Mes yeux éclairs

zqfd · Posté le: Mar Juin 05, 2007 14:52 pm Sujet du message: Mes yeux éclairs

Mes yeux éclairs
Tombèrent sur la patrie
Sans aucun bruit
Lourds comme la merde
Désaccordeurs de silence
Sans laisser une seule chance
Aux oiseaux sur la branche
Mélancoliques animaux.
Et du haut de mon cerveau
J’ai contemplé la marche des temps
Et l’ai brisée
Et l’ai moquée
Comme un démon aux trente-six yeux
Trente-six jours sans cesser.
Il resta la cendre sur la feuille de l’arbre
Tombant avec la neige
Ou la brume…
…Des tramways de la ville noire
De la vieille ville noire de désespoir
Enfin morte
Et enterrée…
…Sous les pavés
Les trottoirs bleuissant
Aux côtés d’ ivres étoiles
A mes pieds
Les mendiants mendiant sur la corniche des ongles
La corniche terrible, blanche
D’après la catastrophe
Sur laquelle s’agite le vent
Sans visage
Ce vent de plus loin que l’air
Du temps
Millier de rails et millier de routes
Nouvelle Rome
Nouvelle donne
Avec pour tout sol en contrebas l’énigme de l’humour
L’humour de l’enfant
Sans pitié
Armé contre la vie, les rites du passage d’égout
Les deux-trois trucs et l’atmosphère
L’atmosphère

Invité · Posté le: Jeu Juin 07, 2007 03:50 am Sujet du message:

L'air poétique a été perdu peu après le début du texte: l'écriture s'est un peu gâté... assez dommage.

zqfd · Posté le: Ven Juin 08, 2007 11:23 am Sujet du message:

je suis maître en ces terres de pourriture que sont mes poèmes.

Invité · Posté le: Ven Juin 08, 2007 11:44 am Sujet du message:

Je n'ai pas sous-entendu cet extrême. Ne te sous-estimes pas pour autant.

zqfd · Posté le: Ven Juin 08, 2007 20:27 pm Sujet du message:

je n'ai jamais porté préjudice à la pourriture.
si j'écris, c'est agité de ce virus incontrolable qui est la mort du moi en chaque instant.

Ozimandias · Posté le: Ven Juin 08, 2007 23:36 pm Sujet du message: