miss35
Petit nouveau
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Posté le: Mer Déc 12, 2007 15:18 pm Sujet du message: mme bovary, commentaire composé
bonjour,
je m'excuse du dérangement mais j'ai vraiment de gros soucis.
je vous présente tout d'abord l'extrait:
"Ils se couchaient sur l’herbe ; ils
s’embrassaient à l’écart sous les peupliers ; et ils auraient voulu,
comme deux Robinsons, vivre perpétuellement dans ce petit endroit, qui leur
semblait, en leur béatitude, le plus magnifique de la terre. Ce n’était
pas la première fois qu’ils apercevaient des arbres, du ciel bleu, du
gazon, qu’ils entendaient l’eau couler et la brise soufflant dans le
feuillage ; mais ils n’avaient sans doute jamais admiré tout cela, comme si
la nature n’existait pas auparavant, ou qu’elle n’eût commencé à
être belle que depuis l’assouvissance de leurs désirs.
À la nuit, ils repartaient. La barque suivait le bord des îles. Ils
restaient au fond, tous les deux cachés par l’ombre, sans parler. Les
avirons carrés sonnaient entre les tolets de fer ; et cela marquait dans le
silence comme un battement de métronome, tandis qu’à l’arrière la bauce
qui traînait ne discontinuait pas son petit clapotement doux dans l’eau.
Une fois, la lune parut ; alors ils ne manquèrent pas à faire des phrases,
trouvant l’astre mélancolique et plein de poésie ; même elle se mit à
chanter :
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions, etc.
Sa voix harmonieuse et faible se perdait sur les flots ; et le vent emportait
les roulades que Léon écoutait passer, comme des battements d’ailes,
autour de lui.
Elle se tenait en face, appuyée contre la cloison de la chaloupe, où la lune
entrait par un des volets ouverts. Sa robe noire, dont les draperies
s’élargissaient en éventail, l’amincissait, la rendait plus grande. Elle
avait la tête levée, les mains jointes, et les deux yeux vers le ciel.
Parfois l’ombre des saules la cachait en entier, puis elle réapparaissait
tout à coup, comme une vision, dans la lumière de la lune.
Léon, par terre, à côté d’elle, rencontra sous sa main un ruban de soie
ponceau.
Le batelier l’examina et finit par dire :
– Ah ! c’est peut-être à une compagnie que j’ai promenée l’autre
jour. Ils sont venus un tas de farceurs, messieurs et dames, avec des
gâteaux, du champagne, des cornets à pistons, tout le tremblement ! Il y en
avait un surtout, un grand bel homme, à petites moustaches, qui était
joliment amusant ! et ils disaient comme ça : « Allons, conte-nous quelque
chose…, Adolphe…, Dodolphe…, je crois. »
Elle frissonna.
– Tu souffres ? fit Léon en se rapprochant d’elle.
– Oh ! ce n’est rien. Sans doute, la fraîcheur de la nuit.
– Et qui ne doit pas manquer de femmes, non plus, ajouta doucement le vieux
matelot, croyant dire une politesse à l’étranger."
Puis, crachant dans ses mains, il reprit ses avirons."
voilà, alors je dois faire un commentaire composé de cet extrait.
pouvez-vous me donner des pistes?
ne croyez-pas que c'est parce que je n'ai pas travaillé je vous assure que
j'essaie mais je n'aboutis à rien, je tourne en rond.
aidez-moi s'il vous plaît...
je pensais faire ma première partie sur la description du
paysage/del'environnement à travers quoi est décrit leur amour, et
également parler du fait que le dialogue est quasi inexistant entre eux.
mis à part cela, je ne sais pas trop...
merci d'avance si vous me répondez!!
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Mer Déc 12, 2007 19:08 pm Sujet du message:
Partons sur tes idées. Peux-tu me dire en quoi ce paysage pourrait être lié
à leurs sentiments, et avec quel effet, pour quel but ? Montre-nous les
passages exacts qui le suggèrent. Et si le dialogue est relativement rare
dans leur entretien, pourquoi selon toi ? La parole est-elle momentanément
absente ou est-elle implicite ? Qui parle, avec quelle importance ? Est-ce un
choix de l'auteur que de limiter la parole, et si oui, comment expliquer ce
choix ?
En te posant des questions simples et en t'attachant rigoureusement au texte
tu devrais venir facilement à bout de cet extrait qui n'a rien de bien
méchant.
