Petimuel
De passage
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Posté le: Dim Déc 16, 2007 16:30 pm Sujet du message: Mon esprit est jaloux
Bouh, lapidez-moi pour cette horreur!
Les lèvres s’ouvrent et se ferment
Sur le même mur perméable
Peupler mon ciel environnant
Du même galimatias de la même toile
De la même fange des lettres,
Et ma plume
Ne donne qu’une illusion de conscience.
Les murs de tous ces grands autels
Peuplés de divin et de pampre
Sont garantis par de la boue.
C’est le vide qui fait l’espace
Le créneau qui fait le merlon
C’est le non-dit qui fait la phrase
Quand elle ne sait comment dire.
Et je me tue depuis les doigts
Et je m’arracherais la gorge
Si de quelque façon que ce soit
Je pouvais redresser mes mots
Ou les empêcher de couler
Entre les rochers de mes yeux
Immobiles.
Je ne peux contempler l’hideux spectacle
Qu’une fois qu’il est joué
Et ses acteurs sont mes démons
Et son public est mon public
Mais son texte n’est pas le mien.
Il vient d’ailleurs, ou d’autre part, en quelque pli irréductible
de mon âme
Que j’aurais tant pressé pour le voir disparaître
Que ses peuples seraient entassés.
Et sortiraient toujours, bec et ongles, à grand-peine, d’un concentré
grouillant
Pour s’exhaler de ma bouche
Qui sans cesse s’ouvre et se ferme
Sur le même mur perméable.
Est-ce moi qui ai dit cela ?
Je ne peux rien dire d’autre.
Mon esprit est jaloux et ne jette à ma bouche
Que les restes incomestibles de ce qu’il a pensé.
Et ce qu’il a pensé encor peut-il être considéré ?
Y a-t-il en moi de la lumière ?
Je ne puis pas le penser.
|
Silver Mercure
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Posté le: Dim Déc 16, 2007 16:39 pm Sujet du message: Re: Mon esprit est jaloux
| Petimuel a
écrit: | Les lèvres s’ouvrent
et se ferment
[...]
Je pouvais redresser mes mots
Ou les empêcher de couler
[...]
Et sortiraient toujours, bec et ongles, à grand-peine, d’un concentré
grouillant
Pour s’exhaler de ma bouche
Qui sans cesse s’ouvre et se ferme
[...]
Y a-t-il en moi de la lumière ?
|
rien à faire, je trouve ce texte extrêmement tactile, décidément, mon
esprit est mal tourné aujourd'hui 
Dernière édition par Silver Mercure le Dim Déc 16, 2007 18:57 pm; édité 1 fois
|
Rixehoney
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Posté le: Dim Déc 16, 2007 18:07 pm Sujet du message: Re: Mon esprit est jaloux
Ah Petimuel tu sais parler aux femmes 
Pour ton texte
| Petimuel a
écrit: | Je ne peux contempler
l’hideux spectacle
Qu’une fois qu’il est joué
|
J'aime beaucoup ce passage. (tu nous ferais pas un petit complexe
d'infériorité ? mais je dis ça je dis rien)
|
uacuus
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Posté le: Dim Déc 16, 2007 19:08 pm Sujet du message: Re: Mon esprit est jaloux
C'est un poëme apparamment sur l'impossibilité de maitriser le langage, et
malheureusement, la forme confirme souvent le fond.
| Citation: |
Les lèvres s’ouvrent et se ferment
Sur le même mur perméable
Peupler mon ciel environnant
Du même galimatias de la même toile
De la même fange des lettres,
Et ma plume
Ne donne qu’une illusion de conscience. |
L'irruption de l'infinitif, "peupler", est très étrange. Le docécasyllabe
le trisyllabe et le décasyllabe rompent également la métrique, de la même
manière que la syntaxe est décomposée. Et le terme de galamitias s'applique
donc bien.
| Citation: | Les
murs de tous ces grands autels
Peuplés de divin et de pampre
Sont garantis par de la boue.
C’est le vide qui fait l’espace
Le créneau qui fait le merlon
C’est le non-dit qui fait la phrase
Quand elle ne sait comment dire. |
Là on passe à une série assez claire d'octosyllabes, l'effet en est simple
mais asse bien senti.
| Citation: | Et
je me tue depuis les doigts
Et je m’arracherais la gorge
Si de quelque façon que ce soit
Je pouvais redresser mes mots
Ou les empêcher de couler
Entre les rochers de mes yeux
Immobiles. |
Ce n'est pas mal, sauf le 3° vers, très lourd, en 9 syllabes.
| Citation: | | Je
ne peux contempler l’hideux spectacle |
le hideux spectacle.
| Citation: | Qu’une fois qu’il est joué
Et ses acteurs sont mes démons
Et son public est mon public
Mais son texte n’est pas le mien. |
Sinon là aussi c'est sobre, mais bien fait.
| Citation: | Il
vient d’ailleurs, ou d’autre part, en quelque pli irréductible de mon
âme
Que j’aurais tant pressé pour le voir disparaître
Que ses peuples seraient entassés.
