casssie
Petit nouveau
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 14:39 pm Sujet du message: Lecture analytique manquante !
Bonjour,
il me manque une seule lecture analytique pour mon oral de français, Ciel
Brouillé de Baudelaire ( Les fleurs du mal ) , je voudrais savoir si par
hasard quelqu'un l'a ici ? Je ne le trouve nulle part sur internet ! C'est
urgentissime  Désolée de poster ça ici mais je sais pas où aller =/
Merci !
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Lyriss
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 14:59 pm Sujet du message:
Ben tu peux aller le scanner a la bibliothèque, dans la mienne ont peu, et je
pense que ca doit être partout pareil.
Surout si tu dis que c'est pour ton BAc 
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 15:04 pm Sujet du message:
C'est quoi au juste ces lectures analytiques ? Je suis étudiant en lettres et
je ne crois pas en avoir jamais entendu parlé.
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Lyriss
Habitué(e)
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 15:08 pm Sujet du message:
Une foutaise gouvernementale visant à assimiler la lecture à l'apprentissage
passif d'une analyse de texte prémâchée.
Elle sévit des les sections technologique je crois.
Dernière édition par Lyriss le Dim Juin 08, 2008 15:14 pm; édité 2 fois
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uacuus
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 15:08 pm Sujet du message:
C'est un cours où un texte est analysé, selon les capacités de la classe
(qui sont souvent limitées).
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Invité
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 17:12 pm Sujet du message:
| Lyriss a
écrit: | Une foutaise
gouvernementale visant à assimiler la lecture à l'apprentissage passif d'une
analyse de texte prémâchée.
Elle sévit des les sections technologique je crois. |
n'importe quoi. C'est tout simplement une explication de textes, et c'est la
terminologie employée dès le collège. Répondre à des questions sur un
texte, c'est une lecture analytique; c'est pas plus compliqué.
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Méphistophélès
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 17:15 pm Sujet du message:
Mais celle-ci est toute faite et imprimée, et je suppose qu'il y a une
édition pour chaque auteur étudié ?
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Soeday
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 17:29 pm Sujet du message:
Tu peux regarder sur la fnac ...
Enfin moi j'avais tellement une bonne prof de francais que je n'ai eu qu'a
relire mes cours ...
Pour avoir un 18/20
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Lyriss
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 20:48 pm Sujet du message:
| lilith888 a
écrit: |
n'importe quoi. C'est tout simplement une explication de textes, et c'est la
terminologie employée dès le collège. Répondre à des questions sur un
texte, c'est une lecture analytique; c'est pas plus
compliqué. |
Sauf que le texte est déjà connu et a était dument préparé en cours, au
final y'a juste a apprendre l’analyse par cœur, même un analphabète peut
avoir 18 / 20
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alcibiade
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 21:06 pm Sujet du message:
En effet ça m'a l'air d'une belle connerie. Les analyses de textes au
collège-lycée sont d'ailleurs souvent tirées par les cheveux, et l'on
gagnerait plus en compréhension en relisant le texte de l'auteur qu'en lisant
ces élucubrations qui voient dans la moindre allitération un effet voulu par
l'auteur,comme si les allitérations étaient toutes volontaires, ce qui
démontre soit dit en passant que la personne en question n'a jamais composé
la moindre poésie. Voilà le coup de gueule du jour.
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K
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 21:10 pm Sujet du message:
On se calme. même si les analyses de collège sont effectivement ridicules,
que les capacités intellectuelles des profs de français fraichement (ou non)
émoulus de l'IUFM sont comparable à celle d'une guenon en bas âge, il reste
que faire des analyses au collège et au lycée, ça permet de comprendre le
mécanismes de la réflexion sur un texte. donnez une analyse de lycée à un
prof de prépa, il va rigoler des genoux ; mais aucun élève, si génial
soit-il, ne peut faire une belle analyse sans être passé par le ramassis de
conneries qu'on apprend dans ses jeunes années.
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Galior
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 21:16 pm Sujet du message:
| K a
écrit: | | donnez une analyse de
lycée à un prof de prépa, il va
rigoler des genoux ; mais aucun élève, si génial soit-il, ne peut
faire une belle analyse sans être
passé par le ramassis de conneries qu'on apprend dans ses jeunes
années. |
Les deux points sont vrais
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alcibiade
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 21:20 pm Sujet du message:
Bien sur qu'on doit analyser des textes. Mais des "ouh ! Là Baudelaire fait
une allitération en b pour évoquer le bruit de la jungle !" ça ne fait
évoluer personne. En seconde, ma prof n'avait pas un mot de latin(ce qui lui
faisait dire des conneries mémorables), une culture littéraire digne d'un
enfant de 8 ans, et bien sur, elle était fan de ce genre de conneries... La
littérature n'est pas un jeu de piste. Sous prétexte d'analyser un texte, on
en tire souvent tout sauf ce qu'à voulu dire l'auteur. Enfin ne
généralisons pas, certains profs valent mieux. Mais les manuels de français
regorgent de ces conneries.