Dernière édition par Méphistophélès le Mer Déc 12, 2007 19:19 pm; édité 1 fois
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Ptit ChamallOw
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Posté le: Mer Déc 12, 2007 19:08 pm Sujet du message:
arf j'suis dsl, j'suis pas très très douée pour les commentaires, mais ouai
d'abord présente l'environnement c'est une bonne idée. parle aussi de leurs
sentiments l'un envers l'autre nan ?
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miss35
Petit nouveau
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 15:42 pm Sujet du message: mon plan
voilà grâce à vos pistes j'ai fait un plan,
pouvez-vous me dire ce que vous en pensez s'il vous plaît?
I. Description de l'environnement
1. en quoi voit-on que cette description reflète leur amour (champ lexical du
romantisme)
2. quel effet cela produit-il?
II. Un contraste s'installe
1. Dialogue quasi-inexistant (qui parle, quand, comment, pourquoi?)
2. choix de l'auteur (raisons de ce dialogue)
répondez-moi dès que possible et merci de m'avoir répondu hier car le
simple fait de m'avoir posé des questions m'a aidé
enfin j'espère que ce que j'ai fait est bien...
merci d'avance...
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 18:40 pm Sujet du message:
Tout doux mon p'tit pote, il ne faut pas brûler les étapes. Je te rappelle
la méthodologie du commentaire composé:
* Première étape, la problématique: essaie de dégager ce qui te paraît
essentiel dans ce texte, demande-toi pourquoi le professeur t'a demandé de
commenter ce passage en particulier, ce qui fait son unité.
* Seconde étape, une fois que tu auras dégager l'intérêt de l'extrait, il
faudra démontrer la pertinence de ton choix, montrer à ton professeur que tu
as bien compris ce qu'il attendait de toi. Pour ce faire, tu as besoin
d'arguments: cherche dans l'extrait les grandes idées allant dans le sens de
ta problématique, cela donnera tes trois grandes parties.
* Troisième étape, songe à faire le plan. Pour ce faire, il faut que tu
cherches dans l'extrait le matériau te permettant de justifier ton
interprétation. Le commentaire composé est un va-et-vient du texte à ta
propre réflexion. Chacune de tes parties doit répondre à ta problématique,
et chacune de tes idées doit être démontrée par une référance au texte
puis rangée dans la bonne catégorie.
Et justement, ce plan, venons-y: je ne le trouve pas satisfaisant. Primo, je
ne vois pas quel est le rapport entre ton I et ton II. Deuxio, tu ne peux pas
traiter séparément le A et le B de chacune de tes deux parties, tout
simplement parce qu'il est stupide de parler d'une chose dans la première
sous-partie et d'attendre la seconde pour l'expliquer: fatalement cela aboutit
à des redondances, à une construction très hétérogène du commentaire, et
au final, à une mise en exergue de ton manque d'inspiration. Je te rappelle
que jusqu'ici tu n'as que deux idées, c'est un peu léger pour faire un plan.
Tertio, tes titres sont assez mal formulés.
Si tu veux un conseil, reviens à l'étape 1: de quoi ce texte nous
parle-t-il, quelle est l'idée vraiment importante ?
Dernière édition par Méphistophélès le Jeu Déc 13, 2007 19:04 pm; édité 6 fois
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GROLUX
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 18:52 pm Sujet du message:
Je me suis toujours demandé aussi ce que les professeurs avaient comme
interêt a faire faire des choses pareilles.
Je pense au sadisme.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 19:01 pm Sujet du message:
Cet extrait n'a rien de bien transcendant, j'en conviens: mais comme en toute
chose il faut commencer par le plus simple.
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GROLUX
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 19:26 pm Sujet du message:
en fait je faisait rapport a la dernière phrase de ton post, enfin, une
phrase que j'ai cru lire et qui n'est manifestement pas... Soit je suis fou,
soit tu l'a enlevée pour me le faire devenir...
Quoiqu'il en soit il ne faut pas y voir un réel avis.
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Méphistophélès
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 19:27 pm Sujet du message:
J'ai plusieurs fois édité mon message, quelle était cette phrase ?
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GROLUX
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Posté le: Jeu Déc 13, 2007 19:35 pm Sujet du message:
cela parlait de chercher l'intérêt que les professeurs avaient a lui faire
étudier ce texte.
C'est remplacé par "quelle est l'idée vraiment importante" et du coup mon
intervention ne veut plus rien dire, du coup je passe encore plus pour un con
et ça part en sucette.
En plus c'est hors topic, moi quand il a fallu lire Mme Bovary, j'ai lu
l'autre.
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