yacine
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 17:19 pm Sujet du message: Exemple de Philosophie du 18 eme
Peut on definir l'absolu autre que par le verbe?
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Méphistophélès
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 19:11 pm Sujet du message:
Je pense - on est bien sur cette section pour penser, non ? - que ta question
est syntaxiquement incorrecte. Essayons avec l'adverbe "autrement": "Peut-on
définir l'absolu autrement que par le verbe ?"
Est-ce cela que tu as voulu dire ? Si oui, ta question devient correcte, mais
je n'en comprends toujours pas le sens...
Est-ce que tous les prof' de philo de lycée s'amusent à donner des sujets
aussi polysémiques, le tout, à grand renforts de termes vagues et mal
définis ?
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yacine
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 19:26 pm Sujet du message:
c'est cela que j'ai voulu dire, pardon de ma grammaire sur un sujet que j'ai
"pondu" de moi-meme...
d'aprés moi, je pense que le verbe est le code absolu .Celui qui défi la
physique.
L'intention en est "le coeur".
Meme l'art ne pourrait représenter que par une subjection partielle
l'absolu.
Le "comment" peut etre une piste, longue a recenser...Sur les attributs de
l'absolu, par exemple.
Est ce que l'on peut représenter l'absolu autrement que par le simple fait de
le nommer ?
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Méphistophélès
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 19:40 pm Sujet du message:
Je suis désolé, je ne suis pas très futé.
Peux-tu me définir ce que tu appelles "le verbe", ce que tu appelles
"l'absolu", "le coeur", "l'intention" ? J'ai pour principe de ne raisonner
qu'une fois en possession d'une définition claire et précise des termes du
sujet. Or, la terminologie que tu emploies est - je je le pense - rattachée
à une sémantique très personnelle.
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uacuus
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Posté le: Mar Juin 05, 2007 21:40 pm Sujet du message:
yacine a
écrit: | c'est cela que j'ai
voulu dire, pardon de ma grammaire sur un sujet que j'ai "pondu" de
moi-meme...
d'aprés moi, je pense que le verbe est le code absolu .Celui qui défi la
physique.
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D'où sort ce verbe? quelle est sa nécessité? comment le définis-tu?
Pourquoi défie-t-il la physique?
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yacine
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Posté le: Mer Juin 06, 2007 15:33 pm Sujet du message:
le verbe, d'aprés moi est l'expression pure...ce peut etre un mot, une
lettre, un son...
Pour "l'absolu", c'est l'infini où le néant et le tout sont réunient en
une entité: l'absolu...Une valeur peut etre apprecier sous l'echelle absolu,
c'est là que peut intervenir la relativité des chose...:la sagesse
absolu....
Pour le coeur , il suffit de donner a ce mot le sens global qu'a le coeur pour
un etre en vie...
L'intention est se qui précéde l'action mais l'action immediate peut etre en
contradiction avec cette intention ; la sincerité de son coeur peut etre
réhausser par un effort sur ses intention, a mon avis c'est comme cela que
l'on peut devenir meilleur... L'intention est aussi louable que les faits,
elle justifie bon nombre de nos rapports a l'altérité et ne peut se
mesurer;c'est pour cela que la physique ne peut en étudier le sujet...
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anima
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Posté le: Dim Juin 10, 2007 18:24 pm Sujet du message:
Tout n'est que branlette intellectuelle... tout n'est que connaissance
relative... dépassez le mental (l'intellecte-l'ego... moi je moi je crois
tout savoir... et ne me connais pas moi-meme, Qui je suis?), dépassez les
mots, la parole, les conceptes, la pensée... "re-tournez" à la Source de Qui
je suis, qui est avant et au-delà de toute idées et paroles... faites
Silence en vous et la Réponse (qui annule toutes les questions
existencielles) vous apparaitra clairement, telle qu'elle EST!
Qui suis-je?
Je suis! (EST la Réponse à toutes nos questions).
Il n'y a rien d'autre à r-ajouter. Tout le reste, n'est que phénomènes
impermanents, n'est qu'apparences, connaissance relative (limitée), mais
n'est en aucun cas la Vérité! car je peux seulement dire ce que "Je" (le
SOI-DIEU) n'est pas, afin de Voir (se Révéler- Réaliser) ce qu'IL EST
Véritablement (la Réalité-Maintenant!).
Le Silence mental (intérieur) EST la Réponse... encore faut-il se taire!...
et savoir ECOUTER.
Que tu sois ici ou ailleurs, tu ES toujours avec toi-meme... autant ETRE Bien
avec Soi-meme, sans se prendre la tete.
