en quoi suis-je concerne par la liberté des autres?

oui-oui · Petit nouveau Age: 40 Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 2

j'ai un sujet qui est le suivant :
en quoi suis je concerné par la liberté des autres
tout d'abord, je me suis demandé se que serait une liberté qui ne serait pas partagé, ne serait-elle pas constamment menacée par des révolutions ou des révoltes?

définition de liberté, il a trois sens possibles, la liberté naturelle, celle obligé par une loi et la liberté métaphysique.
définition de autrui dans le sens des autres : l'autre, celui que je rencontre dans la vie quotidienne. Autrui sous-entend l'autre homme, on ne dira pas autrui à propos d'une chose ou d'un animal

cependant je n'arrive pas a trouver le plan de se sujet.
merci pour votre aide
Smile

Romulus · Posté le: Mar Mar 13, 2007 11:33 am Sujet du message:

Pour moi il y a deux sortes de libertés:
- La liberté absolu, ou naturelle: C'est l'équivalent du pouvoir. Tous ce que tu a la capacité de faire. Par exemple courrir, sauter, te gratter la tête ou tuer quelqu'un pour peu que tu en ait la force.
- La liberté civile ou juridique: Celle qui est permise par la loi. En fait elle pose des bornes à la liberté naturelle. Par exemple t'a pas le droit de voler, de tuer alors que techniquement tu pourrai très bien le faire.

Dans ta disserte, je pense qui faut notamment que tu réfléchisse à pourquoi y a t'il une liberté juridique? (qui est variable en fonction des droits, elle est beaucoup plus faible dans une dictature que dans une démocratie).
Si par exemple, l'omicide ne serait pas interdit par la loi (qui limite une liberté naturelle), alors dès que ton voisin t'enerve tu pourrai le buter, cool. Mais le problème c'est que si un jour c'est toi qui enerve un voisin (en le voulant ou pas) c'est peut être lui qui va te buter. Et là forcément en mourrant tu perd la liberté fondamentale de laquelle découle toutes les autres.
En fait ce genre de liberté naturelle, c'est ce que moi j'appelle des "libertés liberticides". Car elles ôtent plus de libertés aux "victimes" (ici celui qui se fait tuer) qu'elles n'en donnent à celui qui les utilisent (ici le meurtrier).
Il y a un article de la première constitution française qui dits "la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas aux autres". Je suis bien d'accord, pour moi c'est ça la véritable liberté que doit apporter la société. J'ajouterai que selon moi la meilleur liberté à mettre en place dans une société c'est la répartition égale des libertés.

Mais ça c'est une version de la liberté juridique; si on prend l'exemple d'un régime totalitaire comme l'Allemagne Nazi, il y a un droit qui limite fortement le droit de nombreux individus et le mets dans les mains de l'Etat prinipalement de son chef. Si on prend l'URSS pareil, beaucoup de pouvoir (liberté) est retiré aux individus et est mis dans les mains du parti et de son premier secrétaire.
En fait je dirai que la société dispose d'un certains pouvoir qu'elle répartie plus ou moins dans ses membres.

Ah oui au fait qu'entend-tu par liberté métaphysique?

Miss Chocolat · Invité

Hegel

la dialectique du maitre & de l'esclave.

Lorsque deux consciences se rencontrent, il y a une lutte & donc un vaincu & un vainqueur. Le vainqueur est celui qui met en danger sa liberté, & ainsi il devient le maitre ; il fait travailler son esclave, afin d'être lui-même libre (du moins le pense-t-il).

Mais selon le processus de la dialectique du maitre & de l'esclave, par le travail l'esclave se libère & devient maitre à la place du maitre, qui reste oisif. En effet, puisque ne sachant pas travailler, le maitre est entièrement dépendant de l'esclave.

Tu as là une autre piste de réflexion & un début de réponse à ton problème : "en quoi suis-je concerné par la liberté des autres ?" La liberté d'autrui peut annuler la mienne. Idea

Romulus · Posté le: Mar Mar 13, 2007 11:49 am Sujet du message:

Oui c'est vrai que dans la théorie ça marche cette histoire de maitre/esclave puisque le maitre devient dépendant du travail de son esclave, mais d'un autre coté l'esclave dépend encore plus de son maître puisque en fait c'est sa vie qui est entre les mains du maitre pour peu que ce derniers ait la force armée.
Exemple: Au Ier siècle av JC la révolte des esclaves menée par Spartacus a bien foutu la merde dans le monde romain, mais il n'empêche qu'ils ont finit par l'écraser et par crucifier les révoltés survivant.
Et de même un simple esclave qui s'enfuit de chez son maître risque la peine de mort.

En fait si le maitre reste maitre ce n'est pas un hasard, l'esclave n'est pas idiot et ne travail pas pour le plaisir, c'est juste que le maître possède la force armée. Et donc si les ressources du maitre dépende de l'esclave, la vie de l'esclave dépend du maître.

Miss Chocolat · Invité

Mais l'esclave peut avoir le courage de mettre sa vie en danger, il est libre de cela.

