| Rhapsody De passage
 
  
  
 Sexe:
  Age: 48
 Inscrit le: 05 Mar 2007
 Messages: 79
 Localisation: Tarbes
 
 | 
            
                Illusion... Posté le: Lun Mar 05, 2007 17:48 pm    Sujet du message: POèmes en vrac 
 Le temps s'écoule, et ma peau se ride sous les coups de l'horloge.
 Les aiguilles de l'amour abrogent les lois de l'esperance,
 le fleuve de mon coeur s'écoule et écoute les éloges
 ironiques, du monde, pendant que mes blessures, je panse.
 
 Oui, il me faudrait saisir en vol la colombe du bonheur,
 mais l'amour est un criminel en éternelle fuite,
 qui sème sur son passage des monstres rageurs,
 qui insensiblement illusionnent ma conduite.
 
 Après la chute, la renaissance de notre être s'impose,
 et souvent, notre entourage loue cette métamorphose.
 Symbole de l'illusion, du mépris, ou de l'ironie,
 cet honneur ne soigne pas mon éternelle maladie.
 
 Oh,Amour, allégorie du superficiel,
 que peut être un jour le ciel,
 dans un éclat de bonté éternelle,
 brodera sur mon coeur à dentelles.
 
 
 Lumière...
 
 Les murs chaud de mon antre,
 prennent vie dans les flammes
 de ce soleil dont le centre,
 de la lumière récite les gammes.
 
 Le seule repère qu'est mon ombre,
 se dilue dans les derniers rayons
 de cet astre qui meurt dans ce salon
 bientot envahit par la pénombre.
 
 Dépendance...
 
 Je l'ai rencontrée un soir d'été humide,
 cette traitresse à l'élan destructeur,
 qui de mon corps est le guide,
 et de ma raison le massacreur.
 
 Il crie à l'agonie ce sang pur,
 qui cherche à se rassasier,
 de cette horrible pature,
 qu'on donne à l'humanité.
 
 Qu'ils sont faibles les hommes!
 on leur offre le moyen de s'écrire,
 et ces grands imbéciles gomment,
 leurs péripéties, pour en finir.
 
 Effacer, est bien la est le malheur,
 c'est se droguer jusqu'à en pleurer,
 réchauffer les mains de sa petite soeur,
 qui ne peut voir son frere s'écrouler.
 
 
 J'en ai beaucoup d'autres, à vous de me dire comment vous les trouvez...
 | 
	
		| Rhapsody De passage
 
  
  
 Sexe:
  Age: 48
 Inscrit le: 05 Mar 2007
 Messages: 79
 Localisation: Tarbes
 
 | 
            
                Je tiens à dire que si j'ai cherché les rimes, j'ai souvent négligé la
métrique. Tous ces poèmes sont écrits sur le vif et pas retravaillés. Posté le: Lun Mar 05, 2007 17:53 pm    Sujet du message: | 
	
		| Ozimandias Banni(e)
 
 
 
 
 Inscrit le: 21 Aoû 2006
 Messages: 750
 Localisation: Rien.
 
 | 
            
                L'illusion... Posté le: Lun Mar 05, 2007 22:24 pm    Sujet du message: 
 Il commence difficilement, lentement comme pour marquer le faite que sortir de
l'illusion est difficile.
 ""coeur à dentelles"" C'est ... pas souvent que je lit ce genre, c'est
indescriptible.
 
 Lumière...
 
 Court, clair et travaillé. Simple et joli que demander d'autre ? Qu'il
emporte au loin ? c'est se reposer égoïstement sur des écrits au lieu
d'utiliser notre imaginaire.
 
 Dépendance...
 
 Les oppositions ( de sens ) du premier quatrin s'enchaine très bien aux
rimes. J'aime beaucoup.
 ""ce sang pur"" attention à l'interprétation.
 Le troisième quatrin aurait mieux captivé si il avait été un peu plus
tragique que réaliste. Mais ça rend mieu pour toi je pense, car il apparait
une assez grande part de vécu.
 La chute est magnifique, elle mérite son nom.
 
 
 ( Pourquoi troi petits point à la fin des tes titres ? quel en est le sens
pour toi ? )
 | 
	
		| Rhapsody De passage
 
  
  
 Sexe:
  Age: 48
 Inscrit le: 05 Mar 2007
 Messages: 79
 Localisation: Tarbes
 
 | 
            
                merci pour ton avis. pour les trois petits points c'est pas vraiment
compliqué: j'écris generalement les titres avant meme de commencer a rediger
mon poeme. On va dire que c'est le premier mot que j'arrive a mettre sur le
sentiment que je ressens lorsque je vais commencer à écrire. Les trois
petits points signifient donc que ce qui va suivre n'est que le developpement
de mon "idée" directrice... Posté le: Mar Mar 06, 2007 18:16 pm    Sujet du message: 
 en tout cas ca me fé plaisir que tu aimes ce que j'écris.
 | 
	
		| Rhapsody De passage
 
  
  
 Sexe:
  Age: 48
 Inscrit le: 05 Mar 2007
 Messages: 79
 Localisation: Tarbes
 
 | 
            
                Génie... Posté le: Ven Mar 09, 2007 14:28 pm    Sujet du message: 
 je ne sais pas si le génie existe,
 mais je sais qu'en se laissant
 guider par les sentiments tristes
 qui envahissent mon esprit agonisant
 la main peut révéler inconsciemment
 l'indiscible de mon coeur gémissant
 
 Doute...
 
 le doute ronge les os
 de la serennité et de la certitude
 jusqu'à les entourer du halo
 de la faiblesse et de l'incertitude.
 
 L'homme confiant vacille et s'écroule,
 ne pouvant plus soutenir son poids,
 sur son corps allongé les doutes roulent
 et l'asaillent sans lui laisser le choix.
 
 Je suis la proie de ce poison maudit,
 et pourtant je vis, je cris et je ris
 oubliant qu'au fond de mon coeur
 tout n'est qu'ombre et malheur...
 
 Eclair...
 
 La lumiere de l'éternité
 a croisé mon regard terne
 et d'un éclat l'a enflammé
 et delivré de sa caverne.
 
 L'oeil du silence
 sous les coups de l'amour
 a maté sa vigilance
 et fixé le nouveau jour...
 
 De ton iris mademoiselle,
 je tire la ficelle,
 de ton coeur voilé,
 pour, à mon échelle
 le raccrocher.
 
 Car sans ton soutien
 je ne me vois souffler
 sur les maux du matin
 et le bûcher de mes pensées.
 
 Glace...
 
 Les aiguilles de l'horloge argentée,
 ce soir, ne tournent plus.
 La brise de mes amours gelés
 a soufflé sur leurs corps nus.
 
 Qu'il est frele, l'astre du temps!
 Car soumis aux sentiments,
 les heures frivoles disparaissent
 absorbées par ce coeur qui blesse...
 
 Je t'aime et pourtant
 meme en abolissant le temps,
 je continue à te desirer
 et toi, helas, à m'oublier.
 
 
 Vent d'oubli...
 
 La brise sur les reverbères de Leningrad,
 Cristallise les angoisses du jeune Vlad.
 Le crépitement du verre pris dans la glace,
 réveille les corps gelés qui s'entassent.
 
 Soixante de souffrance et d'agonie,
 n'ont pas altéré leur ardent désir
 de chasser et combattre les démons de l'oubli
 qui, les ongles crochus, balafrent le souvenir...
 
 Cette plaie infernale relie eternellement,
 les bords du fleuve de la connaissance,
 qu'on ne peut franchir sans aisance,
 et sans amour pour nos défunts parents.
 |