Anetheron
Petit nouveau

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Posté le: Ven Avr 20, 2007 13:37 pm Sujet du message: Dissertation: peut-on critiquer la démocratie?
Bonjour à tous,
j'ai une dissertation de philo à faire sur le sujet "peut-on critiquer la
démocratie?"
Les idées ne manque, bien au contraire le sujet me plaît (par rapport à ce
que j'ai déjà vu des autres du moins), mais le plan pose problème.
En effet, mon plan actuel se borne à
I: la démocratie est un bon régime parce que
II: mais il a ses limites car
en gros.
Et ça me semble être plus ou moins un plan "antithèse/synthèse", qu'il est
dit partout qu'il vaut mieux éviter car il est impossible d'affirmer une
chose et son contraire logiquement.
Pourtant, je vois mal ce que je pourrais utiliser comme plan moins bipôlaire.
Il me semble difficile de séparer les divers côtés de la démocratie et de
les développer dans plusieurs parties en prenant côté par côté parce que
la démocratie n'est pour moi qu'une forme de gouvernement, rien de plus (pas
de côté social, économique, etc.).
Donc je n'entrevois pas d'autre plan meilleur que celui que j'aie
actuellement.
J'aimerais donc savoir si quelqu'un aurait des propositions que je puisse
étudier pour l'organisation du devoir (pas pour les idées, dont je ne manque
vraiment pas
).
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Cat-wOman
Actif


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Posté le: Ven Avr 20, 2007 13:42 pm Sujet du message:
desolé je suis nul en dissert
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van2
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Posté le: Ven Avr 20, 2007 14:01 pm Sujet du message: Re: Dissertation: peut-on critiquer la démocratie?
Anetheron a
écrit: | il est impossible
d'affirmer une chose et son contraire logiquement. |
principe dont on peut s'interroger sur l'utilité en philosophie...
à mon avis c'est justement de ce type de soi-disante contradiction qu'ils
veulent que tu parles :
la démocratie est ce qui te permet de critiquer, donc ce serait
contradictoire de critiquer ce qui te permet de critiquer.
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Clint
Petit nouveau

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Posté le: Ven Avr 20, 2007 16:46 pm Sujet du message:
Les problemes philosophiques sont comme tu a pu le constater different de la
vie normale ? en effet On voit bien une difference entre ton probleme et par
exemple un probleme tels que
Ou ai je mis mes clés ?
Alors qu'est ce quun probleme philosophique , c'est l'existance d'une
incompatibiliter dans ton problème ?
De fait si l'une vrai alors l'autre est fausse .
Ton objectif est de degager le probleme lors de lintro , de facon a faire
apparaitre l'incompatibliter puis de les soutenir dans deux parties
differentes.
Suite a cela si tu trouve que lune est plus valable que lautre tu finis et tu
explike par quel arguments cela te permet de dir quel est pus valable .
Si l'une est vrai mais qua certaine condition tu les enonce en troisieme
partie .
Enfin si les deux affirmations ne sont pa vrai alors tu propose une troisieme
solution mais qui reste a mon avis a ton niveau tres difficle si c'est ta
premier anne de philo .
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Anetheron
Petit nouveau

