Petimuel
De passage
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Posté le: Sam Déc 01, 2007 13:52 pm Sujet du message: Jour et Nuit
Dans la moire des eaux sont deux figures : l’une
Est le soleil, au soir courbant sa tige d’or
Et baignant son front sec dans un lac de fortune
Pour boire son pétale à l’astre qui s’endort
Une louve argentée lève ses grands yeux bleus
Vers le voile pudique enveloppant la lune
Qu’elle ôte doucement, et ce ciel fabuleux
La dérobe et le jour à la faune importune.
Ce chapelet profond cache les astres veules,
Et l’on entend là-haut le murmure des braves
L’étalon s’interroge et la tigresse feule :
Que font les angelots derrière cette entrave ?
D’où ce long bruissement galopant sur l’échine
De ce lynx langoureux mis en face d’une ourse,
Ce miaulement ouvrant d’une lueur divine
L’œil du chamois altier qui s’arrête en sa course?
Le panda qui rumine un morceau de bambou
Retrouve en salivant son attrait pour le miel
Et les joncs et les fleurs se mettent bout à bout
Sous cet environnant maquillage du ciel;
La solitude effraie et le grand duc s’ennuie
Le sapin pique un flanc emmiellé de l’agave,
Le tournesol s’unit à la belle-de-nuit
Et les rayons du jour caressent l’ombre suave.
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uacuus
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Posté le: Sam Déc 01, 2007 14:42 pm Sujet du message: Re: Jour et Nuit
Formellement, c'est parfait, et cette cadence bien sentie change des vers
approximatif qui sont le lot quotidien de ce forum.
Dans la première strophe simplement, je crois qu'un signe de ponctuation
manque.
Une phrase de la deuxième strophe me parait peu claire, et pour tout dire,
mal construite:
| Citation: | et
ce ciel fabuleux
La dérobe et le jour à la faune importune. |
Sinon il s'agit d'une assez jolie évocation de la nature, pas trop neuneu.
| Citation: |
Dans la moire des eaux sont deux figures : l’une
Est le soleil, au soir courbant sa tige d’or
Et baignant son front sec dans un lac de fortune
Pour boire son pétale à l’astre qui s’endort |
L'image est bien trouvée, bien tournée, si ce n'est "l'astre qui s'endort",
pas très clair. Le problème, aussi, c'est que deux figures sont annoncées,
et je n'en vois qu'une apparaitre. "L'une" (beau contre rejet), devrait
appeler "l'autre".
| Citation: | Une
louve argentée lève ses grands yeux bleus
Vers le voile pudique enveloppant la lune
Qu’elle ôte doucement, et ce ciel fabuleux
La dérobe et le jour à la faune importune. |
Je suppose que la lune est l'autre, même si c'est pas très clair.
Si je comprends bien, le jour est une sorte d'opacité.
Sinon pour le reste je n'ai rien à redire, ça coule beaucoup mieux, et cela
ne semble pas s'achever sur une conclusion.
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Petimuel
De passage
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Posté le: Sam Déc 01, 2007 18:52 pm Sujet du message:
Merci Uacuus.
| Citation: | | Une
phrase de la deuxième strophe me parait peu claire, et pour tout dire, mal
construite: |
Elle me paraît claire mais si elle dérange tout le monde je vais peut-être
la changer.
| Citation: | | Le
problème, aussi, c'est que deux figures sont annoncées, et je n'en vois
qu'une apparaitre. "L'une" (beau contre rejet), devrait appeler
"l'autre". |
Mais justement, les deux sont là : le soleil est clairement annoncé et la
lune est présente dans le contre-rejet.
"l'une est le soleil"
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uacuus
Super actif
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Posté le: Sam Déc 01, 2007 19:12 pm Sujet du message:
AH oui, c'est un peu foireux, mais pourquoi pas.
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criston
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Posté le: Sam Déc 01, 2007 19:24 pm Sujet du message:
elle est belle cette poesie est emouvante lol
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