Félixlechat
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Posté le: Jeu Juin 05, 2008 21:13 pm Sujet du message: le légionnaire
de retour entre quatres mains
désossé comme la fièvre
brulant l'arôme
le soldat infantilisait la mort
de la réciprocité de l'instant il ne percevra qu'une beance
ses lèvres aux murmures indécis ovalisaient le temps et la civière devenue
ciboire montrait l'ostie du matricule 244219
-mort avec honneur, le freluquet ciblait le macaron posthume, éclata dans la
profondeur du dispensaire. Des rates et du coulis!
-Celui là il se sera au moins battu pour quelque chose éventa le
moustiquaire.
oui, j'oubliais c'est le caporal carbone( en souvenir d'un éclat de scrapnel
sosu le maxillaire gauche),c'est qu'il compense sa frigidité faciale
sous des airs bourrus, mais dans le fond c'est un brave exécutant .
je l'ai reçu il y a trois semaines, il morflait des veuves noires le petit
gars, alors que j'étais sous apnée avec deux infirmières au deuxième
entracte.
Il déboula tel une roquette soviette dans une série b.
incendiaire, je dus éteindre le feu aidé par de mystiques analgésiques, je
récitai aussi les habituels mantras, psalmodiais la braguette embuée et le
résonnateur en branle
<t'en fais pas petiot ici t'es entre les mains du père jujus, te fait pas
du gringue j'bais te rabibocher>
bon c'est pas tout ça qu'on me le file au bloc, heu, ou est le cliché!
on dira que l'opération c'est bien déroulée, il ressemblera au moins à
quelque chose
il comata pendant une bonne semaine puis il reprit du service et quel
service!!!!
d'une dimension pastorale à l'invective, il rossignolait sous sa saharienne,
en bon berger il n'omit pas une brebis, tout le dispensaire eut résonner sous
le bâton et l'entre-fer.
de la cuissue jocline au paraplégique Firmin, tous passèrent sous sa
moulinette.
Mais bon, je ne suis pas là pour vous parler de carbone.
je reviens à ce jour, le 19 mai 1942, du champs voisin arriva non sans
infortune, une vache oui, mais pas n'importe quelle vache, un de ces bovidés
que l'on ne croise que trop peu au cours des frasques invertébrées et
distillées de l'existence.
<je machouillais les dernières gouttes de jackdaniels entre un rot et la
stupéfaction naturelle d'unne telle trouvaille.
l'air était à l'est, carbone calme comme une truie et mon braquenard bien
torché en embusquade, soit du commun. mais là, c'était la cosmologie
et l'attraction fatale fondue derrière le cuir avachi d'une génisse en
pélérinage, l'oeil cyclique qui se révulsait dans son propre pantalon, de
l'atome velus, yessss
ouf, une calach,un uzi ou que sais-je, je la veux, j'veux charier d'la
génisse sous la molaire, de la bibine tempérée, un esquimau bien trempé
avec juste ce qu'il faut de matière
pour saluer ma glote, du sein-doux, des vergétures en papillotte. >le
grapin d'images ma happer le cervelet, je tétanisais un cours moment
lapélicule. < vite, faut faite vite,allez cours va prendre un gun>
puis pan et re-pan et re-re-pan!!!
Elle se couche comme gant de cuisine, je la caresse bien fondu dans l'acte,
c'est réel, tiède et sourd. je fais un quatre fois 200
jusqu'à la cantine< y-y-y-y-l-y-a- unne( repend sa respiration) Vache
décédée dans le pré>( heureux comme une carpe).
le chief du mess m'apporta le coup de massue, après moult démelé et un
blâme, je dus m econfondre en excuses, et elles furent plurielles auprès du
fermier, pour avoir éteint
sa meilleure productrice.
moralité de l'histoire avant de baiser ton froc sache devant qui tu le
baisses.
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Studio
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Posté le: Jeu Juin 05, 2008 22:02 pm Sujet du message:
Je préfère les vraies chansons de la Légion Etrangère.
..:: AUX
LEGIONNAIRES ::..
I.
Quand on a bouffé son pognon
On gâche par un coup d'cochon
Toute sa carrière,
On prend ses godasses sur son dos
Et l'on file au fond d'un paquebot
Aux Légionnaires.
II.
On y trouve des copains d'partout
Y'en a d'Vienne, y en a d'Montretout
Pas ordinaires,
Des aristos et des marlous
Qui se sont donnes rendez-vous
Aux Légionnaires.
III.
Y a des avocats, des médecins
Des juges, des marquis, des roussins
D'anciens notaires,
Même des curés qui sans façons
Baptisent le Bon Dieu d'sacrés noms
Aux Légionnaires.
IV.
On vit au pays des Bicots,
La ou c'qu'il y a que des bourricots
Des vieilles mouqueres
En France, on ferait bien trop de pétard
Et l'bourgeois a peur du cafard
Du Légionnaire.
V.
On vit avec d'autres passions
Que l'pioupiou qui monte la faction
d'vant l'ministere,
Mieux vaut la brousse du Tonkin
Que la caserne du biffin
Pour l'Légionnaire.
VI.
Chez nous on devient pas proprio
Faut trop trainer ses godillots
Par tout' la terre,
Le Pernod, les femmes et l'assaut
Dame, on n'est pas comme il faut
Aux Légionnaires.
VII.
Quinze ans on fait ce dur métier
A moins qu'une ball' vienn' prend' pitie
De not'misère,
Alors l'chacal aiguise ses crocs,
En disant j'vais croquer les os
D'un Légionnaire.
VIII.
Mais ça n'est pas admis chez nous,
Un copain dit au bord d'not'trou
Quelqu'bout d'prière,
Deux morceaux d'bois en croix, un nom,
Qu'importe si c'nom la c'est pas l'bon :
C't'un Légionnaire.
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