Ozimandias
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Posté le: Sam Jan 12, 2008 22:21 pm Sujet du message: J'attendrai,
J’attendrai :
J’attendrai mon amour, tous les temps qu’il faudra,
Je suivrai les détours, tous, que le vent prendra,
Quelles que soient mes peurs, l’aspect de leur manteau,
Où que glissent les pleurs, s’il me faut un bateau,
Si noir soit l’orage si blessant ses éclairs,
Si loin le courage dans ses pensées si claires,
Si la haine tremble de toute sa passion,
Si l’horizon semble n’être que dépression,
Quel que soit l’intérêt, ses multiples plaisirs,
Ou que rien ne fut vrai jusqu’au moindres désirs,
Qu’il reste que l’orgueil pour se gonfler assez,
De quelque manière sera choisie ma mort,
Où soit la charnière qui me tien dans ses mords,
J’atteindrais tous les seuils pour un jour t’enlacer.
Ozimandias.
NB : Comme à son habitude méphisto va venir me démonter proprement (on le
comprend ça lui fait tant plaisir ^^), mais comme il n'est pas interdis
d'essayer d'être intelligent je vais faire de la prévention et admettre que
le thème est niais (qualificatif qu'il aime surement à m'associer ) et que
les images sont usées très usées.
Merci bien mais je le sais déjà. Donc j'attend un peu plus, pour ce poème
que je considère comme le plus travaillé du point de vu de la forme sur
toutes les horreurs (et encore je m'auto-congratule en qualifiant mes écrits
d'horreurs) que j'ai put pondre.
Quand aux autres je ne leur en tiendrais pas rigueur si ils veulent en mettre
une deuxième couche, ça fait du bien.
PS: Si il y a faute de métrique, elle vient surement du portage sur
ordinateur. Merci tout de même de m'en informer si vous en trouvez.
Par contre tapper moi dessus pour l'orthographe et tout le tintoin, j'aime
...
Tous ces NB et PS ne sont pas là pour donner des instructions véritables
mais plus pour informer que je n'aime pas trop être pris pour un trop gros
couillons.
Dernière édition par Ozimandias le Dim Jan 13, 2008 11:29 am; édité 2 fois
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uacuus
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Posté le: Sam Jan 12, 2008 22:29 pm Sujet du message:
Alors, le poème commence par une principale, puis il y a une série de
subordonnées, et une deuxième fois, la principale. Comme construction, c'est
mauvais.
La disposition des rimes n'est pas celle d'un sonnet.
Enfin les vers 5 6 7 8 12 et 13 sont mauvais, à cause de la césure qui tombe
sur un "e" atone.
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Méphistophélès
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Posté le: Sam Jan 12, 2008 23:16 pm Sujet du message:
Attendre, c'est du futur et non du conditionnel je présume, tout comme "je
suivrai". Il y a donc une faute dans le titre du poème: ceci dit je ne te
démonte pas ce soir, je n'ai lu que les deux premières lignes. Le titre a
attiré mon attention.
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oeildenuit
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Posté le: Sam Jan 12, 2008 23:54 pm Sujet du message:
La deuxième strophe est vraiment à revoir .
Le rtyhme est mauvais ( e muets , entre autre ) , les rimes trop fades .
Le reste , demain
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Ozimandias
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Posté le: Dim Jan 13, 2008 11:28 am Sujet du message:
Les "e" ne sont pas muets que je sache, après je sais plus du tout si ça se
fait d'en mettre à l'hémistiche.
De même que pour les rimes des quatrins je n'avais jamais entendu qu'il
faille des rimes croisiées ou embrassée forcément pour un sonnet.
pas rimes fades mais rimes forcée ... (c'est pire)
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Méphistophélès
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Posté le: Dim Jan 13, 2008 11:36 am Sujet du message:
Selon les règles de la versification classique, la dernière syllabe d'un
hémistiche doit être tonique - pas de syllabe posttonique, pas de "e" muet.
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Ozimandias
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Posté le: Dim Jan 13, 2008 11:45 am Sujet du message:
Je m'excuse d'avoir appris la métrique au lycée ... Ou plutôt je me maudis
d'avoir crut mes professeurs cappable de savoir ce qu'était la métrique ...
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Méphistophélès
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Posté le: Dim Jan 13, 2008 12:08 pm Sujet du message:
Tous les poèmes n'obéissent pas nécessairement à la versification classique, il est courant de trouver des
syllabes posttoniques sur la cesure dans l'écriture poétique du XIXème et
XXème siècle. Bon, là j'ai pas d'exemple qui me vienne à l'esprit.
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uacuus
Super actif

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Posté le: Dim Jan 13, 2008 13:27 pm Sujet du message:
Méphistophélès, pour le XIX° siècle, tu auras beaucoup de mal à trouver
un exemple de ce que tu avances, même en cherchant bien. Même pour le XX°
siècle aussi j'en serais étonné (il faudrait que tu trouves une poète qui
garde les césures, mais qui en même temps, n'ait rien compris à ce qu'elle
est).
Pour la disposition classique des rimes d'un sonnet (là par contre on trouve
des exceptions au XIX°), elle est assez rigide pour les quatrains: ABBA
ABBA.
Dans les tercets, c'est un peu plus libre.
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uacuus
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Posté le: Lun Jan 14, 2008 11:51 am Sujet du message:
Méphistophélès a
écrit: | Tous les poèmes
n'obéissent pas nécessairement à la versification classique, il est courant de trouver des syllabes posttoniques
sur la cesure dans l'écriture poétique du XIXème et XXème siècle. Bon,
là j'ai pas d'exemple qui me vienne à l'esprit. |
Citation: | Et
il va sans dire qu'on ne trouvera jamais une césure portant sur une syllabe
posttonique. C'est un non sens. |
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Lun Jan 14, 2008 12:24 pm Sujet du message:
Me suis mal exprimé, j'ai édité mon intervention sur l'autre topic.
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