Amu zen
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Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 22:24 pm Sujet du message: Déclaration d'amour/Poème
Voici ce que j'ai écrit (ce n'est pas le seul) un soir de tristesse, où je
pleurais encore en écoutant des chansons tristes sur la fille que j'aimais à
cette époque, et dont j'ai été amoureux pendant 5 ans, sur huit ans
d'amitié, sans rien osé lui avouer. Bien sûr, ce poème, je n'ai jamais
voulu lui donner. Je l'ai écrit comme cela, pour me soulager d'une tristesse
intérieur, j'avais besoin d'écrire, pour me libérer d'un poids. Ce poème,
je me décide enfin à le mettre ici, j'ose enfin. Il est nul ? Oui surement
est-il médiocre, mais je n'ai que 14 ans, je l'ai écrit en "impro", tout à
coup... Je suis prêt à tout type de commentaires, et n'hésitez pas à me
dire que ce texte est nul... Simplement, j'ai fait le choix de le mettre ici
pour en avoir le coeur net ! Merci.
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Amu zen
Banni(e)
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Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 22:26 pm Sujet du message:
Manon
Hier, je manquais d’air, dans le passé j’ai pas osé, demain, c’est pas
malin. Aujourd’hui, je le dis. Le secret m’étouffe, la vérité me
pousse. Ca y est. Crois-tu que je vais y arriver ? J’ai peur de détruire
une amitié, de perdre une beauté. Ca y est ? T’as deviné ? Je t’aime.
Je t’ai toujours aimé. Jamais je ne t’oublierai. Pour moi, tu es tout.
Sans toi, je ne suis rien. Tu es ma lumière évidente dans un noir incertain.
Tout simplement, tu es. Tuer pour exister. Non, non, non Manon, aime moi. Je
suis tout à toi. Ne m’abandonne pas. Tu es la seule fille que j’ai aimé,
que j’aimerai. Tout simplement pas comme les autres, t’es une fille
exceptionnelle.
J’aimerai trouvé qui m’aime sans pitié une fille comme toi tu es. Je
n’ai pas cherché. Je sais. Je sais qu’elle n’es pas là, elle
n’existe pas. Il n’y a que toi. Tu es et tu resteras éternelle dans mon
cœur. Tu es si belle ! Tu me fais penser à une jolie fleur. Tu es si jolie
et tu sens si bon. Si bon la joie de vivre. Tout simplement, splendide.
Magnifique. Finalement, tu n’es pas tout à fait comme une fleur. Tu ne
faneras jamais. Beauté éternel, splendeur naturelle. Je voudrai mettre de la
couleur dans ta vie, pour que tu ne décolore jamais. Ton âme, elle aussi,
est si belle. Notre rencontre à Jean d’heure, je suis certain que ce
n’est que destin. Prends moi dans ton cœur, je t’assure le bonheur.
Prends moi dans tes bras, tu ne regretteras pas. Le feu de l’amour que
j’ai pour toi, ne s’éteindra pas. La flamme, jamais ne faiblira. Même
sous les pluies battantes de la vie durante. Reste là, prêt de moi. Je
voudrais te le murmurer encore une fois. Je t’aime.
Tu es mon oxygène. La fille que j’aime, la femme que je me vois aimer. Tous
les jours, je pense à toi, toutes les nuits, je rêve de toi. Manon, je
t’aimerai toute ma vie, veux-tu m’aimer toi aussi ?
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ICEBLOCK
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Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 22:38 pm Sujet du message:
'Tu es mon oxygène.'
Tellement cliché...
'Sans toi, je ne suis rien.'
idem
'Tu es ma lumière'
idem
A cause de toi, Méphistophélès devra lire une déclaration d'amour
enfievrée d'ado devant son ordi pour finalement te dire que c'est à chier...
rien que d'y penser, ça a l'air tordant.
M'enfin, y'aura eu pire... (c'est vrai qu'il est beau ce smiley)
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Amu zen
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Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 22:45 pm Sujet du message:
ICEBLOCK a
écrit: | 'Tu es mon oxygène.'
Tellement cliché...
'Sans toi, je ne suis rien.'
idem
'Tu es ma lumière'
idem
A cause de toi, Méphistophélès devra lire une déclaration d'amour
enfievrée d'ado devant son ordi pour finalement te dire que c'est à chier...
rien que d'y penser, ça a l'air tordant.
