Paradoxe
De passage
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Posté le: Mer Mar 14, 2007 11:15 am Sujet du message: S’assombrir
S’assombrir
J’ai rêvé de m’envoler
Sur des chemins déjà tracés
J’y ai perdu le sourire
J’y ai étouffé tout les cris
Je m’y suis aguerri aussi
Je n’ai plus rien à guérir
Sauf ces plaies à panser
Que je n’ai pas pu oublier
Ce n’est rien le temps fera tout
J’irai me perdre dans la ronde
A attendre que les masques tombent
Doucement à pas de loup
Les mirages mènent aux naufrages
Les naufrages aux rivages
Et les rivages aux mirages
Juste de quoi remplir les pages
Alors il faut parfois faire
Avec le noir de la lumière
Tout se fane, tout s’abîme
Les jardins, les fleurs
Tout se brise, se termine
Les parfums et les couleurs
Et mon sommeil épuisé de songes
Que seuls les jours parfaits épongent
A la lumière usée des jours trop longs
Au rythme effréné de la danse
Les liens se font et se défont
Comme une libre défaillance
Et tous ces instants vécus
Pour mille autres perdus
Je sais bien qu’à chaque adieu
C’est un morceau d’âme qui meurt
Je sais bien que chaque éclat de cœur
Me rend un peu plus vieux
Je me dis souvent qu’il n’y a pas pire
Non, il n’y a pas pire que s’assombrir
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WhiteHeart
De passage
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Cyrilleee
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Posté le: Lun Avr 09, 2007 19:11 pm Sujet du message:
Je n'ai pas accroché, désolé.
Il y a des bonnes choses, je pense, comme les jeux de mots, je pense notamment
à "aguerri" "à guerrir", ceci dit le "à panser" me fait louper le poème.
C'est un peu redondant.
Quant à :
"Les mirages mènent aux naufrages
Les naufrages aux rivages
Et les rivages aux mirages "
C'est relativement interessant, mais je trouve que dans la longueur du poème,
on y perd de la puissance. A ta place j'aurais éssayé de faire des vers plus
longs.
J'apprécie, en revanche, ce passage:
"Avec le noir de la lumière
Tout se fane, tout s’abîme
Les jardins, les fleurs
Tout se brise, se termine
Les parfums et les couleurs "
Je le trouve éfficace, et rapide ce qui renforce le sens des mots. Puisque le
temps passe vite, ce qui fait que tu peux utiliser disons des sortes de
"stéréotypes" pour éclairer le lecteur et faire passer un sentiment. C'est
ce que tu as fait ici je trouve. Donc bravo !
En outre, je ne saisi pas trop l'oxymore, enfin, je ne vois pas d'ou il vient
et ou il va.
Dans la derniere strophe, l'anaphore "je sais bien" est justifiée et plutot
bien, ceci dit j'aurai préféré lire:
"Je me dis souvent qu’il n’y a pas pire
qu'il n’y a pas pire que de s’assombrir"
J'y aurais vu un homme explicant et, entre les deux vers, avalant sa salive,
juste avant d'expliquer, comme pour mettre en valeur le moment grave, le
serieux du moment, et comme ce vers là irait fermer ton poème, ça ce serait
fini dans le désespoir du souffle quittant les poumons de l'homme.
Bref, tout ça c'est très subjectif, et je ne sais aps qui je suis pour juger
comme je le fais, mais c'est mieux que rien .
Bonne continuation!
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