Après, j'ai seulement énoncé la théorie d'Hegel, sans la discuter Wink

Prométhée · Actif Sexe: Inscrit le: 31 Jan 2007 Messages: 1445

'Ma liberté s'arrête là où celle des autres commence.' Robespierre (ai la fegme de faire plus...)

oui-oui Petit nouveau Age: 40 Inscrit le: 22 Jan 2007 Messages: 2	Posté le: Mar Mar 13, 2007 10:58 am Sujet du message: en quoi suis-je concerne par la liberté des autres? j'ai un sujet qui est le suivant : en quoi suis je concerné par la liberté des autres tout d'abord, je me suis demandé se que serait une liberté qui ne serait pas partagé, ne serait-elle pas constamment menacée par des révolutions ou des révoltes? définition de liberté, il a trois sens possibles, la liberté naturelle, celle obligé par une loi et la liberté métaphysique. définition de autrui dans le sens des autres : l'autre, celui que je rencontre dans la vie quotidienne. Autrui sous-entend l'autre homme, on ne dira pas autrui à propos d'une chose ou d'un animal cependant je n'arrive pas a trouver le plan de se sujet. merci pour votre aide
Romulus Suprème actif Sexe: Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 4360	Posté le: Mar Mar 13, 2007 11:33 am Sujet du message: Pour moi il y a deux sortes de libertés: - La liberté absolu, ou naturelle: C'est l'équivalent du pouvoir. Tous ce que tu a la capacité de faire. Par exemple courrir, sauter, te gratter la tête ou tuer quelqu'un pour peu que tu en ait la force. - La liberté civile ou juridique: Celle qui est permise par la loi. En fait elle pose des bornes à la liberté naturelle. Par exemple t'a pas le droit de voler, de tuer alors que techniquement tu pourrai très bien le faire. Dans ta disserte, je pense qui faut notamment que tu réfléchisse à pourquoi y a t'il une liberté juridique? (qui est variable en fonction des droits, elle est beaucoup plus faible dans une dictature que dans une démocratie). Si par exemple, l'omicide ne serait pas interdit par la loi (qui limite une liberté naturelle), alors dès que ton voisin t'enerve tu pourrai le buter, cool. Mais le problème c'est que si un jour c'est toi qui enerve un voisin (en le voulant ou pas) c'est peut être lui qui va te buter. Et là forcément en mourrant tu perd la liberté fondamentale de laquelle découle toutes les autres. En fait ce genre de liberté naturelle, c'est ce que moi j'appelle des "libertés liberticides". Car elles ôtent plus de libertés aux "victimes" (ici celui qui se fait tuer) qu'elles n'en donnent à celui qui les utilisent (ici le meurtrier). Il y a un article de la première constitution française qui dits "la liberté consiste à faire tout ce qui ne nuit pas aux autres". Je suis bien d'accord, pour moi c'est ça la véritable liberté que doit apporter la société. J'ajouterai que selon moi la meilleur liberté à mettre en place dans une société c'est la répartition égale des libertés. Mais ça c'est une version de la liberté juridique; si on prend l'exemple d'un régime totalitaire comme l'Allemagne Nazi, il y a un droit qui limite fortement le droit de nombreux individus et le mets dans les mains de l'Etat prinipalement de son chef. Si on prend l'URSS pareil, beaucoup de pouvoir (liberté) est retiré aux individus et est mis dans les mains du parti et de son premier secrétaire. En fait je dirai que la société dispose d'un certains pouvoir qu'elle répartie plus ou moins dans ses membres. Ah oui au fait qu'entend-tu par liberté métaphysique?
Miss Chocolat Invité	Posté le: Mar Mar 13, 2007 11:40 am Sujet du message: Hegel la dialectique du maitre & de l'esclave. Lorsque deux consciences se rencontrent, il y a une lutte & donc un vaincu & un vainqueur. Le vainqueur est celui qui met en danger sa liberté, & ainsi il devient le maitre ; il fait travailler son esclave, afin d'être lui-même libre (du moins le pense-t-il). Mais selon le processus de la dialectique du maitre & de l'esclave, par le travail l'esclave se libère & devient maitre à la place du maitre, qui reste oisif. En effet, puisque ne sachant pas travailler, le maitre est entièrement dépendant de l'esclave. Tu as là une autre piste de réflexion & un début de réponse à ton problème : "en quoi suis-je concerné par la liberté des autres ?" La liberté d'autrui peut annuler la mienne.
Romulus Suprème actif Sexe: Inscrit le: 24 Fév 2007 Messages: 4360	Posté le: Mar Mar 13, 2007 11:49 am Sujet du message: Oui c'est vrai que dans la théorie ça marche cette histoire de maitre/esclave puisque le maitre devient dépendant du travail de son esclave, mais d'un autre coté l'esclave dépend encore plus de son maître puisque en fait c'est sa vie qui est entre les mains du maitre pour peu que ce derniers ait la force armée. Exemple: Au Ier siècle av JC la révolte des esclaves menée par Spartacus a bien foutu la merde dans le monde romain, mais il n'empêche qu'ils ont finit par l'écraser et par crucifier les révoltés survivant. Et de même un simple esclave qui s'enfuit de chez son maître risque la peine de mort. En fait si le maitre reste maitre ce n'est pas un hasard, l'esclave n'est pas idiot et ne travail pas pour le plaisir, c'est juste que le maître possède la force armée. Et donc si les ressources du maitre dépende de l'esclave, la vie de l'esclave dépend du maître.
Miss Chocolat Invité	Posté le: Mar Mar 13, 2007 11:52 am Sujet du message: Mais l'esclave peut avoir le courage de mettre sa vie en danger, il est libre de cela. Après, j'ai seulement énoncé la théorie d'Hegel, sans la discuter
Prométhée Actif Sexe: Inscrit le: 31 Jan 2007 Messages: 1445	Posté le: Mar Mar 13, 2007 18:50 pm Sujet du message: 'Ma liberté s'arrête là où celle des autres commence.' Robespierre (ai la fegme de faire plus...)