Marilyn
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Posté le: Sam Juin 02, 2007 16:46 pm Sujet du message:
Citation: | L'Emo (prononciation : /imoʊ/) est un sous-genre du punk
hardcore. Depuis l'apparition du terme, emo a fini par définir différentes
variantes indépendantes, aux liens de parenté assez lâches, mais ayant une
origine commune. Son utilisation (notamment en ce qui concerne le fait de
savoir quels groupes peuvent recevoir ce qualificatif) est sujette à beaucoup
de controverses.
À l'origine, l'appellation emo était utilisée pour décrire la musique
issue de la scène hardcore de Washington, D.C. au milieu des années 1980.
Plus tard, le terme emocore, abréviation d'« emotional hardcore », fut
également appliquée à la scène de Washington et à certaines des scènes
régionales (aux États-Unis) qu'elle a engendrées. Les groupes les plus
notoirement associés à l'emo à cette période comprennent Rites of Spring,
Embrace, One Last Wish, Beefeater, Gray Matter, Fire Party et, un peu plus
tard, Moss Icon. Le déclin de la première vague emo a débuté après la
séparation de la majorité des groupes qui la composaient, au début des
années 1990.
À partir du milieu des années 1990, l'emo a commencé à refléter la scène
indie influencée par le nouveau groupe de Ian MacKaye, Fugazi, lui-même un
dérivé de la première vague emo. Des groupes comme Sunny Day Real Estate et
Texas Is The Reason ont proposé un style emo plus proche de l'indie rock,
plus mélodique et moins chaotique que son prédécesseur. Cette scène
indie-emo a survécu jusque tard dans les années 1990, quand ses
groupes-phares se sont séparés ou ont emprunté une voie plus grand public
(mainstream).
De nouveaux groupes ont alors commencé à imiter ce son plus grand public,
créant le genre de musique aujourd'hui connu sous le nom d'emo dans la
culture populaire. Cette appellation était utilisée dès ses origines pour
qualifier une large variété de groupes, et le spectre couvert par les
groupes classés aujourd'hui comme emo, dans son sens moderne, est encore plus
vaste, faisant de ce terme un qualificatif imprécis plutôt qu'un genre de
musique spécifique.
En 1985 à Washington, D.C., Ian MacKaye, le chanteur charismatique de Minor
Threat et Guy Picciotto ont décidé de prendre leurs distances du hardcore
basique et d'injecter une plus grande dose d'expérimentation dans leur
musique à travers leurs nouveaux groupes respectifs, Embrace et Rites of
Spring, qui ont développé leur propre son, même si Zen Arcade, l'album de
Hüsker Dü sorti en 1984 a souvent été cité comme une de leurs influences
majeures. Marqué par ce souffle nouveau, l'été 1985 a été très vite
surnommé "Revolution Summer" au sein de la scène.
En peu de temps, d'autres groupes ont été influencés par ce nouveau son emo
né à Washington : Moss Icon, Nation of Ulysses, Dag Nasty, Shudder To Think,
Fire Party, Marginal Man et Gray Matter. Plusieurs d'entre eux étaient
d'ailleurs signés sur Dischord Records, le label de Ian MacKaye. La
séparation de Hoover à la fin 1994 marque la disparition de la première
vague emo de Washington.
L'origine exacte du terme emo est incertaine, mais d'après une interview de
membres de Rites of Spring dans Flipside Magazine en 1985, certains de leurs
fans ont commencé à utiliser cette expression pour définir leur musique. La
naissance de la variante emocore n'est pas non plus datée exactement, mais le
terme était déjà d'un usage assez courant au début des années 1990.
La croissance de la scène de Washington a permis à d'autres scènes locales
de voir le jour avec un son et une éthique DIY similaires. Au début des
années 1990, le label de San Diego Gravity Records sortait un nombre
important de disques de hardcore emo. Parmi les groupes célèbres à
l'époque, l'on peut compter : Heroin, Indian Summer, Angel Hair, Antioch
Arrow, Universal Order of Armageddon, Swing Kids ou encore Mohinder. Toujours
en Californie, Ebullition Records sortait des albums de Still Life et
Portraits of Past, ainsi que d'autres groupes de hardcore plus traditionnels,
ayant des thèmes sociaux et politiques communs.
