le serpent
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Posté le: Sam Déc 01, 2007 18:58 pm Sujet du message:
L'attitude religieuse, ce sont tous les petits gestes de dévotions qu'on peut
observer chez un dévot (un "vrai croyant") ou chez un Tartuffe (un
hypocrite)... par exemple le fait d'aller à la messe tous les dimanches,
d'allumer des bougies pour tel ou tel saint.
La foi n'est pas incompatible avec cette attitude, mais il n'est pas
obligatoire d'effectuer ces gestes pour être croyants, tout comme il n'est
pas obligatoire d'être croyant pour les effectuer.
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criston
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Inscrit le: 29 Nov 2007
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Posté le: Dim Déc 02, 2007 10:29 am Sujet du message:
- LES TERMES DU SUJET
Une attitude c’est un ensemble de signes extérieurs (actes) ou intérieurs
(opinions relatives à une question) susceptibles de se traduire dans des
actes précis. Une attitude (une opinion par exemple) par rapport à un
problème peut ainsi se traduire par des comportements hétérogènes voire
même en contradiction avec ce qu’elle enveloppe.
Il faut insister ici sur la définition de la religion, afin de se demander
s’il y a des signes extérieurs de religion, si une attitude religieuse est
définissable ? Le terme religion présente un double aspect, l’un
subjectif, c’est-à-dire la foi, l’autre objectif tel qu’il se traduit
dans les pratiques rituelles.
II - ANALYSE DU PROBLEME
La religion, dans la mesure où elle est définie comme un ensemble de
pratiques rituelles institutionnelles, détermine un comportement lié à la
communauté religieuse. On peut donc reconnaître une attitude religieuse par
un code comportemental : prières, prosternation, vêtements... qui
rassemblent les croyants autour d’une même pratique. Etymologie latine :
religere : rassembler.
Pourtant , l’autre aspect de la religion ne paraît pas visible, ne paraît
pas donner naissance à un code comportemental précis. La foi est un
sentiment de certitude vécue en relation à un dogme. Elle relie le croyant
à Dieu. C’est ce que précise l’étymologie latine du mot "religare" :
relier.
Cette conviction personnelle ne peut être jugée que par Dieu lui-même.
III - LES GRANDES LIGNES DE REFLEXION
Il faudrait montrer d’abord qu’un comportement religieux est défini
institutionnellement. Le rassemblement des membres s’opère autour de
différents rites. Pour cela nous pouvons utiliser des exemples afin
d’illustrer la définition (messe catholique, pèlerinage de La Mecque...).
Puis il faudrait insister sur la principale motivation religieuse : la foi,
sentiment intérieur, donc non visible, né de la conscience qu’a l’homme
de sa finitude. Ce qui lie l’homme à Dieu n’est pas d’ordre rationnel
et ne peut donner naissance à une attitude objectivement reconnaissable,
étant vécu personnellement.
IV - UNE DEMARCHE POSSIBLE
1 - On reconnaît une attitude religieuse par des comportements rituels.
A - Ces rites sont décrits par une révélation
Une attitude religieuse se constate. Un rituel religieux est imposé dan
chaque communauté. Ces comportements sont dictés par une tradition, une
histoire, qui a pour fondement une révélation, par exemple un texte dicté
par Dieu à un chef religieux.
Ce texte comporte une morale, des lois dictant un comportement, mêlant
souvent la confiance et la crainte en une puissance surnaturelle.
B - Ambiguïté entre la crainte et la confiance
Cette attitude est fondée sur la distinction entre profane et sacré. Le
profane n’est défini que par opposition au sacré. Le sacré exprime une
puissance relevant d’un ordre supérieur, donnant sa signification à la
réalité ordinaire.
Cette distinction entre le profane et le sacré se traduit toujours par des
comportements rituels. Ceux-ci néanmoins ne supposent pas toujours la
reconnaissance d’un être supérieur divinisé inspirant crainte et
confiance. Le fétichisme polythéiste en est un exemple.
Ainsi, l’attitude religieuse est déterminée par la croyance en cet ordre
supérieur. Celle-ci est motivée par une crainte née de la conscience des
limites de la condition humaine et d’une confiance née du désir de les
dépasser grâce à une force surnaturelle.
Ainsi, cette ambiguïté est décelable dans la plupart des rites religieux
qui allient l’adoration craintive et l’espoir, la certitude que sans Dieu,
l’homme n’est rien mais qu’avec son concours, il est promu à une
destinée surnaturelle.
Ici, il est possible d’illustrer ce propos par des exemples de rites
religieux montrant la déférence devant le chef, représentant de Dieu, et
l’espoir dans le salut individuel.
2 - Une attitude religieuse sincère n’est pas observable
A - Distinction entre foi et raison
Dans un deuxième temps, il faudrait insister sur le sentiment religieux par
nature irrationnel. On peut opposer ici foi et raison, croyance et
connaissance. La certitude engendrée par la connaissance est argumentée,
démontrée. Elle suppose une attitude objective par rapport au monde.
La foi apporte une conviction personnelle, non argumentée. Elle est un
sentiment vécu.
B - Les signes sont particuliers
Certes, certains signes liés par exemple à l’émotion peuvent suggérer
cette foi. Chateaubriand raconte ainsi sa conversion dans Les mémoires
d’Outre-Tombe : "J’ai pleuré et j’ai cru".
Mais peut-on comparer les larmes de Chateaubriand et la lévitation d’un
Saint médiéval ?
C - Relation invisible entre dieu et l’homme
Ainsi, parce que la foi est essentiellement une relation intérieure entre un
homme et une divinité, il n’y a pas d’attitude reconnaissable
objectivement.
On ne peut par exemple s’assurer d’une sincérité, d’une authenticité
derrière le comportement rituel.
V - QUELQUES REFERENCES POSSIBLES
MARX, Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel On y
trouve une description de l’attitude religieuse comme une résignation à la
misère sociale (opium du peuple).
NIETZSCHE, La généalogie de la morale L’attitude religieuse chrétienne
consiste dans un renversement des valeurs morales permettant une justification
de la faiblesse humaine.
PASCAL, Les Pensées L’argument du pari montre que la foi ne peut être
abordée rationnellement. On en conclut à une opposition entre "le Dieu des
philosophes et des savants" et "le dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob".
VI - LES FAUSSES PISTES
Il ne fallait pas énumérer différents comportements religieux mais tenter
de les unir sous une même définition. Afin de problématiser la question, il
était bon de jouer sur les acceptions objective et subjective de la religion
révélée, par sa double étymologie.
VII - LE POINT DE VUE DU CORRECTEUR
L’énoncé "à quoi ?" ne permet pas une problématisation courante (oui -
non) mais peut suggérer une énumération ethnographique, à éviter
absolument.
desole pour ce roman lol mais j'ai bien repondu a ta question j'espere que sa
va t'aider
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Méphistophélès
Suprème actif


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Messages: 4299
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Posté le: Dim Déc 02, 2007 10:56 am Sujet du message:
Ce n'est pas grave, criston, en revanche il eut été intéressant de citer
tes sources, car sans vouloir faire du mauvais esprit, je te crois absolument
incapable d'en être l'auteur. La structure, la qualité de l'expression et
des références ne collent pas avec le reste de tes interventions, à
commencer par la seule phrase qui est vraisemblablement de toi dans ce
développement...
Citation: | desole pour ce roman lol mais j'ai bien repondu a ta question j'espere que sa va t'aider |
... et qui comprend deux fautes d'orthographe, une abréviation SMS, le tout,
sans majuscule.
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