EBX
De passage
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Localisation: Angers
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Posté le: Mer Mar 21, 2007 23:21 pm Sujet du message: Un peu d'moi, ma poésie.
Bonsoir à tous.
Et bien voilà, ces poésies dates de l'an dernier, mais je les aimes bien et
j'ai envis de vous les faire découvrire. Elles représentent mieux ce qu'est
ma poésie que les deux que je vous ai montré. Ces temps-ci j'écris moins,
bien que ma plume semble faire quelques soubresauts de conscience fragile.
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Si.
J'veux être un génie, l'ami des amis,
Un Staline *gentil*, rendez-vous aux fours,
A microndes sur les ondes scotché sur la hi-fi,
Un diamant d'or, cité de Dieu, ça brille, ça cour.
J'veux de l'aventure, être sur la devanture,
Nager dans une baleine avec un charpentier,
Délivrer des princesses sans leurs belles droitures,
Monter une licorne et monter à l'Elysée.
J'veux être un grand homme ou être sa femme,
Parler le langage des signes à un peuple sourd,
Courir sur les lignes, après tes virgules, ma flamme.
Commander les dix, une pizza, et saluer la cour.
J'veux danser, chanter mes mots d'amour toujours,
Sortir de chez moi et te rencontrer au seuil,
Murmurer le facteur, danse avec les loups,
Ma déclaration d'impôts et pour nos cœurs.
J'veux être un adulte, faire semblant d'être un enfant,
Me poser des questions sur moi comme touts les vieux.
Avoir mes « Si » qui tantôt s'emportent au vent,
J'veux refaire le monde puis enfin te dire adieux.
Flo.G.2006
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Saison des nues
Le jet d'une encre comme la carte oh graphie
Cette maladie tracée d'ellipses au cœur.
Tes doigts contre ma joue, les faux semblants,
L'empire des sens, la dictée des graphes manquants.
On ne trouve jamais de trésor sous une croix.
Délivré de toutes ses frénétiques palpitations,
Mystère pleurant et platane tombant proche de toi
Se complaisent mes plus humbles aspirations.
Ne suis-je qu'une mèche de cheveux insouciants.
Celui qui du regard, tes yeux, t'aimer.
M'oublier au chevet des airs, formule consciente,
Cassure fragile, le rêve d'un seul baiser.
La bouche entre ouverte devant ma feuille
Je reste là, pensant à toi mon inconnue,
A récolter les solitudes rouges que l'on cueille.
Mon instant confus, une idée mise à nue.
Flo.G-2006
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Les arbres donnent des roses
Puis-je t'aimer un instant, oublier tout le
reste,
Le temps est tellement beau sur ce visage vierge.
Des millésimes esquisses de vies, ronchon et tout marron,
Ta cime s'assomme sous les vœux de Poséidon.
Chat perché, nez exhibé tel le cap d'un Cyrano.
La neige de mon écran, une icône, monochrome.
Antenne 2, panne de coupe, l'herbe c'est fait la malle.
Elle et toi, toi et moi, eux et les atomes.
Bouche bé, la racé ne remplit pas tous les palais,
Seul tes fruits battaient mon cœur comme jamais.
Tes chênes d'idées et ce parfum de baie.
Le temps est tellement beau et plus encore,
Lorsqu'il n'est plus vierge par cet instant.
Flo.G - 2006
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Amis de toutes poésies,
Ne s'engage que votre avis.
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