Dans le même temps, à New York et dans le New Jersey, d'autres groupes tels
Native Nod, Merel, 1.6 Band, Policy of 3, Rye Coalition et Rorschach
adoptaient la même voie. Plusieurs parmi ces groupes jouaient régulièrement
à l'ABC No Rio, un centre social qui se voulait une réponse à la violence
désormais courante lors des concerts au CBGB, seule autre salle pour les
concerts de hardcore à New York à l'époque.
Une partie appréciable de ces groupes, notamment ceux issus de la scène de
San Diego, se sont progressivement tournés vers une forme plus chaotique et
agressive d'emo, surnommée screamo.
Les groupes précurseurs de l'emo finissant par se séparer, la veine hardcore
de l'emo s'est peu à peu tarie, même si certains groupes essaient de
maintenir en vie le son originel de l'emo, comme Circle Takes the Square, Hot
Cross, City of Caterpillar, Funeral Diner et A Day in Black and White.
À Washington, à la suite de la séparation d'Embrace et de Rites of Spring,
MacKaye et Picciotto ont décidé de joindre leurs forces et ont fondé
ensemble Fugazi. Même si, pour être exact, ce groupe n'entre pas dans la
catégorie emo, son influence sur la seconde vague emo fut déterminante
En Californie, et plus particulièrement dans la baie de San Francisco (en
anglais : Bay Area), des groupes comme Jawbreaker et Samiam ont commencé à
mélanger l'influence du hardcore de Washington, D.C., avec le pop punk, pour
aboutir à leur propre variante du son issu de la scène emo de Washington.
Sur l'album Bivouac, de Jawbreaker, la voix de Blake Schwarzenbach évolue
vers un chant plus mélodique, laissant percer davantage de tristesse que le
chant de Ian MacKaye, plus désespéré. D'autres groupes ont adopté cette
sorte de mélodie brute, engendrant un style dont les ramifications se
prolongent jusque dans les années 2000, grâce aux Virginiens d'Avail ou à
des groupes comme Hot Water Music.
Par ailleurs, au début des années 1990, certains groupes, comme Lifetime ont
réagi à leur façon au dépérissement du hardcore straight-edge youth crew.
Leur musique a été souvent qualifiée d'emo, mais aussi de hardcore
mélodique. En réponse aux sonorités proches du métal empruntées par de
nombreux groupes de hardcore à l'époque, Lifetime choisit la voie de
l'adoucissement des mélodies, tout en conservant un mélange de vitesse
d'exécution et d'une certaine agressivité, en plus de textes assez
personnels et introspectifs. Plus tard, le genre défini par Lifetime servit
pratiquement de patron à des groupes comme Saves The Day ou The Movielife.
De la même manière, un groupe comme Converge, qui a influencé le metalcore
actuel, a pu s'inspirer des groupes emo de la côte est
Avec la popularité croissante de Fugazi et de Dischord Records au sein de
l'underground indie du début des années 1990, de nouveaux groupes ont surgi,
qui combinaient les influences de Fugazi avec celles, post-punk, de Mission of
Burma et Hüsker Dü, permettant à un nouvel avatar de l'emo de voir le
jour.
Le moment-clef de cette évolution est peut-être la sortie de l'album Diary
de Sunny Day Real Estate en 1994. Étant donné alors les succès récents de
Sub Pop avec Nirvana et Soundgarden, ce label a eu l'opportunité d'attirer
autour de cet album l'attention d'un public plus vaste que pour un disque
indie typique, notamment des encarts publicitaires dans Rolling Stone et le
groupe a eu l'occasion de passer jouer dans certaines émissions
télévisées.
