ça m'intéresse |
oui |
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75% |
[ 12 ] |
non |
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18% |
[ 3 ] |
..Hein ! Quoi ?...On parle de nectar ? |
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6% |
[ 1 ] |
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Total des votes : 16 |
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GROLUX
Suprème actif
Inscrit le: 20 Nov 2007
Messages: 4876
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Posté le: Lun Fév 25, 2008 22:23 pm Sujet du message: Quelques petites histoires de la nature
Acacia drepanolobium
Pour les inactifs chronique et ceux éventuellement intéressés, je vais
écrire un sujet sur des symbioses multiples.
Je me cale ici car il n'y a pas de forum écologie, si vous voulez partir en
sucette ensuite, pas de problème mais en restant sur le thème de l'écologie
si possible (soyez chauvin par exemple, le clame haut et fort que la région
PACA est la plus belle du monde !).
Cet acacia, est un arbre très répandu en Afrique, particulièrement dans
l'est où c'est l'arbre majoritaire dans de grandes zones.
Comme son nom l'indique, il est de la famille de notre Mimosa d'hiver (Acacia
dealbata, toujours vert et plein de boules jaunes en ce moment), mais, de
loin, il ressemblerait plus à notre acacia "qui pique" (Robinia
pseudo-acacia, fleurs blanches ou roses en fin de printemps).
Pour expliquer mon sujet, je me dois de commencer par une explication des
liens existants entre ce végétal et les animaux qui l'entourent.
C'est une source de nourriture des mammifères locaux (éléphants, girafes,
koudous, gazelles), qui mangent ses feuilles ou ses fruits (et qui par
conséquent assurent la mobilité de l'espèce, en disséminant les
semences).
L'arbre, émet des épines pour se défendre, comme beaucoup d'autres, mais il
se permet de modifier la taille de celles-ci ; les agrandissant en cas de
"broutage" intensif, les animaux ayant des morphologies adaptés à la taille
moyenne se retrouvant ainsi dans l'incapacité de manger ses feuilles, il
préfère au contraire "investir" dans d'autres moyens de défense, adaptés
aux autres agressions, si personne ne le mâchouille, et abandonne ainsi la
création d'épines.
Mais, les épines sont ici creuses et remplies de nectar, elles abritent un
type de fourmis "guerrières" inféodées à l'espèce qui se nourrit du
nectar.
Ces fourmis sont au nombre de 60 milliards par arbre, et secondent les épines
en attaquant les mammifères qui font gigoter leur habitat.
Elles se chargent aussi des petites bestioles, mais elles n'attaquent pas les
insectes pollinisateurs, car l'odeur des fleurs les repoussent pendant cette
période.
Ici, on se rend compte que les fourmis défendent l'arbre contre les
mammifères, alors que leur survie dépend de la création d'épines
inhérente à leurs appétits.
Vu dans l'autre sens, la disparition des fourmis entraine la mort de l'arbre
qui n'est plus protégé et devient la proie d'insectes xylophages (insectes
se nourrissant du tronc ou des branches en coopérant avec des champignons et
des bactéries, qui prédigèrent le bois pour eux).
La disparition des arbres entrainant la disparition des mammifères (et
inversement), nous avons fermé le cercle, et nous voyons que l'équilibre est
très fragile.
Il existe encore un autre moyen de défense qui a rendu cet arbre célèbre,
il s'agit d'une propension à émettre des tanins à l'intérieur de la
feuille (changer sa chimie interne) lorsqu'elle est mastiquée, hausse qui se
transmet à toutes les feuilles de l'arbre, mais aussi, et les choses
deviennent étranges, aux arbres alentour.
Cette faculté de communication inter-espèce, n'est en fait pas rare, mais
elle a commencée à être mise en évidence à partir de cas de mort subite
des koudous dans des enclos trop petits.
Les tanins deviennent mortels à partir de plus de 4 antilopes par centaine
d'hectare de savane, c'est donc un très bon moyen de régulation des
populations.
Cette "communication" n'a pas encore été clairement expliquée, mais deux
hypothèses principales existent, la voie aérienne, par émission de gaz
(comme l'éthylène employé pour faire "murir" les bananes sur les bateaux,
qui déclenche la production de tanins) et la voie souterraine, par les
mycorhizes (ou champignons) qui établissent de vrais réseaux entre tout les
individus de la flore et envoient vraisemblablement des signaux (qu'on est
loin de comprendre).
