Nuit dragonesque.


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Prométhée
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Message Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 18:31 pm    Sujet du message: Nuit dragonesque.
J'ai goûté au dragon des campagnes, je me suis baigné dans sa fourrure blonde.
Les nuits dorment les pieds dans les nuages, la bouche pleine d'astres et le souffle froid. Mes tympans tremblent aux ronflements fossiles.

Le dragon se déplie en rivière et sourit aux éclats noisettes de mes yeux. Son souffle me décoiffe: mes pensées accrochées s'évadent comme des papillons. Je ne les rattraperai pas, mes prisons capillaires se remplissent vite.
La nuit féminise: Les choses sont plus douces, plus lascives, plus mystérieuses, plus douées. La chouette a la pâleur d'un ange.

Au crépuscule, le dragon rougit; c'est que la nuit est caressante.
A l'aurore, la nuit ne pleure pas, non. La rosée est une perle éclatée; les vieux couples se disputent en matière.

Que suis-je? Une erreur spatiale.


Dernière édition par Prométhée le Ven Aoû 03, 2007 19:06 pm; édité 2 fois
Sernard
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Message Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 18:36 pm    Sujet du message:
euuuh, t'a changé de marque de cigarettes ????
Prométhée
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Message Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 18:41 pm    Sujet du message:
Exactement.
Les dernières avaient trop de fumée.
alcibiade
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Message Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 18:59 pm    Sujet du message:
Citation:
euuuh, t'a changé de marque de cigarettes ????


Non il fait du surréalisme. Toi tu fais bien des chansons grivoises.

Sinon cher Prométhée, quel est le message global de ton poème ? Quelle idée, quelle émotion veux tu faire passer ?
Sernard
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Message Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 19:07 pm    Sujet du message:
Citation:
Non il fait du surréalisme


Citation:
Sinon cher Prométhée, quel est le message global de ton poème ? Quelle idée, quelle émotion veux tu faire passer ?



comment tu sait que c'est du surréalisme si tu comprend pas ce qu'il dit ????
Prométhée
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Message Posté le: Jeu Aoû 02, 2007 19:57 pm    Sujet du message:
Bonjour,
Mon message n'exprime rien de plus que ce qui est écrit.

C'est un double jeu jour-nuit. Je souhaitais donner vie aux deux. Le jour c'est le dragon tout simplement. La nuit est une géante. L'ensemble de cet écrit est une rêverie. Tout baigne dans la campagne. Les ronflements fossiles expriment toute la puissance de l'univers, sa grandeur. Je rappelle que le rayonnement fossile est le rayon qu'il dégage depuis le big bang.
Si le dragon sourit à mes yeux, je veux juste dire qu'il est beau, comme un 'paysage' de campagne, s'étendant à l'infini. Les souffles sont simplement du vent. On ne construit rien devant la beauté, tout s'envole, c'est l'impuissance des mots, que j'ai essayé de retranscrire par les papillons.

Ensuite pour la nuit, c'est ce que je pense d'elle.
Enfin, le jour et la nuit est un vieux couple. Je ne voulais pas reprendre le mythe grec de l'Aurore pour définir la rosée.

A la fin, vous y voyez ce que vous voulez (je vois dans la dernière phrase toute l'insignifiance humaine, mon insignifiance.).

Je ne pensais pas à surréalisme. Je répète que je vois ça comme une rêverie, à l'image de celle définit par Bachelard. C'est une production de l'inconscient, vrai, mais j'évite l'hermétisme. Je vois ma production une âme chamanique, primitive, légère, et pas une obscurité tardieusiène. Le rapprochement avec Segalen peut se faire, sauf que je trouve qu'il est plus anarchique dans ses rédactions. Il jette les mots en paquet, moi je tente de faire un tout cohérent et abordable.

Bonne soirée.
alcibiade
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 10:35 am    Sujet du message:
Citation:
comment tu sait que c'est du surréalisme si tu comprend pas ce qu'il dit ????


A la forme du poème et justement parce que je ne comprends pas Laughing

Citation:
C'est une production de l'inconscient, vrai, mais j'évite l'hermétisme.


C'est vrai qu'il y a beaucoup plus hermétique mais là ça l'est déjà pas mal.

Au juste, l'écriture inconsciente est typique du surréalisme non ?
uacuus
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 11:54 am    Sujet du message: Re: Que suis-je.
Puisque c'est en rapport avec l'inconscient, il est sans doute d'une faire une lecture psychanalytique, chose que je vais tenter ligne à ligne. Ce que dit Prométhée de son propre texte est manifestement insuffisant, donc autant le compléter.

Citation:
J'ai goûté au dragon des campagnes, je me suis baigné dans sa fourrure blonde.