Et sortiraient toujours, bec et ongles, à grand-peine, d’un concentré
grouillant
Pour s’exhaler de ma bouche
Qui sans cesse s’ouvre et se ferme
Sur le même mur perméable. |
Là ça devient très lourd, autant dans la construction que dans les images,
et l'hétérométrie n'arrange rien.
| Citation: | Est-ce moi qui ai dit cela ?
Je ne peux rien dire d’autre.
Mon esprit est jaloux et ne jette à ma bouche
Que les restes incomestibles de ce qu’il a pensé.
Et ce qu’il a pensé encor peut-il être considéré ?
Y a-t-il en moi de la lumière ?
Je ne puis pas le penser. |
La conclusion interrogative a quelque chose de banal. Sinon, ce n'est pas joli
de finir par une construction peu correcte: en effet "je ne puis" se passe de
"pas'.
|
Petimuel
De passage
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Posté le: Dim Déc 16, 2007 20:03 pm Sujet du message:
Merci Uacuus  (ainsi que les autres)
| Uacuus a
écrit: | | C'est un poëme
apparamment sur l'impossibilité de maitriser le langage, et malheureusement,
la forme confirme souvent le fond. |
Je ne m'en suis pas caché!
| Uacuu a
écrit: | | Sinon, ce n'est pas
joli de finir par une construction peu correcte: en effet "je ne puis" se
passe de "pas'. |
Il s'en accomode pourtant bien à mon goût...
|
Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Dim Déc 16, 2007 20:08 pm Sujet du message:
Moi, je l'aime bien ton verbe "peupler". La rupture syntaxique qui en découle
engendre un nouvel élan, une nouvelle dynamique à cette strophe, ce qui loin
d'être maladroit me semble assez subtile. D'une manière générale, c'est
vraiment le rythme qui m'a séduit dans cette oeuvre - et notamment celui de
la première strophe: c'est cadencé, c'est bien tourné, parfois étonant
mais pas désagréable; anaphores, parallélismes et polysyndètes sont
judicieusement utilisés.
L'on regrètera cependant un certain nombre de lourdeurs, cela a été dit. Je
trouve cette strophe particlièrement désagréable:
| Citation: | Je
ne peux contempler l’hideux spectacle
Qu’une fois qu’il est joué
Et ses acteurs sont mes démons
Et son public est mon public
Mais son texte n’est pas le mien.
Il vient d’ailleurs, ou d’autre part, en quelque pli irréductible de mon
âme
Que j’aurais tant pressé pour le voir disparaître
Que ses peuples seraient entassés.
Et sortiraient toujours, bec et ongles, à grand-peine, d’un concentré
grouillant
Pour s’exhaler de ma bouche
Qui sans cesse s’ouvre et se ferme
Sur le même mur perméable. |
La fin est un peu décevante. Les images quant à elles ne sont pas d’une
grande originalité et gâchent parfois tes fins de strophe, néanmoins le
vocabulaire employé est simple et efficace, élégant dans sa sobriété.
J'ai un petit faible pour cette métaphore filée (l'on retrouve d'ailleurs
cette anaphore, qui te suit tout au long du poème, et donne à ce dernier un
rythme si particulier):
| Citation: | Que
j’aurais tant pressé pour le voir disparaître
Que ses peuples seraient entassés. |
C'est donc un avis plutôt positif, malgré quelques maladresses.
|
Amu zen
Banni(e)
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Posté le: Lun Déc 17, 2007 06:08 am Sujet du message:
Méphistophélès, pourquoi penses-tu que tes avis ont tant d'importance ? Tu
me fais vraiment rire !
Tu te prends tellement au sérieux dans tes messages... C'est ce que je
ressens à travers tes écrits, tes réponses. Et moi je n'aime pas les gens
qui se prennent au sérieux ! Je ferais peut être un poème sur les gens
comme toi, dans mon futur recueil  ... Ou même ici. Il faudrait garder la tête
bien froide très cher.
