Zelationarisme & Zelattitude


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Zele
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Message Posté le: Dim Avr 01, 2007 20:53 pm    Sujet du message: Zelationarisme & Zelattitude
Commençons par le commencement, the first one.

Le Bout de Mon Nez

Superman a vendu ses collants aux enchères
Mais il s’est fait racketter car le monde tourne à l’envers
Ses pouvoirs l’ont quittés sous ce réverbère
Et son esprit est resté éclairé d’une étrange lumière

Il s’est rendu compte qu’il ne pouvait rien faire
Rien faire pour empêcher ces bombes nucléaires
Rien faire pour sortir les pauvres de leurs situations précaires
Rien faire pour étouffer l’affaire

Les journaux l’ont présenté comme un dégonflé
Gonflé à bloc il a voulu se venger contre ces atrocités
Lui qui pourtant criait justice pour ces atroces cités
Désormais face aux enfants du vice il montre un visage d’inhumanité

Dans sa routine quotidienne il cherche à s’échapper
Mais les murs sont tagués d’insultes et de barbelés
Sur son échafaud il échafaude un plan chargé d’espoir
Mais sa cellule n’est pas chaleureuse du coup il se met à boire

Il vit de débauche et de drogues chaque soir
Il voit la délivrance dans une intraveineuse notoire
Mais abandonne vite et revient au joint roulé dans un buvard
Il devient vite bavard mais commence à avoir l’allure d’un clochard

Le son des cloches le transperce, lui et sa conscience constipée
Il oublie ses propres paroles et s’enferme dans des joutes verbales stéréotypées
Rouillé jusqu’au tétanos, il courbe l’échine et rase les murs
Pour le réconforter, la solitude à ses côtés lui conte milles blessures

Il se fait une raison mais commence à tout prendre en dérision
Du statut de clébard il est passé à celui de crevard
Donner ne lui parait plus possible donc il s’attend uniquement à recevoir
Les murs de béton s’agrandissent autour de lui mais il reste un blédard

Il n’a plus un sou en poche mais veut toujours rouler en Porsche
Il s’approche d’autrui mais des hurlements l’écorchent
Un chien méchant garde l’entrée de leurs portes cochères
Il se met lui aussi à aboyer pour être accepté dans ce nouvel univers

La réalité le rattrape et lui colle des bastos sous son gilet pare-balles
Il se relève en serrant les dents pour ne pas montrer le sang qu’il trimballe
Mais son masque d’indifférence se met à se fissurer
La piqûre est d’un ordre mentale aussi devient-il arrogant et zélé

Il fait profil bas les jours où l’insomnie réveille sa paranoïa
Le changement est soudain et le sourire revient dans ses ébats
Cependant il ne comprend toujours pas ce qu’il fait ici-bas
Il n’arrive jamais à décrypter de sa propre initiative tous ces débats.

Il est prêt à se couper la langue pour arrêter ces passages à tabac.
Il pourrait renoncer, tout plaquer et signer son trépas
La solution la plus facile serait de se jeter sur les rails
Mais loin de lui cette pensée, car dans ce cas le train déraille

Il retourne sa langue et l’observe cherchant la faille
Mais le mutisme est fulgurant et le sort le renvoie sur la paille
Des visions se multiplient et son père apparaît comme un boxeur
L’ordonnant de se battre pour voir un monde meilleur

Parkinson aux oubliettes son père semble solide comme un roc
Mais l’homme ne sait rien, n’y connaît rien alors il nie tout en bloc
Dans ses rêves son père le reconnaît et du coup il retrouve cette lucidité
Mais elle est fragile car des fois il arrive à différencier les rêves de la réalité

Il continue d’avancer, laissant à la concierge les clés de son passé
Il n’a plus honte de rien à part de ses pertes de mémoire momentanées
Il se dit que c’est normal, qu’il en faut plus pour Dieu pour mériter son respect
Il aimerait s’excuser mais s’obstine à penser que le sens de la famille est inné

