est la mort !

Comme c'est émouvant quand le poète chante

Pour écarter la mort que l'adieu porte en lui !

Empêtré dans de tels tourments, à demi coupable,

Qu'un dieu lui donne de dire ce qu'il endure.


Johann Wolfgang von Goethe Né à Francfort (Allemagne) le 28/08/1749 ; Mort à Weimar (Allemagne) le 22/03/1832 - TRILOGIE DE LA PASSION
Traduction de Serge MEITINGER Smile
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 21:02 pm    Sujet du message:
Victor Hugo vécut 83 ans, de 1802 à 1885.
Cette longévité fit de lui un témoin essentiel de son époque, de même qu'un acteur poétique et politique, social en bref.
Son oeuvre en porte le témoignage.
Né en 1802 à Besançon, il connait avec ses deux frères un début de vie peu mouvementé, à part les voyages au gré des affectations du père, général d'Empire, les mésententes avec ses parents, et le refus des études au profit de la poésie.
...
Ayant refusé une amnistie accordée en 1859, Hugo attend la chute de l'Empire en 1870 pour rentrer en France. Il publie alors l'épopée de La légende des siècles (1877-1883). En 1885, il meurt, des funérailles immenses rendent à l'homme un hommage qui a peut être le plus marqué le 19e siècle et dont l'image et l'oeuvre ont déjà pris, à cette époque, une dimension mythique.

Châtiments - 1853

Au bord de la mer
Publiés deux ans après le coup d'état de 1851, les Châtiments sont une oeuvre poétique à la fois satirique et polémique. Le poète exilé y critique sévèrement celui qu'il appelle le sanglant gredin, Napoléon 3.
Dans le livre 3, intitulé ironiquement "La famille est restaurée", il imagine un dialogue entre un personnage Harmodius et des interlocuteurs qui sont des allégories...


-Harmodius : La nuit vient. Vénus brille.

-L'épée : Harmodius, c'est l'heure!

-La borne du chemin : Le tyran va passer.

-Harmodius : J'ai froid, rentrons.

-Un tombeau : Demeure.

-Harmodius : Qu'es-tu ?

-Le tombeau : Je suis la tombe. -Exécute, ou péris.

-Un navire à l'horizon : Je suis la tombe aussi, j'emporte les proscrits!

-L'épée : Attendons le tyran.

-Harmodius : J'ai froid. Quel vent!

-Le vent : Je passe.
Mon bruit est une voix. Je sème dans l'espace
Les cris des exilés, de misère expirants,
Qui sans pain, sans abri, sans amis, sans parents,
Meurent en regardant du côté de la Grèce.

-Voix dans l'air : Némésis ! Némésis ! lève-toi, vengeresse !

-L'épée : C'est l'heure. Profitons de l'ombre qui descend.

-La terre : Je suis pleine de morts.

-La mer : Je suis rouge de sang. Les fleuves m'ont porté des cadavres sans nombre. (c'est à dire pas beaucoup)

-La terre : Les morts saignent pendant qu'on adore son ombre.
A chaque pas qu'il fait sous le clair firmament,
Je les sens s'agiter en moi confusément.

-Un forçat : Je suis forçat, voici la chaîne que je porte,
Hélas! pour n'avoir pas chassé loin de ma porte
Un proscrit qui fuyait, noble et pur citoyen.

-L'épée : Ne frappe pas au coeur, tu ne trouveras rien.

-La loi : J'étais la loi, je suis un spectre, il m'a tuée.

-La justice : De moi, prêtresse, il fait un prostituée.

-Les oiseaux : Il a retiré l'air des cieux, et nous fuyons.

-La liberté : Je m'enfuis avec eux ; - ô terre sans rayons, Grèce, adieu !

-Un voleur : Ce tyran, nous l'aimons. Car ce maître
Que respecte le juge et qu'admire le prêtre,
Qu'on accueille partout de cris encourageants,
Est plus pareil à nous qu'à vous, honnêtes gens.

-Le serment : Dieux puissants ! à jamais fermez toutes les bouches !
La confiance est morte au fond des coeurs farouches.
Homme, tu mens ! Soleil, tu mens ! Cieux, vous mentez !
Soufflez, vents de la nuit ! emportez, emportez
L'honneur et la vertu, cette sombre chimère !

-La patrie : Mon fils, je suis aux fers ! Mon fils, je suis ta mère !
Je tends les bras vers toi du fond de ma prison.

-Harmodius :Quoi ! le frapper, la nuit, rentrant dans sa maison !
Quoi ! devant ce ciel noir, devant ces mers sans bornes !
Le poignarder, devant ce gouffre obscur et morne,
En présence de l'ombre et de l'immensité !
-La conscience : Tu peux tuer cette homme avec tranquillité.


