Marcorphee
Petit nouveau
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Posté le: Ven Mai 25, 2007 13:30 pm Sujet du message: La Prophétie Hivernale (texte by Marc)
Hé oui je n'écris pas que des poésies voici un de mes premiers textes une
sorte de nouvelle type fantasy(désolé je saurai pas le classé ,suis nul en
français, je dors en cours...).Bref j'attend vos commentaires avec
impatience...
Seul le crépitement du feu dans l'âtre me maintient éveillée, seul le
rayonnement de ces braises éclairent mes yeux ternis par la souffrance, seul
la chaleur qui se dégage du bois rougi par les flammes réchauffent mon cœur
glacé par l'inhumanité des êtres humains...
Je laisse mes yeux scrutés cette pièce qui m'est si familière et pourtant
dont je vais devenir l'étrangère. Cette pièce se résume à deux paillasses
rongés par la vermine nichées près de la cheminée, une table de bois
grossièrement taillé entourée de quatre chaises, adossé au mur, près de
la porte, une armoire où est déposé la vaisselle ainsi que de la
nourriture. Le crépit des murs, ou du moins ce qu'il en reste, s 'effrite et
tombe en morceau sur le sol en s'ajoutant à la poussière omniprésente, le
tout éclairé par les flammes qui consument le bois acquis à la sueur du
front dans la forêt voisine. Cette pièce pour une noble serait un taudis où
l'on aurait peine à y vivre, pour des commerçants se serait un dépotoir où
la nuit serait tolérer mais guère plus, pour moi c'est le berceau de mon
enfance, l'endroit où j'ai bravé la nature une première fois en me dressant
sur mes deux frêles jambes, c'est l'endroit qui a vu mes premiers pleurs, mes
premiers mots, mes premières souffrances, mes premières escapades...Mais
cela se finit, après demain marquera la fin de mon existence dans cette
demeure. Mon père, chasseur pour le roi, jouera le rôle du chasseur chassé
dans cette pièce tragique à la fin dessiné par la déesse du désespoir. En
effet mon père ne ramène plus assez de viande, les jeunes sont plus
performants. Le verdict et tombé tel un marteau sur une enclume : on doit
quitter cette battisse au profit d'un jeune plus vigoureux et décision
irrévocable rajouta le percepteur-émmissaire sur un ton narquois. Mon père,
en ce moment assis sur l'autre paillasse contemplant le vacillement des
flammes dans l'âtre, ne paye pas mine, les traits tirés, le teint sombre et
pâle, des cernes cernent ses yeux et son doux sourire, a été arraché de
son visage et remplacé par un rictus d'écœurement. Il remarque que je
l'observe et me lance un « Va te coucher, il est tard ! » Peu convaincant.
Je me lève faisant voleter ce qui me serre de vêtement de nuit, une sorte de
toile nouée au niveau de la taille par un fin cordon torsadé. Une fois dans
ma chambre je m'allonge sur le lit, songeuse :
« De quoi demain sera fait ? Pensai-je à voix haute ».
Triste et abattue je fini par céder à la fatigue au bout d'une demi
heure...
...Le rêve....je me retrouve en plein voyage vers les songes...de la lumière
au loin il faut que j'y arrive...j'y suis...
Je sens l'herbe effleurée mes pieds, la fine brise caresser mon visage et
agiter l'herbe dans tout les sens, je perçois la senteur d'une dizaine de
fleurs embaumé mes sens, j'entends le gazouillement des oiseaux ainsi que le
coulis de l'eau, mes yeux, agresser par la beauté des lieux, ne savent que
penser d'un endroit qui n'est ni sombre, ni corrompu par l'homme, tellement
éloigné de ma vie ; mes pieds foulent l'herbe verte, je suis entouré de
toute sorte d'arbres ainsi que de fleurs, des fleurs jaunes, vertes, bleues,
rouges, roses qui éclatent tel un arc-en-ciel à mes yeux, des papillons
volètent tout autour de moi agitant leurs petites ailes écaillées, les
pétales tombantes des fleurs de cerisier s'ajoutent au tourbillon des
papillons renforçant le charme de ce paradis perdu. Je sens un picotement sur
ma main, je baisse les yeux et aperçois un papillon ,plus courageux que les
autres, avancé le long de mon bras, arrivé au niveau de mon coude le
papillon, probablement lassé de sa recherche infructueuse, pris son envol. Je
me décide à avancé, doucement m'adaptant progressivement à
l'émerveillement qui me submerge. Je m'accroupis à coté de la source et, de
la main, effleure l'eau clair et scintillante. Mais au moment du contact entre
ma main et l'eau cette dernière c'est obscurcie, surprise j'ai retiré ma
main et l'eau repris sa teinte initial, malgré mon effarement je retouche
l'eau qui s'obscurcie à nouveau, intrigué-je plonge mon bras dans l'eau qui
s'obscurcie plus intensément...Je vois des formes floue se dessiner sur la
surface...Je me lève, retire ma tunique, prend mon souffle et d'un geste
plonge dans l'eau... Quel sensation exaltante, une impression de pouvoir tout
posséder, je ne sens pas l'eau mouiller mon corps, je peux respirer sans me
soucier que l'eau pénètre dans ma bouche, je flotte , je ne subi aucune
pression mon corps stagne et pourtant cette sensation si forte et si grisante
ne cesse de me tenailler, Je reçoit des brides de penser de tout les cotés,
je vois le passé, regarde le présent et contemple l'avenir chaque porte me
menant sur un autre destin, je cherche, je la cherche, elle est moi et je suis
elle, un ne peut vivre sans l'autre, la voilà la porte de ma vie, j'ose, je
n'ose pas, n'importe quelle personnes souhaiterais connaître son avenir mais
chaque homme le redoute, La Peur de savoir que le futur n'est pas beau à voir
hante chaque personne. Mais si cette porte se trouve devant moi c'est que je
dois savoir...Je lève doucement mon bras et l'approche de la porte au premier
contact du bout de mes doigts et de la porte cette dernière se met à
scintiller...Je me lance, je sens mon corps traversé la porte...
Un forêt figée dans le froid de l'hiver m'apparaît, les branches des sapins
ploient sous le poids de la neige, je vois un flocons voleté en ma direction,
mon visage se crispe en l'attente du contacte glacé mais rien...le flocons me
passe au travers, étonnée, je baisse les yeux et remarque que je ne laisse
pas de trace sur la neige. Mais devant moi autre chose attire mon attention,
en effet devant moi se trouve assis un splendide animal couleur neige qui me
fixe de ses deux yeux dorés puis soudain surgissent dans ma tête une voix
douce et chaleureuse qui m'annonce :
« Bonsoir prophétesse et bienvenue au Al-Dar-Akam le temple des prophéties,
je suis Myshilya ta guide et compagne, je suis ,au cas ou cela t'aurai
échappé, une renarde des neiges
-Mais que fais-je ici ?
-Tu as été désignée pour être une prophète
-Mais en quoi consiste le fait d'être une prophète ?
-cela fait partie de ce que j'ai à t'enseigné mais je dois déjà te laisser
sache qu'à partir d'aujourd'hui je serai toujours a tes cotés... »
Tout deviens floue...non j'ai encore des questions parvins-je à crié avant
de sombrer dans les ténèbres...
Je me réveille en sursaut, la sueur dégouline sur mon front et dans mon dos
:
« ce n'étais qu'un rêve dis-je »
Mes yeux se figèrent sur une ombre assis sur le rebord de ma fenêtre...une
ombre aux yeux dorés....
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