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Posté le: Ven Avr 20, 2007 17:55 pm Sujet du message:
Je suis un S pur et dur, c'est ma première et dernière année de philo.
La problématique que j'utilise, qui découle de la question, est:
""A-t-on le droit de juger de la valeur d’un régime politique dans lequel
le pouvoir est exercé par le peuple lui-même? ""
Dans une première partie je voudrais développer le côté "légitime" de la
démocratie, le fait que le peuple choisisse ses meneurs, le côté
"liberté", etc.
En seconde partie je développe les limites imposées par le système
lui-même en mettant en avant l'efficience du système en cas de crise,
l'impossibilité de consulter le peuple en permanence, etc., et un petit mot
sur le fait que ce n'est pas forcément parce que la majorité dit une chose
qu'elle a raison, donc que le système ne mène pas forcément vers la
stabilité politique parfaite et absolue.
Et donc je pourrais faire une troisième partie qui concilierait les deux en
quelque sorte, et disant ce que serait la démocratie parfaite?
Merci à vous deux déjà
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?
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Posté le: Ven Avr 20, 2007 22:33 pm Sujet du message:
La démocratie est un projet comme un autre : critiquons-le, avant qu’il ne
devienne notre dogme. Car quand on y réfléchie au fond, la légitimation de
la démocratie se résume souvent à des fausses démonstrations, du style «
la démocratie c’est bien parce que au moins on est libre »…ridicule. La
liberté vaut-elle par soi-même ? Mais pourquoi serait-elle sa propre
légitimation, son auto-justification ?
Le meilleur régime politique possible n’a pas été établi par un décret,
ni par une théorie, ni par aucun philosophe. Donc la démocratie n’est pas
le meilleur régime politique, tout simplement parce qu’on ne sait pas quel
est le régime parfait.
Je pense qu’il est indispensable de critiquer la démocratie, pour éviter
qu’elle devienne intouchable, au-dessus de toute critique, établie
implicitement par tous comme critère de progrès humain, économique et
social, comme aboutissement inexorable du mouvement de l’Histoire, ou pire,
comme fondement de notre action ! Comme si l’on pouvait se permettre, par
exemple, de faire une guerre au nom de la démocratie ! Il faut donc critiquer
ce concept, pour éviter au moins cette volonté d’expansion d’un modèle
de société spécifique, et souvent non-universel.
La démocratie exprime clairement une préférence de valeur, le choix en
faveur de la liberté : mais pourquoi la liberté serait la valeur suprême
qui devrait être au fondement de l’organisation politique ? Pourquoi pas
l’égalité, le Bien, ou encore le Beau comme principe directeur du vivre
ensemble ?
C’est la valeur de la démocratie, et surtout sa limitation qui est en jeu :
la démocratie est-elle sans bornes ? Doit-elle devenir l’absolu régulateur
du politique ?
Personnellement, je ne le crois pas.
D’abord parce que critiquer la démocratie, c’est la préserver en
maintenant une réflexivité autour de ce concept et ainsi le relégitimer
toujours, pour que sa justification soit une construction perpétuelle à
effectuer par chaque conscience citoyenne.
Pour éviter que la démocratie soit considérée comme acquise. La
démocratie est une conquête perpétuelle de sa propre légitimation qui
passe inévitablement par l’esprit critique.
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Anetheron
Petit nouveau

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?
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Posté le: Dim Avr 22, 2007 22:09 pm Sujet du message:
Citation: | Bon
j'ai pas tout compris dans le dernier paragraphe
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Excuse-moi si je n'ai pas été clair...
En un mot, je voulais dire que critiquer la démocratie ne veut pas dire la
nier, mais au contraire la renforcer,
parce que cela pousse à lui trouver de nouvelles justifications.
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Anetheron
Petit nouveau

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Posté le: Lun Avr 23, 2007 09:53 am Sujet du message:
Ce n'est pas un manque de clarté, juste moi qui ne suis pas connecté pour
comprendre facilement autre chose que des maths
Comme pour un homme qui devrait toujours se remettre en question pour ne pas
stagner en se reposant sur ses acquis?
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Invité
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Posté le: Ven Mai 11, 2007 10:38 am Sujet du message:
Je crois que ? a bien exposé le problème et t'a donné toutes les clés pour
mener un dévellopement, du moins dans une troisième partie.
Tu pourrais faire quelque chose du genre c'est bien car ce système préserve
les libertés, l'égalité entre ses citoyens, au contraire d'une dicatature
par exemple. Cependant la démocratie n'est ni plus ni moins une tyrannie de
la majorité : la minorité est apparement exclue des décisions puisqu'elle
choisis un autre candidat (ex actuel des partisans de Ségolène
Royal.........). Toutefois la minorité a accepté de se soumettre au départ
au vote de la majorité, et est donc ainsi partie intégrante du système. La
démocratie : une tyrannnie acceptée.
Enfin, la piste de réflexion de ? est très intéressante à mon avis et
mérite d'être dévellopée dans une troisième partie, afin de conclure sur
la remise en cause et l'évolution du régime. Le paradoxe du citoyen se situe
en ceci qu'il est à la fois le garant des lois, celui qui les élabore, et
celui qui les remet en question, qui les discute. Cette discussion est bonne,
et renforce le régime qui est rendu ensuite plus légitime.
Le but de l'Etat, de la démocratie, est de rester l'Etat, de rester légitime
et d'agir pour le bien de ses concitoyens. Cette légitimité passe par la
critique.
Finalement on peut se poser une question en étroite relation avec cette
réflexion : Quelle est la fin de l'Etat? Une question qu'il faudrait peut
être poser à notre nouveau président de la République
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