C'est en cessant de (se) re-chercher, que l'on (se) trouve... telle EST la
Paix en SOI!
Logique non? puisqu'enfin le Silence (félicité) ce fait jour (Silence
intérieur-Paix de l'esprit)... ce qui EST notre vraie Nature!
Il est inutile de chercher à Réaliser ce qui l'EST déjà de toute
Eternité... SOI! LIBRE dans la tete et dans le Coeur!... car tu ES au-delà.
Simplement, il n'y a pas de mot pour exprimer Cela... car Cela EST (sans
forme, comme l'eau), et par concéquent, ne peut etre décrit (point).
Il faut le vivre (en faire l'expérience par soi-meme-Silence mental)... ce
qui EST au-delà de la pensée et de la parole... telle EST la SOURCE de tout
ce qui EST!... Maintenant!
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Invité
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 02:29 am Sujet du message:
yacine a
écrit: | Pour "l'absolu", c'est
l'infini où le néant et le tout sont réunient en une entité:
l'absolu...Une valeur peut etre apprecier sous l'echelle absolu, c'est là que
peut intervenir la relativité des chose...:la sagesse
absolu.... |
Je ne pige vraiment rien à ton expression. Je te prierais de t'exprimer plus
clairement, changer de style, pour qu'on saisisse quelque chose.
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Méphistophélès
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 09:20 am Sujet du message:
Anima, grand gourou: à QUAND l'autodafé ? Reporté pour cause d'averse ?
Et le sacrifice HUMAIN alors, on se prévoit ça dans la SEMAINE ?
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BiOtop
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 12:45 pm Sujet du message:
Citation: | "Peut-on définir l'absolu autrement que par le verbe ?"
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Entre Absolu et
Néant… by biOtop
Quand on parlait d'un Dieu, d'un Verbe sans commencement ni fin, pour
certains, l’explication était courte, brutale et un peu simpliste. Ils
développèrent bien d’autres théories, beaucoup moins simplistes pour le
coup, il fallait répondre par la raison et non la passion.
Car qu’est-ce donc que ce paradis et cet enfer, pourquoi faudrait-il avoir
peur d’un dieu, et pourquoi faudrait-il avoir à répondre un jour de ses
actes, devant une autorité qui nous jugera dans la plus grande objectivité,
ayant pris note de toutes nos actions passés présentes et futures. Et s’il
est déjà écrit que j’irai en enfer, pourquoi me battre contre des
fantômes, que mon esprit ne peut visualiser. Des anges autour de moi. Que
ferait-il là, à noter mes actions sur les cahiers du bien et du mal. Si dieu
sait déjà ce que je vais offrir à la vie. A t’il besoin de quelque ange
que ce soit ? Où bien se contente t’il seulement de les occuper, çà doit
être long la vie éternelle.
Que connaissaient donc, les premiers croyants et prophètes de ses sciences
qui ont pris un tel essor à l’heure actuelle. Un soleil, une lune et
quelques étoiles parsemées au hasard dans le ciel. Dieu avait voulu et ainsi
soit-il, car il ne pouvait en être autrement. Nous avions donc était créés
par une entité qui n'avait ni commencement, ni fin. Les bien pensants ne
voulait croire à une destinée qui leur était dictée, quoi moi ? Ainsi je
n’aurais pas la liberté d’entreprendre et de faire de ma vie, ce que bon
me semble. Alors je vais construire des télescopes qui vont scruter
l’horizon et trouver l’impensable. Puis je vais développer des sondes qui
exploreront les étoiles et ainsi montrer que ma raison dépasse
l’entendement du commun des mortels. Avec les progrès techniques, ces
sondes iraient de plus en plus loin, dans l’espoir de trouver une fin à
cette étendue qui nous abrite, mais d’attente en déception, ce bout de
l’univers semblait trop loin de nous. Qu’avait fini par me dire ces
voyageurs stellaires ? L’univers est un espace en perpétuelle expansion,
dont nous n’avons trouvé la fin, mais croyez nous, elle existe. Des
questions venaient alors à mon esprit. Mais qu’est-ce qu’il y a au bout
de cette expansion. Du vide ? Est-ce un gigantesque trou noir qui nous entoure
absorbant l’énergie, et donc l’attire vers l’infiniment grand. Sommes
nous en expansion, ou sommes nous au fond, en train de nous faire avaler par
une anti-matière avide de se remplir. Et si l’univers continue ainsi à se
diluer dans le vide, il va finir par se vider lui même de toute substance.