Il n’a que ses rêves pour le sauver mais commence à les oublier
Du coup il dessine chaque chose sur un petit bout de papier
Le stylo est devenu son épée et la feuille l’instrument de son concert
C’est donc entre des murs silencieux qu’il se déclare la guerre

Les tranchées sont nombreuses mais pas autant que les fusils
Les lances flammes font des ravages et brûlent sa modestie
Les balles fusent à ses oreilles au moment où sonne le réveil
Il l’écrase d’un coup de batte de baseball qui n’a pas son pareil

C’est là que le temps le rattrape et fait de lui un soldat de la médiocrité
Il brandit son âme et cherche à fusiller mentalement chaque entité
Peu importe qui se dresse en face de lui
Peu importe le passé qui ressurgit

Cette femme est morte et ce n’était pas sa destinée, juste une injustice de plus
La vie aime les bagnoles et la vitesse, pas les trajets en bus
Les gens aiment être bourrés au volant et cartonner la vie
La vérité c’est qu’elle a crevé le visage écrasé dans la nuit

Le monde tourne trop vite pour lui, c’est ce qu’il se dit derrière sa baie vitrée
Le monde tourne à l’envers, c’est ce qu’il se dit en mangeant au KFC.
La viande est avariée entre les deux tranches de pains périmés
Les frites trop grasses agressent ses doigts où la corne a proliférée

Il a envie de vomir devant cette mayo en tube
Mais il boit allègrement son Coca comme un succube.
Dégueuler son déjeuner ne lui permettra pas de tenir toute la journée
Donc il n’ira pas se plaindre au cuisinier, mais juste changer d’habitude pour voir plus loin que le bout de son nez.


...[/b]
Zele
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Message Posté le: Mar Avr 03, 2007 18:29 pm    Sujet du message:
Je ne sais plus si c'était le second ou non. En tout cas il n'est pas récent. PS: ne sortez pas encore les violons *BAF* Ok, je sors et je vous souhaite une bonne lecture^^' Vos réponses seront les bienvenues Wink

La Fumée Tue

La fumée se durcit en face de son visage
Elle bloque ses pensées lui enlevant tout langage
C’est un enfant sage qui s’est toujours cru de passage,
Aussi a-t-il perdu l’équilibre en faisant trop de tapage

La cadence effrénée de ses pas l’a fait trébucher
Il s’est enfin rendu compte qu’il n’était pas un guerrier
Son glaive s’est brisé contre un puissant rocher
Et sa chute vertigineuse l’a transformé

Il a vu un crabe microscopique sur un horoscope satanique
C’était l’appel du goudron numérique, un cancer métaphysique
Il a cherché les ailes qui pourraient enlever son zèle
Mais seul dans l’immensité il a creusé sans pelle

Ne sachant quoi chercher il a jeter l’éponge
Il a rallumé une clope pour éviter que ça le ronge
Il était rouge de honte en face de son reflet
Celui-ci lui a jeté un rictus et un regard mauvais

La réaction n’était pas immédiate, mais il a haussé les épaules
Il croyait devoir finir à quatre pattes se faisant les dents sur de la taule
Mais la pomme lui a sourit, c’est un si noble fruit
Il s’est rappelé la genèse et s’est ensuite maudit

Il a cherché la clé de son tiroir à secrets
Mais n’a trouvé aucun souvenir dans cette immense vallée
Il s’est tourné vers un mur et l’a menacé
Ses paroles ont rebondies comme des vibrations rythmées

Il s’est étendu de tout son long pour trouver la solution
Comprendre son comportement face à toutes les situations
La raideur et la froideur de ses membres l’ont paralysé
Tandis que la laideur de ses pensées l’a martyrisé

À cœur ouvert le légiste a vu trop d’immondices
Il a vomi dans son masque devant tant de vices
D’urgence les blouses blanches ont appelées les pompes funèbres
Demandant de l’enterrer vivant, lui et ces rayures de zèbre

