| WhiteRabbit De passage
 
  
  
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                Bon, bon, bon... Voilà un petit poème qui aurait voulu parler d’amour,
mais on n’a pas toujours ce qu’on veut. Je le poste moins pour le style
que pour l’état de très vive colère dans lequel je l’ai écrit. Le fait
est qu’il compte pour moi et que je voudrais bien l’améliorer si c’est
toutefois possible. J’attends donc vos suggestions. Posté le: Lun Juil 16, 2007 19:28 pm    Sujet du message: Caprice 
 Il y a chez toi comme un envoutement
 Des anneaux et des noeuds de couleuvre glissants
 Il y a du vaudou, une transe maladive
 Un philtre fascinant, une beauté corrosive.
 Il y a pour y fléchir un vice fataliste
 Une douleur plaisante d'un plaisir masochiste
 Si tu ne m'aimes pas, au moins tu me détestes !
 Mais fais moi la faveur d'une haine funeste
 Tire moi de l'asphyxie d'une passion labile
 Moi qui rêve d'oubli et d'abandon docile
 Mais tu es là, sombre et supplicié de tourments
 Et la plaie que je porte s'ouvre encor doucement
 Murée dans ma pudeur, étourdie de silence
 Alors que tout en moi réclame avec violence
 Eternelle insomnie de tes yeux gris voilés
 Des marques à ton visage de tes songes troublés
 Qui hantent mes colères, habitent mes émois
 De tous les vains transports que je jette sur toi
 Et qui meurent. - Noyés dans le renoncement
 Comme fanent les fleurs qu'on aime qu'un printemps
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