| Prométhée Actif
 
  
 
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 Inscrit le: 31 Jan 2007
 Messages: 1445
 
 
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                (Je sais, je fais les fonds de tiroir) Posté le: Mer Juin 06, 2007 19:43 pm    Sujet du message: .... 
 
 J'éponge mon bon sang d'un morceau de pain blanc.
 Mes mâchoires craquent cette outre de farine,
 De la rouge liqueur ma barbe dégouline.
 Le reste est avalé, qui rouille mon teint blanc.
 
 Puis je suis maladif, vais vomir quelques membres
 dans un creux constipé, pansé d'une fessée.
 Au loin, clapottements, urine tabassée,
 dans le vierge urinoir de savons aux gingembres.
 
 Excité jusqu'aux yeux, j'enrage sans ma dague,
 topique des douleurs. Mais j'ai la main d'Eros,
 Je doigte ma poitrine, elle éjacule un os.
 
 Je le ronge des dents, pas d'ivoire mais d'or.
 Je soigne mon chagrin, en dévorant mon corps!
 Pour bannîr les larmes? L'amère écume vague.
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		| Invité 
 
 
 
 
 
 
 
 
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                C'est bien écrit oui. Quelques petites imperfections non significatives.
Bravo. Posté le: Jeu Juin 07, 2007 00:44 am    Sujet du message: | 
	
		| Prométhée Actif
 
  
 
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                Merci. Posté le: Jeu Juin 07, 2007 08:15 am    Sujet du message: | 
	
		| Méphistophélès Suprème actif
 
  
  
 
 
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                Et après, le Prométhée vient me voir tout penaud pour me demander s'il n'a
pas une écriture de moule et si son style n'est pas trop commun. Halala ! Posté le: Jeu Juin 07, 2007 09:39 am    Sujet du message: 
 Hey ! Pas plus tard qu'hier j'ai écris un petit texte à propos des
adorateurs de tripes fumantes, je vais le poster à la suite (cependant tu
n'es pas du tout visé par cet écrit Prométhée, je le précise au cas
où):
 
 
  	  | Citation: |  	  | Orphée: Les tripes, les
tripes, et après ? N’y aura-t-il jamais assez de sang et de viscère pour
que vous cessiez de triturer vos plaies ? Tout ça, ce ne sont que de grands
mots. Qui croyez-vous émouvoir ici, avec vos souffrances de poissonnier ? On
n’expire pas avec des mots, monsieur. C’est facile d’avoir mal,
d’afficher un scepticisme blasé. Tout le monde en est capable. Lever le
poing vers le ciel quand vient un coup dur, maudire tout ces gens, là-haut,
auquel on ne croit pas vraiment au final ; et puis se borner à encaisser
bêtement. Voilà, on vient de vous gifler : qu’à cela ne tienne vous
tendez docilement l’autre joue. Et bien non, c’est trop facile, je ne vous
le permets pas ! Où serais-je maintenant, si en perdant Eurydice j’avais
joué les enfants gâtés, si je m’étais assis dans l’herbe, si j’avais
regardé fixement le serpent, et quémandé à l’honnête reptile encore un
peu plus de malheur ? Quelques peines au rabais, à placarder sur ma porte
? | 
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