Étonnant non ?
Dernière édition par GROLUX le Lun Mar 03, 2008 12:15 pm; édité 5 fois
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Dave
Super actif
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Localisation: 7-iles, qc
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Posté le: Mar Fév 26, 2008 01:38 am Sujet du message:
Étonnant oui mais surtout très intéressant. Ce serait bien en même temps
une sous-section quelque part sur le forum pour ce genre de post écologique.
Et Grolux, si je peux me permettre, il n'y a qu'une petite chose qui manque à
ton texte très complet, une simple image de l'arbre en question.
Bonne continuation
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GROLUX
Suprème actif
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Messages: 4876
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Posté le: Mar Fév 26, 2008 02:07 am Sujet du message:
C'est vrai.
A défaut de la silhouette, j'ai le détail des rameaux avec les épines en
forme de boules, où vivent les fourmis.
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butterflyz0986
Habitué(e)
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Posté le: Mar Fév 26, 2008 10:56 am Sujet du message:
euh... je confirme, PACA, c'est la plus belle région
A part ça, je ne sais pas que dire de plus !
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Dave
Super actif
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Posté le: Mer Fév 27, 2008 19:43 pm Sujet du message:
Très bonne image Grolux; j'espère que tu nous sortiras d'autres sujets aussi
interessants sur la flore.
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GROLUX
Suprème actif
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Posté le: Mer Fév 27, 2008 20:48 pm Sujet du message:
Ouais, je vais inspirer des bataillons de jardiniers .
Le plus dur est de trouver un sujet pertinent sans le visuel, les végétaux
se comprennent mieux en accéléré et les bestioles au ralentit.
Je vais essayer de faire un truc sur la "reine" des plantes, l'orchidée; ou
d'expliquer la théorie d'Einstein de l'impact de la diminution des abeilles
sur tout notre environnement.
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Dave
Super actif
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 02:42 am Sujet du message:
GROLUX a
écrit: | Ouais, je vais inspirer
des bataillons de jardiniers .
Le plus dur est de trouver un sujet pertinent sans le visuel, les végétaux
se comprennent mieux en accéléré et les bestioles au ralentit.
Je vais essayer de faire un truc sur la "reine" des plantes, l'orchidée; ou
d'expliquer la théorie d'Einstein de l'impact de la diminution des abeilles
sur tout notre environnement. | Tu
devrais faire une demande aux admins pour une sous-section "Flore et faune";
ainsi tous les amateurs d'écologie auraient un endroit pour aller en
discuter. Moi je ne suis pas du genre à faire des recherches et créer de
nouveaux sujets sur l'écologie mais je lirai certainement tous posts la
concernant.
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SasuxNaru
De passage
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Messages: 84
Localisation: Quebec
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 03:04 am Sujet du message: ^^
lol yen a juste un qui as dis ''Hein...quoi...ont parle de nectar(mais le pire
la personne qui as dis sa devinner c
qui........................................moi lol XD
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Lucinda
Suprème actif
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 10:17 am Sujet du message:
Je suis pour une section spécialisée aussi
Et tu crois qu'on pourrait essayer de te proposer des sujets d'arbres et/ou
fleurs ?
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MOF
Membre
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 11:02 am Sujet du message:
Bravo GROLUX, c'est un sujet très intéressant.
Je connaissait déjà l'histoire de la communication, et il me semble que la
piste des phéromones ou des gaz soit la plus probable, la "contamination" se
faisant dans le sens du vent.
Je suis également pour une section "environnement", "écologie" ou "biologie"
et je pense que j'y mettrais quelques sujets de temps à autres .
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GROLUX
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 13:24 pm Sujet du message:
Il semble en fait que les champignons complètent les gaz (qui eux, sont
déjà mis en évidence).
Les champignons sont une des choses qu'on a le moins bien compris, la preuve
est qu'ils étaient encore classés dans le règne végétal il n'y a pas si
longtemps.
En attendant une section spécialisée, je pense que vous pouvez vous servir
de ce post pour parler d'environnement.
Lucinda, propose, propose, je ferais mon possible, et il y en a bien qui
m'aideront.
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Studio
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 13:30 pm Sujet du message:
Les champignons sont des syntitiums, n'est-ce-pas?
