la pensée

KSY3092 · Posté le: Sam Juil 07, 2007 10:27 am Sujet du message: la pensée

j'ai réfléchie à ce verbe "penser". En clair je me suis dit qu'au fond ne croyez-vous pas que "penser" est en quelque sorte refuser l'ordre instauré? J'entend par là que à la base tout animal ou autre est "programmé" pour s'accoupler et vivre avec d'autre but tout aussi concret. Alors que l'etre humain lui à la capacité de faire "ce qu'il veut" et il pense! donc e... si vous avez saisit qu'en pensez-vous? ^^

Harry's tote · Petit nouveau Inscrit le: 25 Fév 2007 Messages: 14

On assimile bien souvent la "pensée" à la "liberté" et à juste titre il me semble.

Fr. · Membre Inscrit le: 30 Mai 2007 Messages: 446

L'olivier doit être considéré comme étant un animal sur ce forum ds ce cas présent.

Que tu devrais continuer à approfondir ton raisonnement puisque nous sommes doués de pensé.

Invité · Posté le: Ven Juil 13, 2007 00:16 am Sujet du message:

A mon avis, la pensée humaine est orientée vers la notion de "volonté". Sans preuve directe, j'affirme que les animaux (êtres vivants excluant les plantes et l'homme) pensent également, mais il existe une limitation dans leur action: instinctivement ils agissent, donc uniformément selon leur nature, sans avoir la notion de "progrès" mais plutôt "d'adaptation" au milieu sans songer à une réelle révolution.

Je dirais ainsi que la pensée est permise à tout être vivant pouvant se mouvoir véritablement.

anima · Posté le: Mar Juil 17, 2007 18:34 pm Sujet du message:

"Penser" c'est tout simplement Etre.
Simplement (je me répète), certain se complique la vie.
En fait, penser que l'on pense est déjà de trop, car cela ne va pas plus loin que le nombril. Alors que "penser" sans l'intellect c'est etre (ressentir). Dans le fond, nous pensons trop et ressentons peu.

KSY3092 · Posté le: Mar Juil 24, 2007 20:51 pm Sujet du message:

ok

alcibiade · Posté le: Mer Juil 25, 2007 07:59 am Sujet du message:

La pensée n'est pas forcément refus de l'ordre instauré. Socrate pronait le respect des lois et à coté de ça il avait des idées révolutionnaires. De toute manière, l'ordre instauré est un résultat de la pensée, donc si la pensée n'était que révolutionnaire, l'ordre instauré n'existerait pas.

K · Posté le: Lun Juil 30, 2007 23:13 pm Sujet du message:

je trouve que le sujet est un tout petit peu trop précis : "penser c'est (ou pas) refuser l'ordre instauré"...
aller jusque là, je trouve ça abusif, et je suis totalement derrière l'exemple d'Alcibialde.
celà étant, il existe un texte très sympathique du philosophe Alain, qui s'appelle "penser c'est dire non" (dont je me contrefous de savoir d'où il est issu), et qui à mon avis pourrait être intéressant dans ce sujet.
je vais chercher un petit peu ^^

K · Posté le: Lun Juil 30, 2007 23:14 pm Sujet du message:

gotcha
et c'est dans le sujet, en plus. wooooooohoo.

Penser, c'est dire non. Remarquez que le signe du oui est d'un homme qui s'endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n'est que l'apparence. En tous ces cas-là, c'est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l'heureux acquiescement. Elle se sépare d'elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n'y a pas au monde d'autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c'est que je consens, c'est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître de moi, c'est que je respecte au lieu d'examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C'est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit. Qui croit ne sait même plus ce qu'il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien.

ALAIN
Propos sur les pouvoirs,
"L'homme devant l'apparence", 19 janvier 1924, n° 139
ou Propos sur la religion, LXIV

