alcibiade
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Posté le: Sam Avr 26, 2008 21:38 pm Sujet du message:
| Citation: | Lucien de Samosate, Contre un ignorant bibliomane
|
En effet, ouvrage très spirirtuel. Mais mon préféré reste Alexandre ou le
faux prophète, ou Lucien nous apparait comme un Voltaire des temps anciens.
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uacuus
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Posté le: Dim Avr 27, 2008 11:50 am Sujet du message:
| XxLuciolexX a
écrit: |
| uacuus a écrit: | | Bof, c'est moins drôle que Beckett. |
 c'est pas possible d'être moins drôle que
beckett. |
Etrange, j'ai beaucoup plus ri avec Beckett qu'avec Molière ou Aristophane,
réputés comiques. Pour parler de Beckett, je dirais que la dérision est si
totale, et si élevée, que certains ont tendance à la prendre pour une
simple mise en scène de l'absurdité dépourvue de malice.
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princess_boy
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Posté le: Dim Avr 27, 2008 13:29 pm Sujet du message:
Desproges a écrit quelques trucs sympas ^^
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XxLuciolexX
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Posté le: Dim Avr 27, 2008 13:39 pm Sujet du message:
| uacuus a
écrit: |
| XxLuciolexX a écrit: |
| uacuus a
écrit: | | Bof, c'est moins drôle
que Beckett. |
c'est pas
possible d'être moins drôle que beckett. |
Etrange, j'ai beaucoup plus ri avec Beckett qu'avec Molière ou Aristophane,
réputés comiques. Pour parler de Beckett, je dirais que la dérision est si
totale, et si élevée, que certains ont tendance à la prendre pour une
simple mise en scène de l'absurdité dépourvue de
malice. |
Je ne juge que d'après "oh les beau jour" qui a était une vrai corvé pour
moi et c'est peut-être une erreur.
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Méphistophélès
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Posté le: Lun Avr 28, 2008 11:01 am Sujet du message:
| alcibiade a
écrit: | | Que trouves tu de drole
dans la métamorphose de Kafka ? (la seule lecture que j'en ai fait m'a
plongé dans le coma) |
Kafka possède un véritable don pour l'autodérision, il y prend un plaisir
sadique. La scène du réveil - lorsque Grégor Samsa se rend compte compte
qu'il s'est le plus naturellement du monde métamorphosé en insecte -, les
courses poursuites avec son père, les réflexions toujours très pragmatiques
du cancrelat, les tentatives de communication avec sa famille, la parodie de
la scène de lapidation à coups de pomme et la mort idiote qui s'en suit:
c'est un savant mélange de frustration et d'humour noir. Kafka est très
proche de Beckett sur ce point.
Oh les beaux jour est d'un humour
particulièrement subtil je trouve, qui affleure de moment en moment, non pas
tant pour rompre avec la monotonie de cette existence, que pour nous en
montrer toutes les tragiques inconséquences. Pensons notamment à la brosse
à dent "purs poils de porc". Bien sûr, cette fois encore, on rit jaune: mais
uacuus ne se brosse passe assez souvent les dents pour esquisser un sourire
pétasse en lisant Voilà...
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