(et ils sont de nos jours classés dans le règne animal, si je ne m'abuse)
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GROLUX
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 13:37 pm Sujet du message:
Et bien je te crois sur parole pour les syncytiums je suis mauvais
comme tout en bio.
Par contre, à moins que cela ait évolué, ils avaient un règne à part, tu
en sait plus ?
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Studio
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 13:47 pm Sujet du message:
Une rapide vérification le confirme, beaucoup admettent une classification
moderne avec un troisième règne, celui des Fungi. En même temps certaines espèces traditionnellement
comprises parmi les "champignons" ont été reclassées parmi les animaux ou
les végétaux, mais je n'ai pas eu le temps de vérifier si les premiers
auteurs s'accordent là-dessus. Et en même temps, vu que les champignons sont
hétérotrophes, ils sont plus proches des animaux que des végétaux. Bref,
ça a l'air de ne pas être aussi simple qu'il ne paraît
Si ça t'intéresse, je peux vérifier sur des bases de données de
littérature scientifique (NCBI), des sources et infos plus fiables; mais ça
je le ferais sans doute pas avant ce soir ou ce week-end.
Syntitium - dont j'ai oublié l'orthographe exacte, ce sont des fusions de
cellules: on se retrouve avec des cellules énormes remplies de noyaux. On
retrouve ce genre de structure dans le placenta, ou les muscles, par exemple.
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GROLUX
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 14:24 pm Sujet du message:
Certains végétaux sont hétérotrophes, généralement les parasites, et ils
restent dans le monde végétal (certaines orchidées, la gigantesque
rafflesia qui pue ...) Ce qui rapproche vraiment les champignons de nous,
c'est qu'ils stockent du glycogène et non de l'amidon..
Pour moi (bête et discipliné), il y a 5 règnes :
- Les bactéries, unicellulaires, pas de noyaux ni de mitochondries.
- Les amibes, unicellulaire à noyau "vrai", à noter que ce règne contient
des êtres soit proches de l'animal, soit du végétal.
- Les mycètes (ou champignons, ou fungi), pluricellulaires, noyau vrai,
reproduction par spores, hétérotrophes.
-Les végétaux, pluricellulaires, noyau vrai, généralement autotrophes,
parois cellulosiques.
-Les animaux, pluricellulaires, noyau vrai, hétérotrophes, toujours issus
d'une blastula (stade précis du développement embryonnaire).
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Studio
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 14:27 pm Sujet du message:
Il y en a forcément d'autres car il n'y a pas de place ici pour les Archae.
Important également de différencier procaryotes et eucaryotes.
Enfin bref, je me renseigne un peu et on revoit ça ce soir ou bientôt
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GROLUX
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Posté le: Jeu Fév 28, 2008 14:30 pm Sujet du message:
Ok avec grand plaisir.
Noyau vrai est la différence eucaryote/procaryote, je trouve ça plus
lisible.
Et c'est quoi les Archae ??
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GROLUX
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Posté le: Lun Nov 25, 2013 19:02 pm Sujet du message:
Un article sur un autre acacia : Acacia cornigera
Pierre Barthélémy a
écrit: | Le mutualisme, ce n'est
pas qu'une histoire de banque et d'assurance. En biologie, ce terme désigne
une association équilibrée entre deux partenaires qui en tirent un
bénéfice. Un accord gagnant-gagnant, pour reprendre une expression de
l'époque. Un des cas les plus cités est celui de la mycorhize, une symbiose
entre les racines des plantes et le mycélium des champignons, c'est-à-dire
leur réseau de filaments souterrains : le champignon sert en quelque sorte
d'extension aux racines de la plante et lui apporte de l'eau ou des éléments
comme le phosphore tandis qu'en contrepartie, son partenaire l'alimente en
sucres par exemple. Il se peut aussi que le mutualisme associe un végétal et
un animal, comme dans le cas instructif de l'acacia et des fourmis.
L'acacia a besoin de défenseurs, soit contre les herbivores que ses épines
n'effraient pas, soit contre les plantes qui viennent pousser trop près de
lui. Défenseur, c'est donc le rôle que les fourmis ont endossé en échange
du vivre et du couvert. Le vivre est constitué par du nectar sucré et de
minuscules nodosités riches en protéines et en lipides tandis que le couvert
se matérialise par les épines creuses où les insectes installent leurs
colonies. Pour leur part, les fourmis attaquent impitoyablement les herbivores
qui veulent se nourrir de la plante et sont d'une efficacité si redoutable
qu'en Afrique, même les éléphants se détournent d'une espèce d'acacia
tant ils craignent les morsures des fourmis qui la protègent !
