Pensées parsemées.

Prométhée · Actif Sexe: Inscrit le: 31 Jan 2007 Messages: 1445

Un jour fut celui où chaque éclat doux de l’univers sous la main de l’homme aiguisa ses côtés et tailla ses angles. Ce fut un jour de grandes larmes, lorsque l’esprit perdit son sang à comprendre. Et dans la torture de l’exil il se poussa.
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Réinvestir, brutalement s’il le faut, les lieux perdus. Non pas d’un contrôle, mais d’une amitié dans toute son originaireté.
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C’est d’un abandon que nous souffrons. Mais croyez que c’est encore pire pour les esprits qui connaissent le lieu du méfait et qui s’y rendent plein d’espoir, pour découvrir qu’il n’y a plus rien. Il faut chercher, oui, mais convenablement et surtout éviter que la recherche se termine en chasse.
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Rêver, dans les lieux trop éclairés, à plus de contraste.
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La marche au sein des montagnes, les fleurs de l’effort qui éclatent votre peau, comme si l’air réveillait de vieilles graines semées tels des cristaux dans le cœur des hommes.
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L’hiver met en évidence le souffle, comme le feu jamais rassasié témoigne de l’inconsistance des choses. Pourtant, le souffle a une densité impalpable que seul un cœur avisé reconnaît pour être le centre névralgique de notre rapport au monde. C’est un cri silencieux d’existence.