Article critique (Corcovado) - En alexandrins ?


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Lordryk
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Message Posté le: Ven Mar 30, 2007 20:44 pm    Sujet du message: Article critique (Corcovado) - En alexandrins ?
Bonjour à tous,

J'ai participé via le circuit scolaire à un concours de critiques entre élèves de secondes de toute la France, ainsi ai-je dû écrire un article critique...

N'étant par habitude très peu attaché à la norme, j'ai décidé de jouer sur le style.

Ainsi, m'ai venu l'idée de faire de cet article une poésie, 52 vers, douze pieds chacuns... Seule erreur ? Il ne sont pas correctement divisé* !

Citation:
Corcovado, les rumeurs du mal…


Jean-Paul Delfino, un auteur très engagé,
Offre ici un texte, et des plus étonnants.
Dans le besoin d’aider une prostituée,
Jean Dimare se fait meurtrier en premier temps.

Cette action annonce la couleur de l’histoire,
Le héros n’a d’autres choix, pour le Brésil pars.
Là bas accueilli par son oncle Francisco,
Il se refait une vie, l’esprit sans aucun maux.

Cela ne durera, par les imbroglios,
Qui, pour cause d’important déficit budgétaire,
Reviennent en nombre dans son histoire, en vilains maux,
Sans plus de retenue, dans l’ambiance si fière,

Faisant de l’aventure, un profit de l’esprit.
Ayant pour lourde tâche de reprendre l’argent du,
Jean, nommé João, à force de temps se mit
A prendre en habitude les meurtres de malotrus.

C’est dans un climat de méchanceté ouverte,
Et d’actions dénuées de sens pour le profit,
Que nôtre héros se retrouve à tant paraître
Pour un machiavel qu’un véritable ahuri.

Par le viol, la quittance et des oublis soudains,
Il provoque volontairement ou non la mort,
De sa cousine, de la tenante, de son parrain,
Qui de désespoir ou de soumission, détériorent

Ce qui aurait pourtant pu leur rester de vie.
Mais cette critique ne s’arrête pas simplement,
A l’épilogue des horreurs racontées ici,
Car c’est une écriture légère, qui là, dément

Que le héros doit bien faire pour être apprécié.
En effet, on s’attache à ce vrai assassin,
Car sous des actions terribles, et pourtant si vraies,
On trouve un personnage charismatique, humain.

Avec Corcovado, Monsieur Delfino vient,
Montre ce qu’est parfois, ou même souvent, l’humain.
Et par la conclusion de l’histoire en la fin,
On retrouve un vrai paradoxe en ce destin.

Le message passé peut être pris de mille manières,
J’ai vu ici des questions sur la bienséance,
Faut il bien se tenir pour vraiment savoir faire ?
La triste transhumance vaut elle mieux que l’errance ?

L’anarchie mène à la souffrance et c’est bien sûr,
Mais le résultat n’est il pas grand au final ?
Ne pas suivre les règles, mettre son nom au mur…
Être au dessus des lois est-il réellement mal ?

Corcovado est un bijou rougi de sang,
Qui évoque une vérité nue de retenue,
Qui fait réfléchir durant des milles et des cents,
Sur l’humain, qui du meurtre a été convaincu.

Un de ces livres tant épicés en terme d’action,
Une aventure, qui passionnante, tient en haleine,
Des hauts, des bas, du continu sans injonction..
Cette grande histoire prend dans le concours place de reine !


Selon votre avis...
Est-ce réussi ?
Est-ce une bonne idée ?
Comment m'améliorer dans l'avenir ?
Avis et question ?

* Pour ceux qui ne l'ont pas (encore) appris et de ce que j'en sais, un alexandrin est un ver à douze pieds (ou syllabes) qui se compose de deux ou quatre parties.
Un alexandrin réussi s'entend différemment d'une autre phrase, dans cette critique, on peux noter cet alexandrin parfait :
"Sur l’humain, qui du meurtre a été convaincu."
Une phrase classique sur la même thématique donnerais :
"Au sujet de l'humain qui a été convaincu de l'utilité du meurtre"

Merci d'avance à ceux qui auront pris le temps de toute lire et de donner leurs impressions.

Lordryk.
Invité








Message Posté le: Sam Mar 31, 2007 13:27 pm    Sujet du message:
L'idée est bonne, mais l'exercice est très difficile, je crois qu'on est tous d'accord là dessus. Je ne prétends pas faire mieux, mais j'avoue que j'ai eu mal aux yeux des fois.

Le tout début m'avait convaincu:

Citation:
Jean-Paul Delfino, un auteur très engagé,
Offre ici un texte, et des plus étonnants.


Mais à partir de ces deux là on sent que ça devient trop dur, c'est pas fluide, pas naturel...

Citation:
Dans le besoin d’aider une prostituée,
Jean Dimare se fait meurtrier en premier temps.

Cette action annonce la couleur de l’histoire,
Le héros n’a d’autres choix, pour le Brésil pars.


Cependant certains vers m'ont plus...

Citation:
Ayant pour lourde tâche de reprendre l’argent du

La triste transhumance vaut elle mieux que l’errance ?


...mais la plupart restent plats.

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