Sous ces cicatrices ensanglantées ils ont vu la disparition
Un enfant à la queue pointue, un diablotin de damnation
Le néant n’a plié bagages qu’après avoir fait des ravages
Il a dérobé la spontanéité qui faisait de cet homme un sage

Désormais dans une volute de fumée il s’enferme
Pensant que de toute façon rien n’est mieux pour son derme
Mais la solution ne brille pas comme une étoile,
L’inspiration vacille toujours sous les voiles

Tronqué, Bluffé et truqué sa réalité sent mauvais,
La fumée le tue c’est pas un slogan ni une banalité,
C’est le son du gong qui va et vient au vent soudain
C’est le son de la droiture et de la raison qui s’éteint

Il pensait retrouver sa belle au fond d’un cendrier
Mais les mégots sont tous les mêmes, ils sont tous empoisonnés
Aussi n’essaie t-il plus d’acheter ce tabac notoire
Car il sent qu’un jour ou l’autre ce dernier sera son abattoir


...
Prométhée
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Message Posté le: Mar Avr 03, 2007 21:07 pm    Sujet du message:
Je n'ai lu que le premier. Plusieurs figures de style intéressante (je m'entraîne à les voir actuellement).
Un kakemphaton (atroces cités), une analogie (Rien-Rien-Rien).

J'ai eu un peu de mal au trois quart, sans doute à cause de la longueur un peu excessive.

Ce n'est pas de la poésie 'propre', c'est à dire que les mots sont 'crus' et c'est plutôt pas mal, mais répétitif à la fin (en fait, la longueur m'a vraiment rebuté).

L'idée n'est pas mal. Reprendre un super héros et montrer son impuissance, on n'est pas dans un comic où les super héros règlent tous les problèmes. On sent donc le revers de la médaille, la vraie face du rêve américain.

C'est un peu une chute, un désenchantement.
ça peut faire mal autant que plaire.


Dernière édition par Prométhée le Mar Avr 03, 2007 21:50 pm; édité 2 fois
taruccah
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Message Posté le: Mar Avr 03, 2007 21:24 pm    Sujet du message:
Dis donc, tes poèmes sont super longs, dire que je me trouvais sacrément pas mal prolixe avec le mien !
Mais j'aime toute ton imagination dans la lente descente morale de Superman, d'un coup, un mythe s'effondre mais j'adore ça, ça présente une certaine part de notre réalité actuelle et puis, avec "La Fumée Tue", tu culpabilises tout fumeur notoire (moi exclus, évidemment Cool je suis un modèle national de vertue morale ^^'). Moi, j'aurais rapidement dit: "fumer une clope tend à vous ôter 11 minutes de vie" mais je ne pense pas que les gens auraient été marqués par cette phrase.

Bravo et continue ! Very Happy
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 09:46 am    Sujet du message:
Prométhée a écrit:
une analogie (Rien-Rien-Rien).


"Rien-Rien-Rien". La répétition de manière contigue du même mot est une figure de style assez rare nommée épizeuxe. L'analogie en elle-même tient plus de la métaphore ou de la comparaison que de la répétition; même si le concept est très semblable je le reconnais.
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 09:53 am    Sujet du message:
Merci de m'éclairer!
épizeuxe... C'est évident que je l'aurais pas trouvé tout seul.

Mais quel type d'étude as-tu fait, Metempsy? Et, par rapport à ça, je suis sûr que tu dois connaître un livre pas cher sur la poésie (et non pas 'de' poésie, j'ai de quoi faire), pour les débutants qui apprécieraient d'en savoir plus.

Merci.
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 10:04 am    Sujet du message:
Je n'ai pas de références particulières: n'importe quel livre de stylistique ou de linguistique devrait faire ton bonheur; les livres de grammaire aussi sont très utiles (Mollat, Virgine, Fnac).
En cherchant sur google tu trouveras de nombreux lexiques pour les figures de style, mais fais attention tous ne sont pas fiables, et loin s'en faut, pas même wikipedia.