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oeildenuit
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Posté le: Dim Juin 08, 2008 21:47 pm Sujet du message:
| Citation: | | Mais des "ouh ! Là Baudelaire fait une allitération en b pour
évoquer le bruit de la jungle !" |
 Le pire
c'est que c'est vrai, je m'en souviens !
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alcibiade
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Posté le: Lun Juin 09, 2008 20:47 pm Sujet du message:
Bien sur, mes exemples sont tirés de mon expérience personnelle. J'ai aussi
eu droit à l'assonance en i, qui rendrait parait il le bruit du verre brisé.
Une telle connerie mérite le fouet.
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Studio
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Méphistophélès
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Posté le: Mar Juin 10, 2008 08:00 am Sujet du message:
| alcibiade a
écrit: | | Les analyses de textes
au collège-lycée sont d'ailleurs souvent tirées par les
cheveux |
Les analyses de texte en faculté le sont bien plus encore: la critique
littéraire est un art plein de lyrisme, c'est pourquoi je l'aime tant 
En ce qui concerne le jeu sur les sonorités et les harmonies imitatives, cela
ne date pas d'hier, Diderot dans sa Lettre
sur les sourds et muets parlait déjà des mots hiéroglyphes:
| Citation: | | "Quoi qu'il en soit de ces dates, il est constant que celui à
qui l'intelligence des propriétés hiéroglyphiques des mots n'a pas été
donnée, ne saisira souvent dans les épithètes que le matériel, et sera
sujet à les trouver oisives, il accusera des idées d'être lâches, ou des
images d'être éloignées, parce qu'il n'apercevra pas le lien subtil qui les
resserre. Il ne verra pas que dans l'it cruor
de Virgile, it est en même
temps analogue au jet de sang, et au petit mouvement des gouttes d'eau sur les
feuilles d'une fleur; et il perdra une de ces bagatelles qui règlent les
rangs entre les écrivains excellents." |
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Invité
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Posté le: Mar Juin 10, 2008 09:30 am Sujet du message:
| alcibiade a
écrit: | | En effet ça m'a l'air
d'une belle connerie. Les analyses de textes au collège-lycée sont
d'ailleurs souvent tirées par les cheveux, et l'on gagnerait plus en
compréhension en relisant le texte de l'auteur qu'en lisant ces
élucubrations qui voient dans la moindre allitération un effet voulu par
l'auteur,comme si les allitérations étaient toutes volontaires, ce qui
démontre soit dit en passant que la personne en question n'a jamais composé
la moindre poésie. Voilà le coup de gueule du jour. |
Voilà l'élucubration du jour qui se donne la forme d'un coup de gueule.
Il y a simplement une différence entre ce que l'on appelle une lecture
analytique au collège (questions sur un texte) et un commentaire composé au
lycée (qui porte aussi parfois le nom de lecture analytique)
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oeildenuit
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Posté le: Mar Juin 10, 2008 09:41 am Sujet du message:
Peut être, mais je me souviens encore fort bien, le commentaire de texte de "
Demain dès l'aube " D'Hugo, c'était pathétique, d'une rare mauvaise foi.
C'est vrai que tout ce qui n'est pas poèsie, c'est mieux, mais le commentaire
composé de poèmes en première...
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Invité
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Posté le: Mar Juin 10, 2008 09:48 am Sujet du message:
| oeildenuit a
écrit: | Peut être, mais je me
souviens encore fort bien, le commentaire de texte de " Demain dès l'aube "
D'Hugo, c'était pathétique, d'une rare mauvaise foi.
C'est vrai que tout ce qui n'est pas poèsie, c'est mieux, mais le commentaire
composé de poèmes en première... |
après, au lycée, il peut y avoir des bouses... je n'en sais rien, j'enseigne
en collège, et justement, je fais un maximum pour éviter la mauvaise foi et
l'interprétation-hallucinogène, ou pire l'hallucination-paraphrase (qui
sévit beaucoup chez les lycéens)
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