De plus en plus de gens entendant parler de Sunny Day Real Estate, en
particulier par l'intermédiaire d'internet déjà en plein essor, le groupe a
reçu l'étiquette emo. La nouvelle génération de fans déplaçait cette
appellation depuis le hardcore originel vers ce genre d'emo plus proche de
l'indie rock. Il n'était même pas rare de voire Sunny Day Real Estate et ses
semblables classés comme emocore, avant qu'une distinction ne s'opère petit
à petit entre l'emo hardcore et le nouvel emo indie.
Dans les années qui ont suivi, plusieurs scènes régionales majeures d'indie
emo ont émergé. La plus importante est apparue dans le Midwest au milieu des
années quatre-vingt-dix. Beaucoup de groupes tenaient leurs influences des
mêmes sources, mais avec un son plus posé. Il était souvent fait
référence à cette sorte d'emo comme au "Midwestern emo" au vu de la
localisation des groupes, autour de Chicago, Kansas City et Milwaukee. Parmi
les groupes précurseurs dans cette catégorie se trouvent Boy's Life et Cap'n
Jazz. Les années suivantes, des groupes comme The Promise Ring, Braid,
Elliott, Cursive et The Get Up Kids ont émergé de la même scène et reçu
une attention nationale aux États-Unis.
La région de Phoenix, dans l'Arizona devint à son tour l'une des scènes
majeures de l'emo. Inspiré par Fugazi et Sunny Day Real Estate, le groupe
punk Jimmy Eat World a commencé à injecter des éléments emo dans sa
musique, ce qui conduit à la sortie de l'album Static Prevails en 1996, qui
fut sans doute le premier album d'emo sorti sur une major, le groupe ayant
signé avec Capitol Records en 1995.
L'indie emo inclut aussi des groupes comme Christie Front Drive, originaire du
Colorado, Texas Is The Reason et Rainer Maria, de New York, Knapsack et Sense
Field, de Californie, Mineral, d'Austin au Texas, et Piebald et Jejune de
Boston.
Étonnamment, la popularisation de l'indie emo a entraîné la classification
parmi ce genre de groupes qui ne l'auraient pas été autrement, à cause des
ressemblances au niveau du son : l'exemple le plus célèbre est l'album
Pinkerton de Weezer, sorti en 1996, devenu par la suite un jalon dans la
définition de l'emo des années 1990.
De nombreux groupes d'emo dès la fin des années 1990 ont signé chez des
labels indépendants, notamment Jade Tree Records, Saddle Creek et Big Wheel
Recreation. À la même époque, des labels comme Crank Records et Deep Elm
Records (avec la série des Emo Diaries) ont commencé à sortir des
compilations faisant l'état des lieux de la scène à un moment donné,
rassemblant des groupes comme The Promise Ring, Christie Front Drive, Mineral,
Knapsack, Seven Storey Mountain, Jimmy Eat World, Samiam, Jejune, Texas Is the
Reason, Braid, At the drive-in ou Jawbox.
La scène emo de cette période devenant progressivement plus nationale que
régionale aux États-Unis, les majors ont commencé à y prêter attention et
à chercher à signer des groupes d'emo, afin de gagner de l'argent grâce à
cette tendance. Alors que de nombreux groupes ont refusé au nom de leur
fidélité à la scène indépendante, d'autres ont avancé les exemples des
déboires de Jawbreaker ou Jawbox lors de leur passage sur des majors pour
justifier leur refus, et les tensions engendrées par la cour assidue des
majors a entraîné la séparation de certains groupes, comme Texas Is the
Reason ou Mineral.
À la fin de la décennie quatre-vingt-dix, le terme emo avait fait son
apparition dans la culture populaire mainstream. À l'été 1998, le magazine
Teen People publiait un article annonçant que l'emo était le nouveau genre
branché de musique. Cette attention accrue a poussé une partie des groupes
de l'époque à changer leur son pour prendre leurs distances vis-à-vis du
genre et conserver ainsi leur individualité, Sunny Day Real Estate évoluant
par exemple vers des sonorités plus proches du rock progressif.
Bien que l'indie emo ait complètement cessé d'exister au moment du
changement de décennie, de nombreux groupes continuent à souscrire au
modèle hérité de Fugazi et Hüsker Dü, parmi lesquels Thursday, The
Juliana Theory et Sparta.