Sinon poème sympa et pas mal malgré des améliorations qui pourraient être
faites, il est vrai. Sinon je pense que tu as déjà une bonne structure de
départ.
|
GROLUX
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Posté le: Lun Déc 17, 2007 09:09 am Sujet du message:
Il est vrai que ton intervention nous a tous éclairés tout en restant sobre
...
|
oeildenuit
Suprème actif
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Silver Mercure
Habitué(e)
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Posté le: Lun Déc 17, 2007 12:37 pm Sujet du message:
| Citation: | Les
murs de tous ces grands autels
Peuplés de divin et de pampre
Sont garantis par de la boue.
C’est le vide qui fait l’espace
Le créneau qui fait le merlon
C’est le non-dit qui fait la phrase
Quand elle ne sait comment dire. |
de celle là j'aime surtout les 3 premiers vers, je trouve la fin un peu
attendue
moi je suis plus attachée aux images qu'à la métrique, alors je trouve tes
murs boueux et peuplés intéressants, autant pour le voyage mental en station
thermale (hihi) que pour ce qu'ils peuvent être métaphoriquement, sans
m'arrêter sur une hypothèse seule.
j'aime aussi l'idée de se tuer depuis les doigts, quand on parle de mots et
d'écrire.
bon, euh, on se perd un peu dans la longue strophe à longs vers...mais comme
je l'ai dit, les peuples qui sortent becs et ongles d'un concentré grouillant
pour s'exhaler de ta bouche, c'est quand même divinement tactile ^^ (une
petite Lovecraft-touch, ça donne)
| Citation: | Mon
esprit est jaloux et ne jette à ma bouche
Que les restes incomestibles de ce qu’il a pensé. |
est pas trop mal trouvé, je pense que niveau thématique ça fait un beau
résumé du texte.
(du coup j'ai du mal à apprécier les trois derniers vers qui me paraissent
de trop)
bon, voilà, c'était un commentaire confus et déconstruit comme j'en fais.
tout ce que j'ai dit est absolument réfutable et potentiellement inutile, ce
sont mon impression, mes gouts et ma sensibilité sans fond de teint.
donc dans l'ensemble j'ai apprécié, moi qui n'ai pas la patience de trouver
tant de mots.
|
Invité
|
Posté le: Lun Déc 17, 2007 17:03 pm Sujet du message:
| Méphistophélès a
écrit: | | anaphores,
parallélismes et polysyndètes |
Je ne comprends pas ce terme : "polysyndète" ? désolé
|
Méphistophélès
Suprème actif
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|
Posté le: Lun Déc 17, 2007 17:46 pm Sujet du message:
| Amu zen a
écrit: | | Sinon poème sympa et
pas mal malgré des améliorations qui pourraient être faites, il est vrai.
Sinon je pense que tu as déjà une bonne structure de
départ. |
J'ai quelques difficultés à concevoir qu'un critique littéraire aussi
brillant puisse se borner à un vague et ridicule: "sympa, c'est bien mais ça
pourrait être mieux". Somme toute, il s'agit-là d'une intervention niveau
collège.
Une polysyndète est une figure stylistique dite "de construction" qui
consiste en une énumération dans laquelle chaque énoncé est précédé
d'une conjonction de coordination. Exemple:
| Citation: | Et le temps se
refuse à stopper son élan
Et la foule alentour se
referme d'autant |
C'est donc une forme d'anaphore qui insiste sur la coordination, sur le lien
qui unit les différents fragments de la phrase. Comparons à titre d'exemple
une énumération standard et une polysyndète:
| Citation: | | Je
l'ai trouvée amère et je l'ai injuriée |
Ici, une suite logique entre les deux fragments: c'est parce que j'ai l'ai
trouvé amère que je l'ai injuriée.
| Citation: | | Et
je l'ai trouvée amère. − Et je l'ai injuriée |
Ici, les deux énoncés sont sur le même plan, la double conjonction engendre
une double finalité, d'où une rupture rythmique et chronologique. Le
résultat est plus saccadé, plus signifiant.
La polysyndète peut aussi avoir une valeur d'oralité, elle retranscrit le
désordre de la pensée (exemple: "je fais ça, et ça, et ça") ou encore
rhétorique, elle permet alors d'insister sur chacun des membres de
l'énumération (exemple: "il faut que tu révises et ton cours, et tes
notes").