Le vide est une notion totalement abstraite, que l’on a réussi à
reproduire. Le vide est donc transparent, invisible, du moins à notre œil,
il ne pèse rien, il ne génère aucune force, ni la moindre énergie. Il
n’est pas ou il n’est plus. Dans le vide, une plume tombe aussi vite
qu’une bille de plomb ? Et pourquoi tombe t’elle, ainsi le vide n’est
pas indépendant de la gravité. Donc si la plume tombe dans le sens de la
gravité, la matière attire la matière, et non l’inverse. Donc si
l’univers est en expansion, il n‘est pas attiré par du vide, mais par de
la matière. Comment le vide, peut réagir au plein, en laissant ma plume et
ma bille de plomb, comme deux entités égales face à la gravité, elles sont
différentes. Le vide est donc neutre… Si le vide est neutre, comment a
t’il pu créer quelque chose… donc a priori, l’univers ne vient pas du
vide, pourtant il se dirigerait vers le vide ou le néant. L’univers
viendrait donc d’une hyper-concentration qui se dilue dans ce vide, suite au
Big-bang, comme un sirop d’orgeat se dilue dans l’eau. Ainsi plus je mets
d’eau dans mon verre et moins je ressentirai mon sirop. Il est donc parti
d’un Absolu, entouré de vide, qui se relativise au fil du temps et de
l'espace.
Il semblerait donc que la transformation de la matière, l’amène à se
vider, si tenté que nous sommes entourés de rien. Et si rien ne se crée,
d’où vient cette tête d’épingle, posée là dans le vide, qui a
explosé pour donner l’univers. Le big-bang a fait exploser l'Absolu, pour
donner des galaxies, qui exploseront aussi, comme le feront le soleil et la
voie lactée, en nous offrant ainsi de nouveaux sous-ensembles plus petits -en
densité et plus grands en volume-, .. et l'expansion continuera, comme une
poupée russe, que l'on démonte sans fin, jusqu'à en atteindre le néant.
Avoir était pour ne plus être…
Ce monde en expansion, est-il réellement entouré de vide. Il serait donc
parti d'un petit "rien" (qui est un Tout), dans et vers un infini qui nous
attire, et nous étire dans tous les sens. Que ce soit au sens propre ou
figuré, y'a t'il un sens à cette expansion? D'où vient donc cette tête
d'épingle?. Car si le Tout se dilue dans le rien, pourquoi l’Absolu aurait
dû attendre une explosion pour s’étendre, se mélanger au rien et se
relativiser. Etait-ce un grand vide qui s’est concentré jusqu’à
l’Absolu, pour atteindre une quantité d’énergie suffisante et
nécessaire à sa renaissance. Peut on imaginer qu’après cette expansion,
le vide qui aura atteint sa forme la plus neutre, effectuera à nouveau le
chemin inverse pour se concentrer à nouveau en Absolu, et pourquoi?
D'où vient donc cette tête d'épingle?. Elle était là c’est tout, me
répondirent-ils, et je me suis dit après tant de questions que soulevèrent
leur théorie, voilà bien une explication courte, brutale, et un peu
simpliste… Est-ce à dire, que plus ils cherchaient de raisons à
l'existentialisme, plus ils se rapprochaient par définition et bien
involontairement de Dieu, le Verbe de toute chose. En effet, ils n’avaient
pour le moment, trouvé ni commencement, ni fin.
...
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Méphistophélès
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 14:12 pm Sujet du message:
Du prosélytisme au positivisme, sans transition.
C'est un sujet intéressant: je me propose, tout comme Biotop, de tenter une
approche de la question, tout en recentrant le débat sur les thèmes
initiaux, à savoir l'expression du vrai et de l'absolu. Voici un extrait de
l'une de mes nouvelles.
__________
Prolégomènes
(ou la métaphysique des mots)
J’écris: « Quentin est. »
De par ces mots, je deviens le géniteur d’une nouvelle créature, et il me
suffit d’une ligne pour lui donner naissance. Quentin n’est pas un
prénom, ce n’est pas non plus une personne. Parce qu’il n’existe pas,
Quentin n’est rien d’autre que Quentin. C’est un mot qui placé dans son
contexte s’anime brusquement et échappe à mon contrôle. Sa vie se résume
à peu de chose, et même ce peu nous échappe…
Il ne vit que dans l’instant car l’instant le façonne. Il pense, il
juge, il éprouve. Parfois, il contemple son reflet sur le papier, en avise
les justes proportions, les voyelles, les consonnes: elles obéissent à un
rythme. Il soupçonne une trame à son histoire tout comme les hommes
pressentent le destin. Déjà, il connaît les premiers symptômes du vivant :
il ne se contente plus d’exister, il se débat. Et son action fait partie du
plan, et l’instant le rattrape, et tout s’effiloche. L’instant, c’est
le présent du personnage. L’instant, c’est quand il se croit vivant,
quand il envisage le futur comme un choix qu’il lui faudra prendre. Mais il
ignore que le futur est déjà dans l’instant. Il ne sait pas. Il ne sais
pas que toute sa vie défile en ce moment même, qu’il n’y rien avant,
qu’il n’y aura rien après. Et l’instant se déplace, il le suit,
obstinément, et le temps reste figé. Figé dans l’instant. Tout le temps.