KSY3092 Membre Sexe: Inscrit le: 10 Déc 2006 Messages: 314 Localisation: Montpellier	Posté le: Sam Juil 07, 2007 10:27 am Sujet du message: la pensée j'ai réfléchie à ce verbe "penser". En clair je me suis dit qu'au fond ne croyez-vous pas que "penser" est en quelque sorte refuser l'ordre instauré? J'entend par là que à la base tout animal ou autre est "programmé" pour s'accoupler et vivre avec d'autre but tout aussi concret. Alors que l'etre humain lui à la capacité de faire "ce qu'il veut" et il pense! donc e... si vous avez saisit qu'en pensez-vous? ^^
Harry's tote Petit nouveau Inscrit le: 25 Fév 2007 Messages: 14	Posté le: Sam Juil 07, 2007 19:11 pm Sujet du message: On assimile bien souvent la "pensée" à la "liberté" et à juste titre il me semble.
Fr. Membre Inscrit le: 30 Mai 2007 Messages: 446	Posté le: Lun Juil 09, 2007 01:11 am Sujet du message: L'olivier doit être considéré comme étant un animal sur ce forum ds ce cas présent. Que tu devrais continuer à approfondir ton raisonnement puisque nous sommes doués de pensé.
Invité	Posté le: Ven Juil 13, 2007 00:16 am Sujet du message: A mon avis, la pensée humaine est orientée vers la notion de "volonté". Sans preuve directe, j'affirme que les animaux (êtres vivants excluant les plantes et l'homme) pensent également, mais il existe une limitation dans leur action: instinctivement ils agissent, donc uniformément selon leur nature, sans avoir la notion de "progrès" mais plutôt "d'adaptation" au milieu sans songer à une réelle révolution. Je dirais ainsi que la pensée est permise à tout être vivant pouvant se mouvoir véritablement.
anima Membre Sexe: Age: 51 Inscrit le: 23 Mar 2007 Messages: 155 Localisation: à 15 km d'Assise... mais debout!	Posté le: Mar Juil 17, 2007 18:34 pm Sujet du message: "Penser" c'est tout simplement Etre. Simplement (je me répète), certain se complique la vie. En fait, penser que l'on pense est déjà de trop, car cela ne va pas plus loin que le nombril. Alors que "penser" sans l'intellect c'est etre (ressentir). Dans le fond, nous pensons trop et ressentons peu.
KSY3092 Membre Sexe: Inscrit le: 10 Déc 2006 Messages: 314 Localisation: Montpellier	Posté le: Mar Juil 24, 2007 20:51 pm Sujet du message: ok
alcibiade Suprème actif Sexe: Age: 35 Inscrit le: 06 Juin 2007 Messages: 6608	Posté le: Mer Juil 25, 2007 07:59 am Sujet du message: La pensée n'est pas forcément refus de l'ordre instauré. Socrate pronait le respect des lois et à coté de ça il avait des idées révolutionnaires. De toute manière, l'ordre instauré est un résultat de la pensée, donc si la pensée n'était que révolutionnaire, l'ordre instauré n'existerait pas.
K Suprème actif Sexe: Inscrit le: 10 Avr 2006 Messages: 4871	Posté le: Lun Juil 30, 2007 23:13 pm Sujet du message: je trouve que le sujet est un tout petit peu trop précis : "penser c'est (ou pas) refuser l'ordre instauré"... aller jusque là, je trouve ça abusif, et je suis totalement derrière l'exemple d'Alcibialde. celà étant, il existe un texte très sympathique du philosophe Alain, qui s'appelle "penser c'est dire non" (dont je me contrefous de savoir d'où il est issu), et qui à mon avis pourrait être intéressant dans ce sujet. je vais chercher un petit peu ^^
K Suprème actif Sexe: Inscrit le: 10 Avr 2006 Messages: 4871	Posté le: Lun Juil 30, 2007 23:14 pm Sujet du message: gotcha et c'est dans le sujet, en plus. wooooooohoo. Penser, c'est dire non. Remarquez que le signe du oui est d'un homme qui s'endort ; au contraire le réveil secoue la tête et dit non. Non à quoi ? Au monde, au tyran, au prêcheur ? Ce n'est que l'apparence. En tous ces cas-là, c'est à elle-même que la pensée dit non. Elle rompt l'heureux acquiescement. Elle se sépare d'elle-même. Elle combat contre elle-même. Il n'y a pas au monde d'autre combat. Ce qui fait que le monde me trompe par ses perspectives, ses brouillards, ses chocs détournés, c'est que je consens, c'est que je ne cherche pas autre chose. Et ce qui fait que le tyran est maître de moi, c'est que je respecte au lieu d'examiner. Même une doctrine vraie, elle tombe au faux par cette somnolence. C'est par croire que les hommes sont esclaves. Réfléchir, c'est nier ce que l'on croit. Qui croit ne sait même plus ce qu'il croit. Qui se contente de sa pensée ne pense plus rien. ALAIN Propos sur les pouvoirs, "L'homme devant l'apparence", 19 janvier 1924, n° 139 ou Propos sur la religion, LXIV