Le dragon comme chacun sait, vit au fin fond des cavernes ou des volcans, ou vit dans les hauteurs. La variété de dragon, dite des campagnes, tend à rendre commune et banale (franchouillarde presque) une réalité monstreuse et dangereuse. C'est un affadissement, un travestissement d'une représentation du ça, en même temps qu'une manière de l'apprivoiser. Dans les campagnes en effet, de nombreuses bêtes sont domestiquées, et mangent du foin. Peut être même que la fourure blonde fait allusion au fourage. Mais il faut surtout ici s'attarder sur un thème très important de ce texte, celui de la pilosité. La dragon est un genre de reptil amélioré, doté d'écailles. Il n'est pas représenté généralement avec le moindre poil, sauf peut être des moustaches pour les dragons de Chine. Or le dragon des campagnes est doté d'une fourure blonde. La fourure recouvre le corps véritable, et sa blondeur a quelquechose de rassurant, elle rappelle les champs. Cette pilosité inhabituelle et confortable est encore un moyen de recouvrir des pulsions rejetées. Mais ce travestissement comporte en lui même un genre de trahison, car la pilosité évoque aussi la peau du lion, ou bien la pilosité accrue qui se trouve généralement aux parties génitales humaines. De sorte que l'image trahit une violence et des pulsions macabres, qui sont jugulées et reconvertes par un érotisme de nounours affecteux. L'ambivalence du rapport entre le moi et cette figure obsédente est marquée par les deux verbes: "J'ai goûté au" "je me suis baigné dans ". Dans le premier cas la bête est assimilée par le "je", par le biais d'une expérience gustative, et dans le deuxième cas le "je" est immergé dans cette bête tout au contraire. La contradiction n'apparait pas au premier abord, car l'assimilation comme l'immersion se font sous le mode de la douceur. On passe d'une tentative de recouvrir, d'englober, de cacher le ça, puis on subit son emprise, quoi que sous une forme édulcorée.

Citation:
Les nuits dorment les pieds dans les nuages, la bouche pleine d'astres et le souffle froid. Mes tympans tremblent aux ronflements fossiles.

La nuit est un symbole bien connu du ça, les choses y sont cachées, on peut dire que la nuit poursuit la symbolique du dragon. L'assimilation au sommeil corrobore cette symbolique. La nuit est assimilée à une bouche: les astres sont donc mangés, absorbés. On a encore une figure de dévoration. Les ronflements achèvent d'assimiler la nuit environnante à cette bestialité monstrueuse. Si les ronflements sont qualifiés de fossiles, c'est qu'ils proviennent d'une couche très ancienne du subconscient. La pluralité des nuits sont autant de couches enfouies. Le fossile est normalement enterré (d'où ma propre métaphore de la couche géologique) or la nuit avec ses astres est cosmique. Nous retrouvons par ce biais ce double mouvement: le moi est avalé par cette chose même qu'il tente de recouvrir.

Citation:
Le dragon se déplie en rivière et sourit aux éclats noisettes de mes yeux. Son souffle me décoiffe: mes pensées accrochées s'évadent comme des papillons. Je ne les rattraperai pas, mes prisons capillaires se remplissent vite.

Revenons au thème central du texte, celui de la capillarité: le souffle décoiffe. Or la coifure est une façon de donner un ordre aux cheveux. Les poils recouvrent le corps, en même temps qu'ils trahissent. L'ordre factice du ça est dérangé par les pulsions. Les pensées sont "accrochées" (comme les poils sont enracinés), et s'évadent. Ce par quoi on tente de saisir et d'interpréter le monde (la pensée) par le jeu de la métaphore (passage de la capillarité au papillon) perd tout son statut ordonnateur. La prison capillaire est une figure évidente du surmoi. Elle reprend le thème de la coiffure. C'est le cheveu qui s'accroche, qui persiste, qui maintient tout, et qui recouvre et isole le désordre intérieur. La prison dans nos temps a bien pour principe d'isoler les individus violents du reste. Mais la prison ne fait pas disparaitre ces choses, et leur édifice même si raisonnablement architecturé, témoigne de cette violence même qu'elle prétent cacher et circonscrire. Aussi le thème de la pilosité et de la fourure rejoignent-ils fort logiquement celui de la prison. La bête interne de Prométhée tente de se montrer sous des airs doux et mièvres de nounours, mais elle est dangereuse.

Citation:
La nuit féminise: Les choses sont plus douces, plus lascives, plus mystérieuses, plus douées. La chouette a la pâleur d'un ange.