Sans qu’il ne le sache, il est esclave de la trame pour n’avoir rien vécu
d’autre. La divine plume a tracé sa vie sur une page blanche. Un destin
mécanique en agite les segments qui s’animent et s’emboîtent à la
manière d’un engrenage. Songez. Une vie, une seule, mais toute une vie. En
quelques lignes. Une vie linéaire, irréversible, orientée vers sa propre
fin, tragique. Une vie tenant toute entière dans une simple page. Ce que la
plume a dicté, la créature se voit condamner à le subir dans l’ignorance
de son propre destin. Une ignorance d’autant plus grave que la créature
s’était toujours crû libre, ne soupçonnant pas même notre existence, à
nous, les teneurs de plume.
Son monde est différent du nôtre, il est né d’un bizarre imaginaire.
C’est un monde de signification et non de signifiant - ce qui explique peut
être que notre œil voie de l’encre où fleurit l’impromptu. C’est un
huis clos, un microcosme parfaitement hermétique dans lequel transpire
tantôt une passion désincarnée, tantôt une émotion purement
intellectuelle. Privé de corps, dénué d’âme, la créature s’en empare
et donne forme à l’intention. Ce qui transite d’un monde à l’autre,
cet écart infime entre réalité et fiction, est rigoureusement filtré par
une fine pellicule de vraisemblable : d’une part ce qui est, de l’autre,
à peu près tout le reste. Et parfois tout se confond dans la plus grande
incertitude… En fait, c’est une voie à double sens. Nous insufflons la
vie et créons par la plume ; les personnages quant à eux nous racontent leur
histoire. Et qu’adviendrait-il si la relation s’inversait ? Si nous
devions personnage et eux auteur ? Il faudrait bien peu de chose pour que cela
n’arrive… Oublier un instant que nous sommes humain, oublier qu’ils sont
nos créations, ne plus distinguer le vrai de l’un peu moins vrai. Après
tout, les personnages ignorent, eux, qu’ils n’existent pas : de quel droit
revendiquons-nous ce surplus d’existence ?
Nous aimons jouer à faire semblant, nous aimons nous tromper. La consigne est
simple : il faut accepter ce que l’on vous dit. En ce cas, pourquoi ne pas
imaginer que la créature puisse exister pour de bon ? Ne sommes nous pas
semblables à cette créature ? Avec ce concept de vie, cet espace à
l’intérieur duquel nos fonctions vitales suffisent à justifier de notre
existence. Et pourtant, au-delà, c'est la page blanche. Avec le temps le
visage fond, les traits se diluent : on croise un reflet, il nous est
singulièrement familier mais on ne le reconnais pas, et déjà on n’existe
plus vraiment. Le regard perdu dans le vague on s’efforce de trouver un peu
de finalité dans un monde cyclique.
C’est terrible : la vie ne nous ai pas dû, et sans nous, il se pourrait que
le monde puisse tourner. Rien n’est accordé, pas même la reconnaissance.
Aberrant. L'on se console comme on peut. Le monde, c’est nous; et par "nous"
entendez "moi". Autour de moi, il y a des personnages: a chacun son histoire,
à chacun sa vie, à chacun sa petite fatalité. Les livres sont pleins de
personnages bizarres et intangibles ; la terre est peuplée de créature toute
aussi bizarre, et on ne saurait elles aussi les toucher avec assez de
frénésie pour s’assurer que c’est du sang et non de l’encre qui
ruisselle dans leurs veines. Somme toute, la vie est un roman qui se finit
mal.
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yacine
De passage
Sexe:
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 17:43 pm Sujet du message:
Pour ajouter à ce débat extraordinaire de beauté du texte liée a une
reflexion plus que profonde ,je répondrai a BiOtop par ma propre analyse du
vide par rapport a l'absolu:
Pour moi comprendre le vide (intangible), il faut d'abord comprendre son
contraire et le placer dans une entité les dépassant pour nommer l'inconnu
(le vide) ainsi que son quotient.