À la fin des années 1990, la scène emo underground avait presque
entièrement disparu. Toutefois, le terme emo survivait dans les médias, pour
qualifier les rares groupes encore en activité comme Jimmy Eat World.
Mais à cette époque, Jimmy Eat World avait commencé à emprunter une voie
plus accessible au grand public. Au moment de la sortie de leur album Bleed
American en 2001, le groupe avait pratiquement liquidé toutes ses influences
emo, mais demeurait catalogué ainsi. Les nouveaux groupes dont le son était
alors proche de celui de Jimmy Eat World ont donc été inclus à leur tour
parmi l'emo.
En 2003, Chris Carraba, l'ancien chanteur de Further Seems Forever a
rencontré le succès avec son nouveau projet, Dashboard Confessional. Les
paroles écrites par Carraba avaient des résonances de journal intime,
surchargées d'émotions personnelles. Là où plus tôt, l'emo favorisait des
paroles parcourant un chemin plus obscur et douloureux, Carraba se concentrait
avant tout sur l'amour trouvé ou perdu, et la difficulté de faire face. Ce
nouvel avatar de l'emo a rapidement gagné en popularité parmi les
adolescents faisant l'expérience des relations amoureuses pour la première
fois qui trouvaient des réponses et du réconfort dans les paroles et la
musique de Carraba.
Face à ces succès, les majors ont de nouveau cherché à faire sortir des
groupes au son similaire. Tout comme Nirvana, Pearl Jam et les autres groupes
de Seattle au début des années 1990 furent étiquetés grunge d'office,
certaines maisons de disques ont voulu avoir la possibilité de commercialiser
un son nouveau sous l'appellation emo. Quel son importait peu.
À la même époque, le terme emo commença à ne plus seulement faire
référence à la musique, ce qui ajouta de la confusion à son sujet. Il
devint associé avec l'expression d'émotion sans retenue. Certaines attitudes
et une certaine mode vestimentaire devenues typiques parmi les fans de
certains groupes furent qualifiées d'emo. Et, en conséquence, les groupes
plus ou moins associés à ces modes ou faisant simplement une grande part à
l'émotion furent à leur tour appelés emo.
Encore plus que dans les années 1990, le terme emo en est venu à qualifier
une variété extrêmement large de groupes, ayant pour nombre d'entre eux,
peu en commun. Il est devenu alors presque impossible de décrire ce qui peut
être exactement considéré comme de l'emo.
À tort ou à raison, emo a souvent été utilisé pour décrire des groupes
comme AFI, Alexisonfire, A Static Lullaby, Brand New, Coheed and Cambria,
Finch, From Autumn to Ashes, From First to Last, Funeral for a Friend,
Hawthorne Heights, Matchbook Romance, Panic! At The Disco, Silverstein,
Something Corporate, Taking Back Sunday, The Starting Line, The Used, Thrice
et Thursday . Les fans de plusieurs de ces groupes ont fait la grimace face à
l'usage du qualificatif d'emo et se sont engagés dans de longs débats et
discussions pour expliquer en quoi tel groupe ne peut pas être considéré
comme emo. À de nombreuses occasions, le terme leur a simplement été
accolé en raison de similarités musicales, d'un style vestimentaire
semblable ou de la popularité d'un groupe au sein de la scène emo telle
qu'elle est perçue dans la culture populaire, et non pas parce que le groupe
se considère comme faisant partie d'un genre musical portant ce nom. (Le
dégoût manifesté par certains groupes vis-à-vis de ce genre ne manque pas
de similitude avec le changement d'orientation musicale des groupes de la
scène de l'emo indie de la fin des années 1990.)
Le résultat du changement de sens du terme emo au fil des ans est une
fracture visible entre les personnes qui s'identifient avec une période
particulière de l'emo. Ceux qui sont attachés à sa période hardcore
originelle se récrient quand un autre genre de musique est appelé emo.