La nuit féminise: la force inconsciente est dotée d'un pouvoir trouble de désorganisation de l'identité sexuelle. Le mode de la douceur, etc, rappelle aussi l'immersion dans la fourure blonde. La nuit est une bouche qui avale. Se baigner dans une bouche féminine et obscure qui adoucit tout, c'est vouloir retourner dans le ventre maternel. La pulsion intérieure cherche dans les données cosmiques qui l'entourent des images qui correspondent à sa pulsion régressive. Que cette pulsion semble toute douceur, et volonté de régression à un état somme toute innocent ne doit pas tromper sur la violence qu'elle inclut. Car elle mène à une indifférenciation sexuelle, à un monde où la chouette (raison) a l'air d'un fantôme (revenant du monde des morts). Cette régression désorganise tout, et pourrait faire, en surgissant tout basculer dans le chaos.

Citation:
Au crépuscule, le dragon rougit; c'est que la nuit est caressante.
A l'aurore, la nuit ne pleure pas, non. La rosée est une perle éclatée; les vieux couples se disputent en matière.

Le dragon rougit, par une syllepse, on peut y voir aussi bien le rougissement physique causé par le reflet, que le rougissement de la pudeur. Le crépuscule est le moment où tout va basculer vers la régression amnieutique. L'expression honteuse du rougissement est une dernière réaction du surmoi. La rougeur couvre la bête, comme plus haut la fourure. Suit ensuite une image de perle éclatée et de discorde dans un couple: l'unité qu'a ténté le moi est éclatée. Par le biais de la douceur et de l'appel doucereux et travesti des vieilles pulsions, se déchaine une puissance de discorde et de disputes.

Citation:
Que suis-je? Une erreur spatiale.

La fin confirme cette désagrégation. "Erreur", au sens étymologique, c'est l'errance. Une mache sans but, une perdition. Cela signifie plusieurs choses:
-que le ça est une erreur d'ordre logique: il est en contradiction avec les lois de la représentation spatiale (le surmoi). Cela est sans issue et aporétique.
-que le ça est un espace, mais un espace de perdition, duquel il est impossible de sortir
-que le texte lui même désigné par le "je" est une ineptie cosmique

En tout cas tout indique que le psychisme de Prométhée est maladif, et qu'on ne peut pas grand chose pour lui.
Prométhée
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 12:54 pm    Sujet du message:
Très mauvais.

Allais-je donc écrire L'Etre des campagnes? Mon dragon a tout simplement une amplitude mystique, ou métaphysique, dans toute sa puissance galvaudée.
La fourrure? 'elle rappelle les champs'. Non, elle est les champs. Pourquoi vas-tu chercher plus loin? On s'habitue au surréalisme; on ne voit plus que lui. C'est une métaphore ginette.
Ensuite, je n'ai aucune ambition freudienne.

Je n'ai pas envie de parler du reste.
Ton commentaire est très peu intéressant, comme mon texte sans doute, mais l'important est d'avoir joué.
L'ennui passe en rêvant.

Je ne t'ai pas demandé de jouer à Bachelard, lui est plus propre, et ma foi moins poilu.
Prométhée
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 14:07 pm    Sujet du message:
Le titre est ridicule, je n'en avais pas d'autre.
Pouet.
uacuus
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 14:17 pm    Sujet du message:
C'est toi qui fait référence à Bachelard, moi je n'ai rien à faire avec lui et je m'inspire d"élucubrations de commentateurs moins prestigieux, du reste, je n'ai fait qu'un petit caca interprétatif qui était le plus bel hommage qu'on puisse rendre à ta poésie. Quelle ingratitude.
alcibiade
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 14:41 pm    Sujet du message:
Prométhée,la psychanalyse ce n'est pas que Bachelard et Freud... Du reste, le commentaire de Uacuus est une satire assez savoureuse je dois dire. Je l'invite d'ailleurs à analyser les poèmes de Sernard et de déterrer les causes de son besoin compulsif d'utiliser un vocabulaire grivois.
Prométhée
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 18:52 pm    Sujet du message:
uacuus a écrit:
C'est toi qui fait référence à Bachelard, moi je n'ai rien à faire avec lui et je m'inspire d"élucubrations de commentateurs moins prestigieux, du reste, je n'ai fait qu'un petit caca interprétatif qui était le plus bel hommage qu'on puisse rendre à ta poésie. Quelle ingratitude.



Le caca était gros au contraire.
Je n'apprécie pas que tu me définisses par des pirouettes psychanalytiques sans envergure qui semble finalement plus une interprétation de ton inconscient qu'un modèle du mien.
Prométhée
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Message Posté le: Ven Aoû 03, 2007 18:57 pm    Sujet du message:
' Prométhée,la psychanalyse ce n'est pas que Bachelard et Freud'