Nommons l'absolu comme "propriétaire" du vide et de son contraire qui a eux
deux ne peuvent que le former (en rejetant la conscience de l'absolu qui est
d'aprés moi le mirroir du Tout et du vide).
En prenant le vide avec une limite définie, son antithese a la place qui lui
reste. Mais l'absolu n'a de limite que l'infini , autrement dit il n'a pas de
limite...
Le vide et le tout (en contradiction) se livreraient un combat existentiel ?!
Or il n'en est rien, ces deux themes sont chacun dans leur dimension, allant
aussi loin que le temps, dans leur espace "personnel".
Le seul sachant l'espace parcouru par le temps de leur progression (
expansion) est l'absolu...Celui qui Est et qui a conscience de l'etre: "rien"
n'est rien de plus que l'espoir, l'espoir d'avoir qqchose de precis alors
qu'il y a une immensité de richesse...En effet le zero est la conscience du
manque.
Quant a Méphistophélès, j'y ai vu une grande définition du "verbe" ainsi
qu'une définition de la vie: si l'on devait vivre chaque instant avec la
conscience parfaite de cet instant l'on vivrait éternellement ( "Figé dans
l'instant. Tout le temps).
Dans ton "surplus d'existence" tu as soulever la réalité de l'âme en la
niant voire même ne la nommant. Peut etre était ce là l'expression du Vrai,
ce qui nous différencie du roman et de ces personnages...Comme une
respiration coordonnée a ce destin qui nous emprisonne vers une volonté
superieur...
Somme toute, la vie est un mystere comme tous les morts sont en terre.
Aussi evident que la mort mais plus mysterieux que la vie, pour moi c'est
l'absolu; apparent et caché...
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 18:53 pm Sujet du message:
C'est très joliment dit.
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uacuus
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Posté le: Lun Juin 11, 2007 22:51 pm Sujet du message:
On est parti dans des nuées, je voudrais revenir à ceci:
Citation: | le
verbe, d'aprés moi est l'expression pure...ce peut etre un mot, une lettre,
un son... |
Je continue de me poser des questions: qu'est ce qu'une expression "pure"? Je
comprends parfaitement que la raison est dite "pure" quand elle ne s'empare
d'aucun objet, mais comment une expression pourrait se concevoir d'une
manière pure, c'est à dire sans objet? Ou je n'ai pas compris en quel sens
tu emploies l'adjectif?
En tout cas, je ne vois toujours pas à quoi le verbe correspond.
Citation: | Pour "l'absolu", c'est l'infini où le néant et le tout sont
réunient en une entité: l'absolu... |
Je pense qu'on peut trouver une définition moins contradictoire de la chose;
traditionnellement l'absolu est ce qui ne fait l'objet d'aucune
détermination, Dieu est en ce sens un absolu, puisqu'il est cause première
de tout etc. Mais faire rentrer dans ta "définition" des éléments qui sont
déjà des absolus, donne l'impression que tout se mord la queue. Avant de
réunir le néant et le tout, il faudrait savoir si le néant et le tout
existent, et ensuite s'ils peuvent se réunir, et ensuite par quelle raison.
Faire se réunir des choses aussi délicates, c'est faire de l'absolu un
composé, donc déterminé par la nature de ses compasants contradictoires, et
par conséquent un non-absolu.
Sinon, j'aimerais revenir encore plus haut: qu'est ce que "définir par le
verbe" selon toi? est-ce se servir du verbe pour définir, (en effet les mots
et le langage sont nécessaires à toute définition) ou bien considérer que
le verbe fait partie par définition de l'absolu?
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Mar Juin 12, 2007 07:48 am Sujet du message:
Je rapelle par souci de rigueur expressive, que le terme "Verbe" possède une
forte dénotation religieuse qui dépasse quelque peu le cadre de ce débat.
De même, il me semble que tous autant que vous êtes vous ne parviendrez à
rien en raisonnant sur des abstractions aussi vagues et aussi indécises que
la pureté, le néant, l'absolu, ...
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uacuus
Super actif
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Posté le: Mar Juin 12, 2007 09:32 am Sujet du message:
Le vague et l'indécis des notions dépend surtout de la manière dont on les
définit. Et c'est une définition précise et rigoureuse de ces notions qui
manque, et une idée claire des rapports entre eux.
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Méphistophélès
Suprème actif
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Posté le: Mar Juin 12, 2007 09:43 am Sujet du message:
Exactement. Raisonner avec logique, ce n'est à mon sens, somme toute, que
l'art d'expliciter et de lier des définitions entre elles.
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