Jersey, 25 octobre, c'est signé au dessus Rolling Eyes
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 21:03 pm    Sujet du message:
(Seul dans son délire)
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 21:16 pm    Sujet du message:
(N'attend plus que vos participations)
Merci d'ores et déjà de la tienne X sans laquelle oui, je serais resté seul dans mon délire!
Pourquoi pas? Parce que déjà je me sens rarement seul, et d'autre part ...
ah nan, un seul pas suffit Razz

de la poésie orientale, soufie et asiatique ça me dirait bien à ce propos, j'ai pas su trouver...de la période 19e siècle si possible, de tout ce qui est poétique, mais de cette période, ou un peu avant...merci!
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 22:00 pm    Sujet du message:
L'inanité de ta démarche me troue le cul.
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Message Posté le: Mar Sep 30, 2008 23:02 pm    Sujet du message:
Laisse un peu infuser avant de réagir alors! Razz

Nan tiens, "inanité" ça veut dire quoi selon tes mots...? Je veux dire, Confused , tu vas peut être trouver cette question peut être stupide, mais tu voulais dire quoi par là ?

Ouais d'ailleurs, t'as quelque chose en poésie classique à ajouter ? Smile
Moi j'ai juste une piste...

"Au XIXe siècle, la littérature persane connaît un profond bouleversement et entre dans une ère de changement. Le début de cette transformation est illustré par un incident au cours de la moitié du dix-neuvième siècle, à la cour de Nasser al-Dîn Shâh, où le Premier ministre réformateur, Amir Kabir, châtie le poète Habibollah Qa'ani pour avoir "menti" dans un panégyrique sous forme dqasida en son honneur. Amir Kabir, bien sûr, voyait la poésie en général et le genre de poésie qui s'était développé durant la période Qadjar comme des entrâves au "progrès" et à la "modernisation" dans la société iranienne, qui avait de grands besoins de se transformer. Des inquiétudes "extra-littéraires" similaires furent exprimées de façon grandissante par d'autres, tel Fath-'Ali Akhundzadeh, Mirza Aqa Khan Kermani, et Mirza Malkom Khan, qui cherchaient à satisfaire également aux besoins de changement en termes littéraires dans la poésie persane mais en les reliant toujours aux problèmes sociaux.

On ne peut comprendre le courant de la nouvelle littérature persane sans prendre en compte les mouvements intellectuels et sociaux dans les cercles philosophiques iraniens. Etant donné le climat social et politique de la Perse (Iran) à la fin du dix-neuvième siècle et au début du vingtième siècle, qui amena la Révolution constitutionnelle persane de 1906-1911, l'idée de la nécessité d'un changement dans la poésie persane, de façon à refléter les réalités d'un pays en transition se répandit graduellement..." pris sur wikipédia

Mais je m'écarte un peu de la période, et j'ai même pas de textes Sad


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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 00:09 am    Sujet du message:
Je voulais dire que l'utilité de ta démarche - si louable soit-elle - est faible, voire nulle.
Ce que tu fais est donc inutile, d'une part : par l'accumulation rendant trop dense le contenu et dissuadant le lecteur de lire.
La manque de pédagogie dans tes posts, si tant est que tu voulais ,à la base, enseigner ou apprendre un truc à quelqu'un.
D'autre part : tu n'expliques rien ou pas grand chose, tu nous livres des poèmes de poétes avérés en nous demandant, tacitement, de les lire, mais sans rien faire pour nous interesser sans dire pourquoi tu apprécies celui-là, ou celui-ci etc...

Tu te contentes de sortir des poncifs tirés directement d'internet à propos du poème ou du poète.

Voilà, l'inanité de ta démarche me troue le cul.
Mais ca va dans la continuité de personnage folichon, fou-fou.
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 00:30 am    Sujet du message:
oeildenuit a écrit:
Je voulais dire que l'utilité de ta démarche - si louable soit-elle - est faible, voire nulle.
Ce que tu fais est donc inutile, d'une part : par l'accumulation rendant trop dense le contenu et dissuadant le lecteur de lire.
La manque de pédagogie dans tes posts, si tant est que tu voulais ,à la base, enseigner ou apprendre un truc à quelqu'un.
D'autre part : tu n'expliques rien ou pas grand chose, tu nous livres des poèmes de poétes avérés en nous demandant, tacitement, de les lire, mais sans rien faire pour nous interesser sans dire pourquoi tu apprécies celui-là, ou celui-ci etc...