Dernière édition par Méphistophélès le Lun Déc 17, 2007 21:08 pm; édité 2 fois
|
Silver Mercure
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|
Posté le: Lun Déc 17, 2007 18:05 pm Sujet du message:
| Méphistophélès a
écrit: |
| Amu zen a écrit: | | Sinon poème sympa et pas mal malgré des améliorations qui
pourraient être faites, il est vrai. Sinon je pense que tu as déjà une
bonne structure de départ. |
J'ai quelques difficultés à concevoir qu'un critique littéraire aussi
brillant puisse se borner à un vague et ridicule: "sympa, c'est bien mais ça
pourrait être mieux". Somme toute, il s'agit-là d'une intervention niveau
collège. |
à laquelle on eût pu se passer de répondre 
en passant merci pour le petit cours sur la polysyndète. j'espère que ça ne
t'ennuie pas trop de faire le prof de collège/lycée bénévole ^^
|
Méphistophélès
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|
Posté le: Lun Déc 17, 2007 18:11 pm Sujet du message:
Penses-tu: le savoir c'est comme la confiture, et j'adore l'étaler. L'autre
amibe zen pourra confirmer.
|
Silver Mercure
Habitué(e)
Inscrit le: 24 Oct 2007
Messages: 16777195
|
Posté le: Lun Déc 17, 2007 18:18 pm Sujet du message:
| Méphistophélès a
écrit: | | L'autre amibe zen
pourra confirmer. |
ne sois pas puéril à ton tour laisse-le
|
darkdays
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|
Posté le: Lun Déc 17, 2007 20:44 pm Sujet du message:
Si les poètes souhaitent poster ici,
c'est qu'ils attendent des avis.
Les commentaires aussi bien positifs que négatifs ont donc leur place ici.
Si se prendre au sérieux c'est
expliquer en détails en quoi on aime ou on n'aime pas, les critiques sérieuses argumentées sont les seules
légitimes dans ce type de topic.
| Amu zen a
écrit: | Méphistophélès,
pourquoi penses-tu que tes avis ont tant d'importance ? Tu me fais vraiment
rire !
Tu te prends tellement au sérieux dans tes messages... C'est ce que je
ressens à travers tes écrits, tes réponses. Et moi je n'aime pas les gens
qui se prennent au sérieux ! Je ferais peut être un poème sur les gens
comme toi, dans mon futur recueil ... Ou même ici. Il faudrait garder la tête
bien froide très cher.
Sinon poème sympa et pas mal malgré des améliorations qui pourraient être
faites, il est vrai. Sinon je pense que tu as déjà une bonne structure de
départ. |
sympa en quoi? quelles améliorations? en quoi la structure de départ
est-elle bonne?
|
Amu zen
Banni(e)
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Posté le: Lun Déc 17, 2007 22:04 pm Sujet du message:
| Citation: | | J'ai quelques difficultés à concevoir qu'un critique
littéraire aussi brillant puisse se borner à un vague et ridicule: "sympa,
c'est bien mais ça pourrait être mieux". Somme toute, il s'agit-là d'une
intervention niveau collège. |
Bien sûr, il est évident, et je ne pensais pas avoir à le dire, je pensais
que quelqu'un en lettres comprenait. Je fais quelque chose de simple, même
trop, mais juste pour souligner et confirmer ce que je dis juste au-dessus.
Car je ne pouvais m'empêcher de te le dire : Je le ressens à travers tes
messages, tes écrits, ou que ce soit, que tu te prends trop au sérieux selon
moi.
Evidence, que mon intervention est bien trop légére et n'apporte pas grand
chose. Mais peut être peut-on être intéressant et précis sans que ce soit
faire sur un style qui laisse ressentir le trop, le sérieux, le trop au
sérieux. C'est important parfois d'y penser, selon moi.
Maintenant, on peut aussi écrire un petit truc simple, et que ce soit bien et
précis.
On peut aussi dire que l'on aime, ou que l'on aime pas, sans savoir pourquoi,
sans faire rentrer en ligne de compte tous types de figures de style, syntaxe
etc. En restant simple. Ce n'est que mon avis. Je pense le donner sans
agression, sans reprocher de façon catégorique, et je crois que j'ai le
droit de donner cet avis. Grande différence est entre simplicité ou simplet,
idiot...
Pour moi, pouvoir donner son avis, comme je l'ai dit ci-dessus, en restant
simple, en disant "j'aime ! J'apprécie !" Sans même savoir pourquoi, ça
fait partie du charme, et des charmes de la poésie. C'est peut être même,
à mes yeux (d'écrivain, eh oui) ça, la vraie poésie. La définition
première de de la poésie, dans toute sa splendeur, sa beauté. La poésie,
c'est comme l'amour, ca s'interprète mais c'est inexplicable.
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Invité
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Posté le: Mar Déc 18, 2007 14:03 pm Sujet du message:
Merci d'avoir éclairé quelles lanternes Méphistophélès - ça sent le
futur prof
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K
Suprème actif
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Posté le: Mar Déc 18, 2007 16:03 pm Sujet du message:
Et merci d'avoir essayé, Amu Zan -ça sent le futur publicitaire.
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