Quant à mes études, j'étudie l'histoire / histoire des arts d'une part, et la littérature / linguistique d'autre part. Cependant puisque l'an prochain je serais forcé de faire un choix (un double cursus représente trop de boulot), l'an prochain je m'orienterai je pense sur les Lettres modernes exclusivement.

Que fais-tu, toi, comme étude?
Prométhée
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 10:14 am    Sujet du message:
Tout s'explique donc. Wink
Nous avons affaire à un 'professionnel'.
Sincérement, je suis vraiment intéressé par tes critiques qui comportent un bagage technique de qualité, j'ai vraiment envie de savoir comment fonctionne la poésie, quel 'traduction' technique se cache derrière. Et c'est vrai que depuis que j'en ai découvert plus sur la technique, je ne lis plus de la même manière la poésie, c'est encore plus divertissant. Franchement, merci.

Mes études? première année de licence en philo, et l'année prochaine, j'envisage de faire un double cursus, ajoutant à la philo une licence plus 'scientifique', pour retrouver les mathématiques qui me manquent depuis quelque temps.

Bonne après-midi.
Wink
Méphistophélès
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 11:20 am    Sujet du message:
Non, je suis loin d'être un professionnel: un passionné tout au plus Aux anges
Licence de philosophie ? Tu es courageux, à ce que j'ai entendu dire, il y a très peu de reçu en première année. Réfléchis bien tout de même avant de t'engager pour un double cursus. Passer de 15/18 heures par semaine à plus de 30 heures, sans compter les heures de bibliothèque et le travail personnel: c'est un gros investissement.
En général, lorsque l'on choisit un double cursus, on s'assure de choisir des disciplines annexes ne demandant pas trop d'investissement (comme les langues ou les lettres par exemple).

Cependant si tu te sens motivé: je te souhaites bon courage ! Je t'envie, j'aurais adoré faire une licence de philosophie...
taruccah
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 11:25 am    Sujet du message:
Excusez-moi, pauvre petite lycéenne même pas sûre d'être prise en L, l'an prochain (enfin, en S, encore moins), je vous pose une question sûrement bête à vos yeux, vous qui êtes déjà sorti du lycée (non ?)
Qu'est-ce qu'un double cursus ? C'est quand on suit deux cursus en même temps, ça, d'accord. Moi, qui compte devenir journaliste dans les pays étrangers, aurait-je besoin de suivre deux cursus, journalisme et langues étrangères ?
Merci d'avance pour vos réponses ! Very Happy
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 17:50 pm    Sujet du message:
Merci de vos avis sur les poèmes, je vois que la discussion est embrayée sur autre chose... Perso j'pense que tu dois pouvoir trouver un cursus avec les deux réunis, et si c'est pas le cas (en gros si je dis de lamentables conneries^^') bah en effet tu devras suivre un double cursus...

PS: kakemphaton ? C'est barbare comme mot, je ne le connaissais pas en tout cas, ça me fait penser à un dieu égyptien d'ailleurs... m'enfin, vive les souvenirs des cours de 6ème^^'
Ps2: j'dois avouer que j'penser que la clope c'était 7 minutes seulement... p***** j'vais crever plus vite alors, ça fout tous mes calculs en l'air ^^'

Je suis d'accord pour la longueur des " poèmes " c'est un peu bourrin en effet, disons que c'est de l'instantané, ou de l'instant pané puisque je fais ça aussi vite qu'un four électrique en train de chauffer.
taruccah
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Message Posté le: Mer Avr 04, 2007 19:46 pm    Sujet du message:
Eh bien, on peut dire que tu es passionné si tu l'écris à une telle vitesse.