Le cas d'un acacia d'Amérique centrale, l'acacia corne de bœuf, semble
encore plus raffiné. Son hôte, la fourmi Pseudomyrmex ferrugineus, est en
effet affectée d'une petite carence digestive. Adulte, elle ne sécrète
quasiment pas une enzyme, l'invertase, qui brise la molécule du saccharose
(celle qui compose le sucre du commerce), en deux molécules plus petites, une
de glucose et une de fructose qui, elles, sont ensuite assimilées aisément
par l'organisme. Pour le dire autrement, cette fourmi ne digère pas le sucre
de table. Eh bien, la plante pousse l'amabilité jusqu'à synthétiser
elle-même de l'invertase et ne propose donc dans son nectar que du fructose
et du glucose, que ses insectes locataires-défenseurs peuvent manger sans
problème.
Magnifique ? Pas si simple. Une équipe de chercheurs allemands et mexicains a
été intriguée par le fait que l'évolution ait conduit cette fourmi à
"perdre" l'invertase, alors qu'il lui arrive, lorsqu'elle s'en prend aux
plantes voisines, d'être en contact avec du miel ou de sève sucrée.
Pourquoi se priver de cette source facile de sucres ? Leurs soupçons ont
été éveillés lorsqu'ils se sont aperçus que les larves de fourmis
produisaient normalement de l'invertase et ils se sont posé la question
suivante : et si l'acacia n'était pas aussi serviable qu'il y paraissait de
prime abord ? Et s'il manipulait le métabolisme de la fourmi adulte pour
l'empêcher de synthétiser l'enzyme et la retenir prisonnière ?
Dans leur étude passionnante, publiée le 4 novembre par Ecology Letters, ces
chercheurs ont non seulement confirmé que les larves sécrétaient bien de
l'invertase mais aussi que si les insectes quittant cet état larvaire
pouvaient, si on leur proposait comme premier repas d'adulte un sirop au
saccharose, le digérer sans aucun problème. En revanche, si le nectar
d'acacia était au menu du premier repas, la fourmi refusait par la suite
l'eau sucrée, comme si elle était devenue "accro" au nectar. La réalité
est diabolique : dans ce fameux nectar se trouve une autre enzyme, la
chitinase, qui, par un mécanisme qui reste à préciser, inhibe la
fabrication de l'invertase chez la fourmi et la rend donc intolérante au
saccharose.
L'article d'Ecology Letters précise : "Une fois que la jeune ouvrière s'est
nourrie de nectar, son taux d'invertase diminue, elle commence à
sélectionner une alimentation sans saccharose et, par conséquent, continue
de se nourrir de ce nectar sans saccharose, ce qui renforce l'inhibition de
l'invertase." En bref, quand le mécanisme est lancé, rien ne l'arrête. Et,
ainsi que le soulignent les chercheurs, comme il y a toutes les chances que,
pour son premier repas d'adulte, la fourmi "se nourrisse de nectar ou en
reçoive de la part de ses compagnons de nid via le nourrissage social",
l'acacia tient les insectes sous son emprise. Les fourmis sont comme réduites
en esclavage, contraintes de rester sur l'arbre sous peine de peine de mourir
de faim. De la même manière, elles ont doublement intérêt à défendre la
plante car sa mort signifierait leur mort. La symbiose certes existe mais elle
est forcée.
Comme l'a expliqué au National Geographic Martin Heil, le premier auteur de
cette étude, "cela a été une surprise pour moi de constater que la plante
immobile, "passive", pouvait manipuler son partenaire de toute évidence bien
plus actif, la fourmi". Le chercheur allemand ajoute que cette découverte
pourrait changer la manière dont les biologistes envisagent le phénomène du
mutualisme : "La manipulation du partenaire pourrait jouer un rôle dans
plusieurs types différents de mutualismes." Il en faut en effet peu pour
déséquilibrer la balance et passer d'une association gagnant-gagnant à une
exploitation pure et simple... |
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