Hamilton.
Petit nouveau

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Posté le: Ven Mar 14, 2008 22:26 pm Sujet du message: Un texte plein de fautes, mais un peu amusant.
Alerte! Alerte générale!
Un holographe alarmant annonçait l’arrivance des vlangellateurs.
Astéroïdes en tête de mort, queues de poissons aztrek et peintures
tentaculaires. Leurs courses foudroyantes faisaient vaciller les vezos
pèlerins. Ils s élançaient vers la procession pour torpiller les soucoupes
du saint-esprit.
-Colombes! Cria Theolionus.
I. Un homme.
Je sortais du cinéma total, les yeux fatigués. Un vénusien, chiquement
habillé, me glisse dans l'oreille: "***** est un de mes cousins. Il fait de
la divination, vous savez, par les excréments, par leur formes. Il parle de
matrice intestinal. Le futur à une odeureee, vous savez? Une odeur
consistante, solide." Me sert la main, me donne une carte, un numéro en
chiffres rouges. Aperçu le lendemain. Bouffonnerie. On se met à croire
n'importe quel vénuserie.
J'héle un taxi-flottant:
"-Place sans arrêts s'il vous plaît.
-Vous avez un chemin favori.
-Je déteste les villes, toutes les villes. Le plus vite possible. Allons."
J'étais détaché, je jouais le dandy martien. Du temps et des dollars à
perdre. Allons aux aristos-p****. En chair. La tête contre la vitre; le taxi
traverse d'un trait motorisé la ville. Depuis les vitres hallogénes, les
paponeufs bénissent les oisifs et les pauvres. À midi, rencontrer *****, au
rendez-vous.
Soleil artificiel. Il ferait si froid sinon.
***
Bon, me voilà au quartier délicatesse. Volupté, on s’y branle
cybérnétiquement.
Enfin moi je prenais plaisir surtout à m'en lasser. Il me fallait une
aventure. Je rêvais donc :
Il n'y a personne sur le bateau a part moi et le capitaine.
Le capitaine avait une moustache,
Moi je devais bien avoir une barbe.
On fait cuire des rognons sur une poêle dans la cuisine du bateau et les
rognons crachent leur odeur d’urine dans toute la pièce.
Je suis malhonnête | La lumière ne marchait plus dans ma salle de bains |
Tout de suite avant le petit-déjeuner je me brossais les dents | Mon rituel
de nettoyage | Les dents bien propres | Les mains savonnés de savon de cheval
| Je garde ma barbe sale de pirate |
Au capitaine :
« Il m'arrive, lorsque j’applique sur mon corps trop de savon de cheval, de
me regretter me perdre mon odeur. Et ça me rend fou, pendant des jours je
veux des dents pourries et une jambe de bois ; je suis très préoccupé par
les odeurs… Comment dire ? J’ai un gros nez ! Vous comprenez ? Ça me
rassure de savoir que je pue. Enfin, que je sente mon odeur, la vraie. On peut
être sur de si peu plus de choses aujourd’hui. Et puis, les chiens sentent
bien leurs pets. Attendez, je suis malhonnête, moi aussi je sent mes pets.»
Le capitaine ne disait rien. Je continuais :
« Nous sommes deux mon ami, sur ce bateau. Sur ce bateau ou il n’y a
personne. A part moi et vous, bien sur. Nous sommes ici pour l’éternité. A
moins que, que, que, que… vous savez quoi. Vous savez pourquoi je suis ici
et ce que j’attends de vous, capitaine. J’ai un million de secret et vous
: seulement deux. Deux secrets qui valent deux milliards de secrets. Mais vous
allez devenir mon obligé, capitaine. Et alors vous me confierez ces deux
secrets. »
***
Plus tard sur cette journée, je perdais mes maux de tête et un panneau
politique annonce :
Le temps n'a pas de fin. Et puis la fin n'a pas de temps, non plus. Enfin, le
temps peut avoir une fin si l'espace en a une. Mais alors il recommence, il
recommence a sa fin et il finit a son début.
Au début de l'espace,
Qui n'est pas étendu,
Qui est détendu
Et détenu, par nous; les détenus, délivreurs des entendus inattendus !
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