République d'Afrique du sud


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GROLUX
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Message Posté le: Sam Juin 14, 2008 03:16 am    Sujet du message: République d'Afrique du sud


Devise nationale : « !ke e: ǀxarra ǁke » (ǀXam) « L'unité dans la diversité » (littéralement : « Divers peuple unis »).

Je suis étonné qu'il y ait tant de topics sur les mycoses, et aucun sur ce pays.
Je sais bien qu'il y a pas grand chose à en dire qui ne soit pas un lieu commun, mais si quelqu'un a des informations à partager..

Pour situer la situation économique locale et rappeller ce que ça donne de laisser une partie de la population dans le fossé :

Citation:
Pays à revenu intermédiaire en croissance continue depuis la récession des années 1988-1993, la RSA n’est pas encore parvenue à réduire les très fortes inégalités qui la caractérisent.

Boycottée pendant l’apartheid, l’Afrique du Sud a renoué avec la croissance économique depuis le milieu des années 1990. Elle concentre 40% du PIB de l’Afrique subsaharienne, soit un quart du PIB continental, et la province du Gauteng compte 350 des 500 sièges sociaux des plus grandes entreprises en Afrique. Marché en pleine expansion, la RSA est aussi devenue la principale porte d’entrée au marché d’Afrique australe.

En dépit d’une idéologie à dominante marxiste, le gouvernement de l’ANC a mené depuis son arrivée au pouvoir une politique économique orthodoxe d’inspiration libérale saluée par le FMI. L’abaissement du coût des facteurs de production (énergie, transports, rigidités du marché du travail) est une priorité affichée du second mandat du Président, de même que l’intégration de l’économie informelle (ou « deuxième économie ») dans le circuit de la « première économie ».

La conjoncture favorable des dernières années a facilité l’émergence d’une classe moyenne noire (un peu plus de 10% de la population noire soit 8% de la population totale).
Le gouvernement peine à mettre en œuvre des programmes à la hauteur des besoins en matière d’accès aux services de base, d’infrastructures, de lutte contre le SIDA, de réduction des inégalités et de qualification de la main d’œuvre issue des populations « historiquement désavantagées ». Un tiers de la population se situe en-dessous du seuil de pauvreté de 2$ par jour et 60% sous le seuil de pauvreté national. Une personne sur 4,5 bénéficie de prestations sociales. 95% des personnes pauvres sont noires.

Le taux de chômage, poussé à la hausse par la libéralisation de l’industrie et le manque de qualification de la main d’œuvre, demeure structurellement très élevé malgré la croissance du PIB et du taux d’emploi. Il atteint 24,2% selon le FMI, qui l’estime à 34% dans la population noire et 5% dans la population blanche, mais serait plus proche de 40%. L’emploi précaire et les bas salaires tendent à se développer, creusant toujours plus les inégalités héritées de l’apartheid.

Le principal défi économique et social auquel est confrontée la RSA est le VIH/SIDA, qui touche un adulte sur cinq. L’espérance de vie a reculé de 14 ans depuis la fin de l’apartheid (on compte 1500 décès par jour et autant de contaminations). Principalement sous l’effet du SIDA et des maladies opportunistes liées, le taux de mortalité a plus que doublé entre 1990 et 2004 (UNICEF).

La RSA est également confrontée à un niveau de violence et de criminalité élevé (plus de 19 000 meurtres en 2006-2007, soit 40 meurtres pour 100 000 habitants). On compte plus de 50 000 viols officiels par an. Les compagnies privées de sécurité prolifèrent en réponse à cette insécurité réelle ou perçue (300.000 employés contre 160.000 policiers).

Conscient de la nécessité d’améliorer l’accès à l’eau, à l’électricité, aux installations sanitaires, à la terre et au logement pour les populations défavorisées, le Gouvernement a lancé depuis l’automne 2004 un vaste programme de travaux d’infrastructures, d’investissements publics et de dépenses sociales ainsi qu’une réforme structurelle des finances publiques.


Citation:
Au moins 21 citoyens sud-africains ont été tués dans la récente vague de violences xénophobes dans les bidonvilles d'Afrique du Sud, pris dans les attaques anti-immigrés qui ont fait 62 morts, a indiqué jeudi le gouvernement.

"Un total de 62 personnes ont perdu la vie pendant ces violences insensées", selon un communiqué du gouvernement reçu à Johannesburg. "21 des 62 personnes tuées étaient des Sud-Africains".

Vingt-deux victimes doivent encore être identifiées, ajoute le texte.

Parmi les étrangers tués figurent 11 Mozambicains, cinq Zimbabwéens et trois Somaliens, précise le porte-parole du gouvernement Themba Maseko dans le communiqué.

Les violences anti-immigrés ont éclaté le 11 mai dans un township de Johannesburg, avant de gagner les autres bidonvilles de la capitale économique et, de façon moins marquée, d'autres quartiers pauvres du pays. Certaines des victimes ont été brûlées vives.

Les étrangers étaient souvent identifiés grâce à des tests de langue improvisés en zoulou, exposant les Sud-Africains d'une langue non apparentée parmi les 11 officielles du pays à être pris pour des immigrés.

Des dizaines de milliers d'immigrés sont rentrés dans leur pays d'origine et quelque 30.000 autres vivent aujourd'hui dans des camps provisoires.

Selon Maseko, le gouvernement est en train d'identifier ces déplacés et n'exclut pas de recourir à terme à des expulsions.

"A ce stade, nous nous concentrons sur le recensement, à des fins d'analyse et de prise de décision", souligne-t-il dans le communiqué. "Mais à la fin de cette période, les lois normales du pays s'appliqueront. Toute personne se trouvant illégalement en Afrique du Sud sera menacée d'expulsion". (AFP)
XxLuciolexX
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Message Posté le: Sam Juin 14, 2008 19:22 pm    Sujet du message:
J'ai fais un petit exposé sur ce pays que je trouve très intéressant.

Pour moi un pays où l'on parle différentes langue sans qu'il y en ai une officiel, c'est déjà un pays fragilisé, ça pose déjà des barrières entre les ethnies.
La population blanche est en diminution, elle commence à plus se sentir à sa place et préfère se diriger vers la nouvelle-zélande et l'australie.
Après tu regardes les chiffres de la criminalité, ça c'est de l'insécurité! lol.

En fait je pense qu'un pays qui peine à trouver sa stabilité ne peut pas se permettre d'accueillir des étrangers.
Randall De Lawriana
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Message Posté le: Jeu Juin 19, 2008 16:10 pm    Sujet du message:
J'espère que les problèmes de xénophobie en Afrique du Sud vont être résolus (ou tout du moins atténués) avant 2010 car avec la Coupe du monde de football, les xénophobes violents vont avoir des cibles à volonté.

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