Poème en prose «Morning Décadence !»


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Rixehoney
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 00:09 am    Sujet du message: Poème en prose «Morning Décadence !»
MORNING DECADENCE

J'ai rêvé avec les yeux d'un aveugle: d'aussi loin que je m'en souvienne, j'eus accroché des toiles inouïes aux édifices insolites, et eut parsemé d'épices les locaux des lendemains. La Muse dansait je m'en souviens. Je venais de finir qu'aussitôt il fallut que j'aille m'occuper des autres pièces. J'ai pavané mon corps sur le flanc tiède des couloirs et me suis enfoncé comme le plus beau des attardés dans le mou oisif et intolérable d'un sofa. Je mourais d'envie d'un décès physique et cérébral. Rien n'était plus tentant que cette idée ! Ô idiotes Danaïdes qui ont versé mon or dans ce jarre percé ! Le temps m'a stupidement passé entre les mains ! Quand j'ai eu fini de rêver, j'ouvris les paupières et alla me remplir l'estomac; j'avais soif de pain ! Il était plus tôt que prévu et le coq dormait encore. J'imaginais dans un coin du foyer toutes les verdures mouillées qui taillaient droitement les villes. Quand cela eut fini je respirai. J'ai demeuré quand d'éclatants rayons simples venaient comme une bise à ma chair. Ensuite... chacun de nous connaît la suite des fins de matin. Enfin, La boucle fut bouclée à l'heure où l'horrible serpent est mort en voulant mordre sa queue. Mais vraiment je dirais qu'à l'heure où j'aurai eu fini de rêver, je fermerais mes paupières à jamais.
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 11:37 am    Sujet du message:
le début est très laborieux, trop "forcé", ça veut faire mais ça fait pas... Quand on veut se mesurer à la décadence (mouvement littéraire élitiste et torturé de la fin 19ème), faut en avoir, et faut maitriser. Là, ce n'est pas le cas.

Par contre, la deuxième partie du texte et mieux, quelques passages sont biens
uacuus
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 12:46 pm    Sujet du message:
Je vois surtout là une inflence trop visible des illumations de Rimbaud, mais je rejoins Lilith sur le fait que ce n'est pas maîtrisé. Les passés antérieurs au début ne se justifient pas.
alcibiade
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 17:31 pm    Sujet du message:
Je ne comprends rien. On retrouve peut etre un vocabulaire rimbaldien mais les poésies de Rimbaud je les comprends.
Rixehoney
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 18:13 pm    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
Je ne comprends rien. On retrouve peut etre un vocabulaire rimbaldien mais les poésies de Rimbaud je les comprends.


Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Je veux juste savoir
Méphistophélès
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 20:32 pm    Sujet du message:
alcibiade a écrit:
Je ne comprends rien. On retrouve peut etre un vocabulaire rimbaldien mais les poésies de Rimbaud je les comprends.

Moi, la plupart, je ne les comprends pas.
Rixehoney
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Message Posté le: Mar Déc 04, 2007 22:36 pm    Sujet du message:
***LIEN INTERDIT*** merci de respecter le règlement. (sls)

C'est un article contre Rimbaud et sa poésie.
alcibiade
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Message Posté le: Mer Déc 05, 2007 18:40 pm    Sujet du message:
Citation:

Qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Je veux juste savoir


Citation:
d'aussi loin que je m'en souvienne, j'eus accroché des toiles inouïes aux édifices insolites, et eut parsemé d'épices les locaux des lendemains.


Cette phrase par exemple. "Aussi loin que je m'en souvienne" avec le passé simple ça ne me parait pas très catholique. "Les locaux des lendemains", je ne vois pas ce que c'est. "Aux édifices insolites" lesquels ? "et eut" c'est pour le moins loin d'etre une euphonie.

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