M'enfin, y'aura eu pire... (c'est vrai qu'il est beau ce
smiley) |
Oui c'est ça, certainement trop cliché... Je me l'étais dit aussi, mais je
l'ai laissé naturel ce texte, tel que je l'avais écrit la première fois.
déclaration d'amour enfievrée d'ado ? Quel mépris ! Fais-tu parti de ces
gens qui regardent toujours tout le monde de haut ? Quand je suis tombé
amoureux de cette fille, j'avais neuf ans, certainement pas ado ! En plus, je
ne me considère pas trop comme un "ado" tu vois, je ne fais pas mes petites
crises d'ados à la con justement. Je l'ai vraiment beaucoup aimé, même plus
que ça ! Mais les mots n'existent pas... Alors désolé pour les clichés,
mais saches que oui, elle était mon oxygène, en sa présence, j'étais
heureux.
Maintenant, je veux bien que tu dises que c'est mauvais, mais pas que tu
associe ça à mon âge, prétentieux ! Donc voilà ce que je réponds, car je
n'ai plus que cela à te dire, tout en restant digne : merde !
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ICEBLOCK
Invité
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Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 23:06 pm Sujet du message:
Je ne jugerai pas la qualité de ton poème, car je n'y connais rien en
poésie... je laisserai faire les maîtres Jedis des lettres classiques de la
section poésie de Genaisse le faire.
Pour moi, toutes les déclarations d'amour sont enfiévrées...
Allez, si c'était écrit à 9 ans, je pardonne les clichés
C'est mignon.
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Méphistophélès
Suprème actif


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Posté le: Ven Aoû 03, 2007 07:40 am Sujet du message:
Une amie a récemment passé un entretien d'embauche pour rejoindre une
librairie, et à cette occasion, elle m'a fait partager sa grande théorie sur
l'écriture en général; voici ce qu'il en ressort: l'acte de création
serait absolument indissociable de l'acte de découverte littéraire. Ainsi,
en écrivant, inconsciemment, on ne pourrait s'empêcher de faire la synthèse
de nos précédentes lectures, de nos expériences et de nos affects. Toute
écriture serait donc réécriture, et je pense que cette théorie mérite que
l'on s'y intéresse. Cela expliquerait comment, sans maîtrise aucune du
style, n'importe qui soit en état de rédiger les tournures les plus
complexes sans même se rendre compte de ce qu'il fait - et d'ailleurs, selon
moi, décomposer la langue jusqu'à réussir à comprendre sa propre écriture
est la première démarche que devrait entreprendre un stylisticien. Cela
expliquerait aussi comment l'on en vient à retrouver toujours les mêmes
idées véhiculées dans les mêmes mots, au point que, si l'on cherche
parfois à les reformuler, l'on s'en trouve parfaitement incapable. Cela
expliquerait enfin pourquoi ceux qui lisent le plus ont une élocution
supérieure.
Que dire ? Ce poème est assez caractéristique du procédé que je viens de
suggérer: une écriture se voulant absolument sincère, une émotion qui je
n'en doute pas fut vraie dans le temps de sa résolution et qui pourtant,
couchée sur le papier, ne constitue rien de plus qu'une somme de lieux
communs liés les uns aux autres d'une façon plus ou moins heureuse.
Cela étant, l'on ne peut pas nier la présences de quelques originalités
dans ce texte: des phrases très brèves qui s'enchaînent, des kakemphatons
et autres jeux de mots, le mélange - encore une fois, plus ou moins réussi -
de plusieurs registres de langue. Disons que la valeur de cet écrit
correspond à l'importance que tu accordes à l'événement compté, mais que
d'un point de vue littéraire, il est d'une vague inanité.
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alcibiade
Suprème actif


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Posté le: Ven Aoû 03, 2007 10:40 am Sujet du message:
Bien d'accord avec la thèse de ton amie, mais Sénèque ne disait il pas
déjà que la lecture influence et nourrit l'écriture ?
Citation: |
(c'est vrai qu'il est beau ce smiley) |
Moi aussi je l'adore
Sinon les métaphores du poème sont trop usées.
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Amu zen
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Posté le: Mer Sep 12, 2007 14:50 pm Sujet du message:
pas plus de réponses ?
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