Gerry
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Posté le: Mar Mai 22, 2007 12:12 pm Sujet du message: Il ne reste plus que deux sources d’affection humaine
La semaine dernière, les chercheurs du Département de Comportement Humain de
l’Université McGill ont fait une découverte qui risque de bouleverser les
relations interpersonnelles de notre société. Ils ont annoncé que
l’affection humaine, qui se décrit comme un rapport chaleureux entre deux
être humains, n’est maintenant disponible que par deux type de sources :
les grands-parents nés avant 1950 et les enfants souffrant de Trisomie 21.
Tous les autres groupes de la population nord-américaine ont été tellement
exposé au cynisme et à la vie rapide d’aujourd’hui qu’il leur est
maintenant impossible d’émettre des gestes d’affections réels.
Plus de 8000 entrevues ont été effectuées et il en ressort que bien que la
majorité des gens aimeraient pouvoir donner et recevoir de l’affection, ils
en sont simplement incapables. Le docteur Desrosiers cite comme exemples Paul
Dubois, de La Plaine, qui n’a jamais dit un seul mot doux à son fils
Pierre, et Johanne Plourde, la secrétaire qui apporte souvent des muffins aux
gens du bureau, mais qui le fait pour des motifs égoïstes afin d’aider sa
carrière.
«Au début de l’étude, nous ne trouvions aucun signe d’affection dans
l’ensemble de la population. Puis, nous sommes tombé sur des groupes de
personnes âgées et d’enfants attardés chez qui nous avons découvert des
traits tel que donner des caresses au premier venu, aimer les ballons, se
tenir par la main et accepter de chanter en groupe. Ces gens sourient même
sans avoir de motif ultérieur.»
Les recherchistes ont tenté à plusieurs reprises d’unir dans une pièce
fermée une personne âgée ou un enfant trisomique avec une personne qui
n’est ni vieille ni attardée. Cachés derrière un faux miroir, les
recherchistes observaient ce qui se déroulait. «À chaque fois, c’était
la même chose. À l’intérieur de 30 secondes, le grand-parent ou
l’enfant trisomique s'approchait de l’autre personne en disant "Je
t’aime" ou en leur offrant de leur acheter de la crème glacée. Et, à
chaque fois, l’autre personne réagissait en se retirant le plus loin
possible dans la pièce. La disparité entre les deux groupes était
saisissante.»
Reconnaissant que l’affection humaine est aussi importante pour la survie de
l’espèce que de boire et manger, les recherchistes ont tenté de mettre sur
pied des activités pour construire des châteaux de cartes ou des courses à
trois pattes, mais sans succès. Tous les participants, n'étant ni
grands-parents ni trisomiques, n’ont éprouvé aucune joie.
Malgré ces insuccès, le docteur Arthur Desrosiers est d’avis qu’il faut
absolument continuer d’essayer. «Bien que dans notre ignorance, nous nous
moquons parfois de ceux dont la vie achève et de ceux qui souffrent de
mongolisme, il n’en demeure pas moins que ces derniers sont notre seul
espoir de survie.»
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Térébenthine
Actif


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Posté le: Mar Mai 22, 2007 14:56 pm Sujet du message:
miosotys a
écrit: | Ceci provient
essentiellement de la naissance d'internet, les moyens modernes de
communication et la croissance de l'individualisme au sein de la société.
Tout le monde se constitue son groupe et toute personne en dehors est
considéréé comme inexistante. Il est vrai que c'est inquiétant de savoir
que certains privilégient les cadeaux, etc (du matérialisme quoi) à
l'affection humaine. |
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