Beaucoup de gens impliqués dans les scènes emo indépendantes des années
1980 et 1990 sont contrariés par ce qu'ils perçoivent comme le détournement
du mot emo servant à commercialiser une nouvelle génération de musique par
les majors. Quoi qu'il en soit, la culture populaire semble avoir intégré le
terme emo avec des sens très éloignés des intentions originelles des
membres des scènes indépendantes et hors de leur contrôle.
Ironie du destin, le screamo, un sous-genre du nouvel emo, a gagné en
popularité ces dernières années grâce à des groupes comme Thrice et
Glassjaw, ainsi que l'a écrit Jim DeRogatis en novembre 2002. Le terme
screamo était en fait utilisé au début des années 1990 pour décrire un
genre musical totalement différent, et le nouveau screamo ressemble davantage
à l'emo du début des années 1990. Afin de compliquer les choses, de petites
scènes locales consacrées au screamo originel existent toujours au sein des
milieux underground. Cependant, le nouvel usage du terme screamo est
significatif de la difficulté à décrire les genres multiples liés à
l'emo.
Malgré cela, il se peut que la difficulté même de définir l'emo date de
ses origines. Dans une interview datée de 2003,Guy Picciotto de Fugazi et
Rites of Spring était interrogé par Mark Prindle sur son sentiment par
rapport au fait d'être «the creator of the emo genre ». Picciotto répondit
: « I don't recognize that attribution. I've never recognized 'emo' as a
genre of music. I always thought it was the most retarded term ever. I know
there is this generic commonplace that every band that gets labeled with that
term hates it. They feel scandalized by it. But honestly, I just thought that
all the bands I played in were punk rock bands. The reason I think it's so
stupid is that – what, like the Bad Brains weren't emotional ? What – they
were robots or something? It just doesn't make any sense to me. »
De même, dans une interview récente avec pastepunk.com, Dan Yemin, chanteur
du groupe de hardcore Paint It Black, connu pour avoir été également le
guitariste de Lifetime et figure éminente et respectée de la scène
punk/hardcore, revenait sur cette nouvelle vague emo — dont certains
groupes, à l'instar de Taking Back Sunday, citent Lifetime comme leur
influence majeure — et la jugeait sévèrement : « I don’t know what
“emo” is. “Emo” was RITES OF SPRING and EMBRACE, and everything after
that is… I don’t know what it is. But it’s not eyeliner and it isn’t
faux-melodrama, and it’s not like, ‘I want to be buried in your back
yard.’
Deux formes de modes vestimentaires populaires sont généralement
considérées comme emo. La première est issue de la scène d'emo indie des
années 1990 et n'est pas sans rapport avec l'indie rock et le punk. Elle
inclut davantage de vêtements vintage et glanés aux puces qui offrent un
aspect usé. Typiquement, les t-shirts sont plutôt étriqués et présentent
des motifs très divers, parfois venus tout droit des années 1980. Les sacs
sont souvent décorés de patchs et de badges de groupes.
L'autre style tend davantage vers les couleurs foncées. Classiquement les
cheveux sont teints, le plus souvent en noir de jais (mais parfois aussi avec
des mèches rouges, violettes ou platine, par exemple) et ont une mèche
devant les yeux, les garçons portent des jeans "cigarette et aussi appelé
allumettes" (très étroits) ou slims, garçons et filles affichent de
nombreux piercings (au sourcil, au labret) et du maquillage sombre
(essentiellement de l'eyeliner noir), les lunettes à montures épaisses (et
souvent noires) sont également très populaires (et parfois portées par des
personnes n'ayant pas besoin de verres de correction); les accessoires emos
sont souvent à motifs en "damiers".
Les Converse All-Star sont communes aux deux styles, de même que les Vans
(souvent des modèles slip-on).
Un stéréotype répandu associe également l'emo à des pratiques
d'automutilation, notoirement se taillader les poignets. Ceci est en partie
dû à certaines paroles de groupes emo dans lesquelles il est question
d'autodestruction. Il n'existe toutefois aucune preuve sérieuse qu'il
s'agisse d'une pratique plus répandue parmi les milieux emo qu'ailleurs.
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