Je vois que tu te rappelles d'Akhenaton, m'enfin c'est un rappeur, aussi. Pour le cursus, de toute façon, j'ai encore deux ou trois ans pour voir ça, je suis même pas sûre qu'on veuille bien de moi en L, malgré le fait que j'adore la litté et les langues...
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Message Posté le: Jeu Avr 05, 2007 15:40 pm    Sujet du message:
faut pas partir défaitiste, c'est vrai qu'en l'étant tu ne peux qu'être contente du résultat... Mais autant te dire que c'est toi qui bats les cartes, et que c'est toi qui distribue...

Akhenaton ? J'pensais plus à Toutencarton ou un truc du style, pour le rappeur j'dois avouer que j'aime bien ces lyrics, m'enfin là j'fais du HS total^^
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Message Posté le: Jeu Avr 05, 2007 15:51 pm    Sujet du message:
Toutencartou, c'est du joli ! Et le respect dû aux morts, non mais ! Il a régné, cet homme-là ! Quand même !

Quant au pharaon Akhénaton, son véritable nom est Aménhotep IV (en grec, Aménophis IV) Il est le fils d'Aménhotep III et Tiyi et a une soeur Smenkhkaré. On suppose qu'il a eu 6 femmes, dont la célèbre Nefertiti, avec qui il a eu 6 enfants (décidement) qui ont des prénoms à coucher dehors: Mérytaton, Mâkhétaton, Ânkhésenpaaton, Néfernéferouaton, Néfernéferourê, Sétepenrê (qui m'est plus connu sous le nom de "c'est tempéré")

Comment ça "je m'égare" ???
Méphistophélès
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Message Posté le: Ven Avr 06, 2007 14:57 pm    Sujet du message:
Un seul cursus suffira Taruccah.
Une licence de Lettres (classiques ou modernes) ou encore d'Histoire (la voie royale pour le journalisme) te formera parfaitement à cet effet et te permettra de déboucher avec de solides bases sur un IUT plus spécialisé. En outre pour le journalisme, il existe ce me semble des écoles spécialisées dans cette discipline; cependant il existe très peu de place et la demande est forte: mieux vaut te réserver une porte de sortie on cas où.
Mais ne vas pas croire cependant que des notes moyennes ne te permettront jamais d'aboutir au journalisme. La littérature est une matière très subjective et la notation des professeurs est bien souvent capricieuse.

Je me prends pour exemple: j'ai cumulé un 8/20 au brevet des collèges, un 11/20 au bac; en français depuis le collège ma moyenne n'a cessé de monter ou de descendre d'une année à l'autre, allant de 8/20 à 16/20. Et pourtant, depuis que je suis à la fac, ma moyenne semestrielle est passée à 17/20 puis à 19/20 pour le second semestre. Je n'ai jamais appris autant de choses de ma vie, et aussi vite surtout. C'est fascinant.
Considères que les études supérieures n'ont strictement rien à voir avec l'enseignement basique.
Il est toujours préférable de choisir sa voie en fonction de ses affinités, et non pas de ses résultats. Lis beaucoup (y compris à haute voix), travaille ta grammaire, ton orthographe, ta conjugaison. Si tu en as la chance, n'hésite pas à faire du latin dans le cadre de ton lycée. Tout devrait aller pour le mieux.


Dernière édition par Méphistophélès le Ven Avr 06, 2007 15:04 pm; édité 1 fois
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Message Posté le: Ven Avr 06, 2007 15:03 pm    Sujet du message:
Ben, j'ai pas encore passé mon bac mais j'ai eu 12.5 en tout au brevet des collèges, avec 34.5/40 en français, (dont mon petit 15/15 en rédac' qui me rend toute fière^^ Aux anges ) donc mes affinités correspondent à mes capacités (ce qui, en soi, est un peu logique, vu qu'aimer une matière fait qu'on favorise les effors, 'fin pour moi)
Je suis quand même contente qu'un seul cursus suffise parce que je crois pas que j'aurais pu tenir deux cursus. Déjà, il va falloir que je bosse sur Lyon pour payer l'appart' que j'aurais... Enfin, je vous raconte ma vie...

Merci beaucoup de vos réponses. A+

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