commentaire de texte de sartre (l'etre et le neant)


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cricri130189
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Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 10:01 am    Sujet du message: commentaire de texte de sartre (l'etre et le neant)
J'ai un texte a expliquer mais c'est vraiment pas ma tasse de thé alors si quelqu'un pourrait m'aider(nombre de parties idees generale de chaque partie etc) sa m'avancerait beaucoup
merci


Il y a quelques années, je fus amené à decider de ne plus fumer. Le debut fut rude et, à la vérité, je ne me souciais pas tant du goût du tabac que j'allais perdre que du sens de l'acte de fumer. Toute une cristallisation s'était faite:je fumais au spectacle, le matin en travaillant; le soir après diner, et il me semblait qu'en cessant de fumer j'allais ôter son intérêt au spectacle, sa saveur au repas du soir, sa fraiche vivacité au travail du matin. Quel que dût etre l'évènement inattendu qui frapperait mes yeux, il me semblait qu'il était fondamentalement appauvri dès lors que je ne pouvais plus l'accueillir en fumant. Etre-susceptible-d'être rencontré par moi-fumant:telle était la qualité concrète qui s'était épandue universellement sur les choses. Il me semblait que j'allais la leur arracher et que , au milieu de cet appauvrissement universel, il valait un peu moins la peine de vivre. Or fumer est une réaction appropriative destructrice. Le tabac est un symbole de l'être approprié puisqu'il est détruit sur le rythme de mon souffle par ue manière de destruction continuée, qu'il passe en moi et que son changement en moi-même se manifeste symboliquement par la transformation du solide consumé en fumée. La liaison du paysage vu en fumant à ce petit sacrifice crématoire était telle, nous venons de le voir, que celui-ci était comme le symbole de celui-là. Cela signifie donc que la réaction d'appropriation destructrice du tabac valait symboliquement pour une destruction appropriative du monde entier. A travers le tabac que je fumais, c'était le monde qui brûlait, qui se fumait, qui se résorbait en vapeur pour rentrer en moi. Je dus, pour maintenir ma décision, réaliser une sorte de décristallisation, c'est à dire que je réduisis, sans trop m'en rendre compte, le tabac à n'être plus rien que lui-même:une herbe qui grille;je coupai ses liens symboliques avec le monde, je me persuadai que je n'oterais rien à la pièce de theatre, au paysage, au livre que je lisais, si je les considérais sans ma pipe, c'est à dire que je me rabattis sur d'autres modes de possession de ces objets que cette cérémonie sacrificielle. Dès que j'en fus persuadé, mon regret se réduisit à fort peu de chose:je déplorai de ne plus devoir sentir l'odeur de la fumée, la chaleur du fourneau entre mes doigts,etc. Mais du coup mon regret était désarmé et fort supportable.
Cioran
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Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 11:31 am    Sujet du message:
On arrête d'autant plus facilement de fumer que l'on a une insula faible : l'insula repère les perturbations dans l'équilibre de l'organisme. Pour que les paramètres physiologiques du corps restent stables, l'insula crée le besoin de fumer (cerveau et psycho mars 2007). "En outre, les modifications de l'organisme entrainées par la cigarette sont associées à un plaisir, lequel est suscité dans le système de récompense, notamment constitué du striatum, du noyau accumbens ou de l'aire tegmentale ventrale". Donc, son cerveau a trouvé une autre voie pour suscité ces zones, et obtenir sa récompense sans avoir à fumer, pour maintenir une certaine stabilité. Sartres s'est alors convaincu qu'il s'agissait d'une cérémonie sacrificielle, alors que ce n'était qu'un enchainement banal de réactions chimiques (genre j'ai faim, je vais à la cuisine et je mange).

Alors comme plan je mettrai :
Thèse : la cérémonie sacrificielle et le tabac au coeur d'Oedipe
Antithèse : le striatum et l'aire tegmentale ventrale
Synthèse : comment au café de flore avec deux bières dans le nez on prend une envie de pisser pour un geste métaphysique décisif

Et comme conclusion, tu peux expliquer à ton prof qu'à ce rythme il sera bientot au chomage et qu'ils vont embaucher des profs de sciences nat à la place
cricri130189
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Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 12:16 pm    Sujet du message:
merci pour ton aide mais en un peu moins philosophe sa donne quoi parceque la je suis un peu perdu!!desole
merci
Cioran
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Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 12:32 pm    Sujet du message:
On notera toutefois qu'il s'agit bien d'une cérémonie sacrificielle, dans le sens ou "cérémonie sacrificielle " est le nom qu'on donne à ces interractions entre les aires sus-citées et le neocortex. Quand à la philo, j'enferai pas aujourd'hui, c'est dimanche et j'ai dormi une heure de moins.
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Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 12:34 pm    Sujet du message:
Cioran, j'adore tes posts, comme d'hab.
Romulus
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Message Posté le: Dim Mar 25, 2007 20:49 pm    Sujet du message:
lol Cioran

C'est clair que je vois pas trop ce qe vient faire la tabac dans la philo, ça relève de la biologie et du psychisme.
Comme dans toutes les drogues ton cerveau enregistre une sensation agréable, et si tu ne la lui procure pas, il te l'a réclame. Enfin ça, c'est la dépendance psychique, la dépendance physique a été bien expliquée par Cioran.
Prométhée
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Message Posté le: Lun Mar 26, 2007 10:17 am    Sujet du message:
Bon sinon, je connais le texte sur Sartre et la cigarette. Je vais faire un petit commentaire sans avoir besoin de lire l'extrait.

Je suis sûr que Sartre parle de son 'en soi' et de son 'pour soi'. Cette terminologie, il l'a emprunté au
communisme (société en soi et pour soi). Alors, quand Sarte fume une cigarette, il le fait parce que cette cigarette est un pour soi, c'est à dire que Sartre la considère comme faisant parti de son être. Maintenant, pour arrêter de fumer, Sartre propose qu'on considère la cigarette comme un 'en soi', c'est à dire pour ce qu'elle est, de la nicotine, et blablablabla...

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