Bachelard fait de l'épistémologie psychanalytique et Freud une interprétation sous-pantalonesque.
Résumé grossier.
uacuus
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Message Posté le: Sam Aoû 04, 2007 13:52 pm    Sujet du message:
Ma foi, ton tord est d'avoir pris au sérieux mes pirouettes sans envergure, comme tu dis. Celles-ci (puisqu'il faut tout t'expliquer) sont un jeu destiné à compenser l'absence de sens défini qui puisse ressortir de ce texte par une interprétation fallacieuse et plaquée, et non un véritable moyen de te psychanalyser. Du reste ton inconscient ne m'intéresse pas beacoup plus que ta pensée consciente. La psychanalyse a souvent permis des délires interprétatifs, et je ne me sers de ce langage-là que par raillerie. Mes pirouettes n'ont pas d'envergure, mais elles ont plus d'invention et d'esprit, je pense, que ton petit texte de niaiserie cosmique. Ta susceptibilité et ton excès de sérieux dans l'approche de mon texte, et du tien, te rendent indigne de mes excréments herméneutiques.
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Message Posté le: Sam Aoû 04, 2007 14:54 pm    Sujet du message:
"Psychanalyse, religion et surréalisme: les trois domaines chéris du délire interprétatif". C'est pour cela qu'on les aime tant Laughing
Prométhée
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Message Posté le: Sam Aoû 04, 2007 18:39 pm    Sujet du message:
uacuus a écrit:
Ma foi, ton tord est d'avoir pris au sérieux mes pirouettes sans envergure, comme tu dis. Celles-ci (puisqu'il faut tout t'expliquer) sont un jeu destiné à compenser l'absence de sens défini qui puisse ressortir de ce texte par une interprétation fallacieuse et plaquée, et non un véritable moyen de te psychanalyser. Du reste ton inconscient ne m'intéresse pas beacoup plus que ta pensée consciente. La psychanalyse a souvent permis des délires interprétatifs, et je ne me sers de ce langage-là que par raillerie. Mes pirouettes n'ont pas d'envergure, mais elles ont plus d'invention et d'esprit, je pense, que ton petit texte de niaiserie cosmique. Ta susceptibilité et ton excès de sérieux dans l'approche de mon texte, et du tien, te rendent indigne de mes excréments herméneutiques.


Puisqu'il faut tout t'expliquer, t'es toujours aussi chiant à lire, sans surprise, convenu, sans saveur, sans rien, totalement vide, une sorte de 'brique'. Tu es un savant tout à fait contemporain: automate rigoriste sans inspiration. Je sais ce que tu pourrais dire de moi, prétentieux, mauvaise écriture, etc. mais tu n'es aucunement mieux que moi, tu respires dans les mêmes lieux, ces cloaques d'internet, avec ton style de calculatrice, et ta poésie est aussi pleine de vide que la mienne. Tu crois vivre haut? Tu n'as pas l'oeil sur, mais dans la boue.
Sylvain Legrand
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Message Posté le: Lun Aoû 06, 2007 00:29 am    Sujet du message:
Citation:
Puisqu'il faut tout t'expliquer, t'es toujours aussi chiant à lire, sans surprise, convenu, sans saveur, sans rien, totalement vide, une sorte de 'brique'


J'imagine souvent promerde en train de se faire lapider, ou de subir diverses tortures.

Ca m'amuse beaucoup.
Prométhée
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Message Posté le: Lun Aoû 06, 2007 09:24 am    Sujet du message:
Sylvain Legrand a écrit:
Citation:
Puisqu'il faut tout t'expliquer, t'es toujours aussi chiant à lire, sans surprise, convenu, sans saveur, sans rien, totalement vide, une sorte de 'brique'


J'imagine souvent promerde en train de se faire lapider, ou de subir diverses tortures.

Ca m'amuse beaucoup.


Puisqu'il faut tout t'expliquer, t'es toujours aussi chiant à lire, sans surprise, convenu, sans saveur, sans rien, totalement vide, une sorte de 'brique'. Tu es un savant tout à fait contemporain: automate rigoriste sans inspiration. Je sais ce que tu pourrais dire de moi, prétentieux, mauvaise écriture, etc. mais tu n'es aucunement mieux que moi, tu respires dans les mêmes lieux, ces cloaques d'internet, avec ton style de calculatrice, et ta poésie est aussi pleine de vide que la mienne. Tu crois vivre haut? Tu n'as pas l'oeil sur, mais dans la boue.
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Message Posté le: Mar Aoû 07, 2007 00:52 am    Sujet du message:
Ben dites...

Moi j'aime bien pitchounet, la poésie c'est aussi et très simplement capturer l'instant, encore faut-il que ce soit subtil.
Je te trouve presque timide d'avoir regardé les ébats du jour et de la nuit, c'est joli, c'est savoureux, c'est primesautier... que demande le peuple ? N'en déplaise aux détracteurs de la prosodie et aux farfouilleurs de conscience, c'est quand même bien un poème qui ne pète pas plus haut que son cul en confessant gentiment ne pas nager en pleine métaphysique.

Cela étant dit, j'apprécie encore plus le terme de "petit caca interprétatif", je crois.

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