Tu te contentes de sortir des poncifs tirés directement d'internet à propos du poème ou du poète.


faux, faux, faux, vrai, oh oh bonne remarque! faux, vrai, pas tout à fait,
et j'ai pas besoin d'ajouter de commentaires, tout le monde trouvera de quoi faire avec le titre et le reste, ça suffit...
T'es jamais allé à l'école ? Smile
Moi je reprend, et soit dit en passant, j'en ai recopié pas mal du bouquin de littérature de seconde que j'ai conservé depuis 7 ans, édition Hatier avril 96 Smile

Et elle tombe bien ta critique, j'suis justement là juste pour passer le temps, ou le tuer? Nan quand même pas Laughing

Pour ta dernière phrase je vois bien que t'as pas encore bien cerné mon "chemin" Cool
oeildenuit
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 09:43 am    Sujet du message:
J'attends de voir, alors.
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 15:12 pm    Sujet du message:
C'est vrai qu'il y a beaucoup trop de matière et que tu devrais faire des commentaires personnels.

Sinon, quelque chose me turlupine. L'une des caractéristiques du romantisme littéraire est le retour au moyen-age, avec un certain rejet de l'antique qui va forcément avec, le "Génie du christianisme" l'illustre bien. En quoi dans ce cas Victor Hugo est-il romantique, lui qui est tout pétri d'antiquité ? Désolé si la question parait stupide.
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 18:33 pm    Sujet du message:
Shocked
L'époque romantique c'est juste le nom qui pour moi désigne une période, fin 18e première moitié du 19e, c'est tout. J'entrais pas dans le sens du mot romantique

mais tu fais bien de préciser que Victor Hugo est passé à travers ce courant, qu'il l'a traversé sans s'y noyer Smile et que peut être ses affinités antiques n'avaient pas suffit à le couper définitivement de ses racines "moyen-âgeuses", alors il a versé dans le romantique quelques années histoire de s'refaire une beauté Smile Nan?
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 18:50 pm    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
Sinon, quelque chose me turlupine. L'une des caractéristiques du romantisme littéraire est le retour au moyen-age, avec un certain rejet de l'antique qui va forcément avec, le "Génie du christianisme" l'illustre bien. En quoi dans ce cas Victor Hugo est-il romantique, lui qui est tout pétri d'antiquité ? Désolé si la question parait stupide.


Cette vision du romantisme est une simplification outrancière répandue par l'école pour donner des repères clairs (mais faux), et le cas de Victor Hugo le montre bien. Le romantisme ne rejette pas absolument l'antiquité, mais renouvelle la conception qu'on en avait dans la période classique. Disons qu'au XVIII°, le grec est l'exemple de l'être raisonnable, mesuré etc. Or Hugo rejette cette antiquité idéalisée par le classicisme (on peut penser en peinture aux compositions bien léchées d'un Le Lorrain ou d'un Poussin, même si se profilent déjà dans ce dernier l'exarcebation de violence ou de passions).
Hugo met au contraire en avant des poètes qui ne peuvent se réduire à des règles classiques, qui sont hors normes: Homère et Eschyle. Il met en avant le fait qu'il y ait des insultes des outrances, des exagérations, et ne supporte pas la vision timorée et chatrée qui réduit l'antiquité à un petit fleuve mince et étriqué. Du côté des romantiques allemands, les recherches sur le monde grec sont particulièrement riches et complexes. L'antiquité est donc revisitée, et passionne d'une autre manière le 19° siècle. Chateaubriand lui même dans le génie du christianisme, écrit de très belles pages sur Homère, et sa connaissance du monde grec et latin est excellente.
alcibiade
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 19:30 pm    Sujet du message:
Merci pour cette réponse claire.Mais alors comment différencies-tu la vision romantique et parnassienne de l'antiquité ?
VACVVS
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Message Posté le: Mer Oct 01, 2008 20:09 pm    Sujet du message:
Je connais sans doute moins bien que toi l'école parnassienne. Je peux supposer que l'école parnassienne remet au goût du jour les conceptions classiques propres au clacissisme, sauf que le goût pour la perfection antique rejoint une quête de la forme pure, et non une recherche de règles éternelles et valables depuis toujours. L'obsession par exemple de la statue en marbre marque un culte d'une forme intangible. C'est imprégné de romantisme, car il existe aussi le sentiment que cette forme absolue est idéalisée. Mais elle s'éloigne du romantisme dans le sens où on privilégie moins le côté grandiose, écrasant, de l'antiquité (peut être l'opposition entre poèmes antiques et barbares de Leconte de Lisle est à prendre dans ce sens.)

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