Ozimandias
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Posté le: Dim Mar 04, 2007 22:51 pm Sujet du message: Le sang
Edité :
Le
sang,
Le sang, ce sang je ne le voyais plus pourtant,
Il réapparaît alors que je t’ai trouvé,
Pourquoi voir, savoir que ces êtres ont crevé ?
Tu apparais et puis leurs présages sortant.
Mais en emportant à chaque foi un peu soi…
Qui est-ce qui a pour qui toute cette haine ?
Pourtant au près d’eux on ne ressent que la peine.
Pourquoi leurs ombres quand je suis tout près de toi ?
Viennent-ils de tous ces lieux où les fleurs fanent ?
En tes yeux je vois qu’on leur a brisé le crâne.
Pourquoi finalement ce sang dans mes poèmes ?
Mon seul espoir est en toi je me dis souvent,
J'ai peur de tes lèvres et leur reflet sanglant,
Pourquoi rouges sont ces temps alors que je t’aime ?
Ozimandias
Je songeais l'envoyer pour le concour de poésie en libertée, vu que mon
précédent un peu niais n'a pas plus ... XD
Si vous pouviez donner quelque conseils dessus avant l'envoit, ça diminuerais
mes apréhentions .
Merci.
Dernière édition par Ozimandias le Mer Mar 07, 2007 22:17 pm; édité 3 fois
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Raksone
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Posté le: Dim Mar 04, 2007 23:08 pm Sujet du message:
Je me contenterai juste de critiquer l'aspect technique.
Le jeu sur la césure est parfois un peu désagréable:
| Citation: | | Le
sang, ce sang je ne le voyais plus pourtant |
L'alexandrin est parfois faux:
| Citation: | Pourquoi voir et savoir que ces êtres ont crevé ?
|
| Citation: | Mais emportant à chaque foi un peu de soi…
|
A moins que pour celui là la césure soit enjambante mais personnellement je
n'aime pas trop ça.
| Citation: | Pourquoi leurs ombres quand je suis tout près de toi ?
|
Pareil là.
| Citation: | Pourquoi rouges sont ces temps alors que je t’aime ?
|
Là par contre la césure est évidemment faute.
Sinon la forme des rimes du sonnet n'est pas respécté, je trouve ça dommage
de s'imposer seulement la moitié des règles  .
Si tu es amateur de poésie classique je tiens aussi à te rapeller que la
règle est stricte en ce qui concerne les rimes singuliers/pluriels et
féminines/masculines.
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Ozimandias
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Posté le: Lun Mar 05, 2007 21:35 pm Sujet du message:
MERCI !!! 
Tu es la première personne que je rencontre qui connais apparament toutes les
règles sur la poésie classique !!! ( enfin comparé à moi XD )
Correction immédiate :
""Le / sang, / ce / sang / je / ne // le /
vo/yais / plus / pour/ tant,""
Oui, c'est en plein millieu ...
""Pour/quoi / voir,/ sa/voir / que // ces /
ê/tres / ont / cre/vé ?""
Mieux, merci.
Mais / em/por/tant / à / cha//que / foi / un
/ peu / de / soi…
Il est pas faut ??? la césure oui, mais j'ai du mal ...
>> J'ai trouvé !!!
""Mais en emportant à chaque foi un peu soi
...""
Tu parles bien de la césure à l'hémisitche ? ou je suis largué ???
""Pour/quoi / leurs / om/bres /quand// je /
suis / tout / près / de / toi ?""
""Pour/quoi / rou/ges / sont / ces // temps /
al/ors / que / je / t’aime ?""
L'hémistiche n'est pas au milieu d'un mot ? ou y a-t'il d'autres règles que
je me serais inconsciament empressé d'oublier ? XD
Pour les rimes fémines/masculines j'ai bien essayé plusieurs fois mais je
n'y suis jamais arrivé ...
Enfin ça fait presqu'un an an que je l'avais écrit et j'ai dû mal relire
quand je l'ai posté, dsl.
Une fois corrigé :
Le sang
:
Le sang, ce sang je ne le voyais plus pourtant,
Il réapparaît alors que je t’ai trouvé,
Pourquoi voir, savoir que ces êtres ont crevé ?
Tu apparais et leur leurs présages sortant,
Mais en emportant à chaque foi un peu soi…
Qui est-ce qui a pour qui toute cette haine ?
Pourtant au près d’eux on ne ressent que la peine.
Pourquoi leurs ombres quand je suis tout près de toi ?
Viennent-ils de tous ces lieux où les fleurs fanent ?
En tes yeux je vois qu’on leur a brisé le crâne.
Pourquoi finalement tout ce sang dans mes poèmes ?
Mon seul espoir est en toi je me dis souvent,
J’ai peur parfois de tes lèvres au reflet sanglant.
Pourquoi rouges sont ces temps alors que je t’aime ?
Ozimandias
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Utopique
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Ozimandias
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Posté le: Mar Mar 06, 2007 21:59 pm Sujet du message:
Merci !
Mais une question demeure : Je dois être aveugle, ou pas savoir compter ?
Le premier je l'ai corrigé dans mon post précédent ( faudrait que le le
fasse dans le premier )
""Pourquoi voir, savoir que ces êtres ont crevé ?""
correction :
""Pourquoi finalement ce sang dans mes poèmes ?""
""J’ai peur parfois de tes lèvres, reflet sanglant.""
Pour le double leur, je dois dire que moi aussi j'ai du mal à comprendre
""Tu apparais et puis leurs présages sortant,""
Encore merci.
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Raksone
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Posté le: Mar Mar 06, 2007 22:35 pm Sujet du message:
La césure reste à une place assez dissonante. Tu devrais éssayer de
remanier ton vers pour que la pause se fasse de façon plus naturelle.
| Citation: | | J’ai peur parfois de tes lèvres, reflet
sanglant |
Par exemple on ne s'attend pas à s'arreter à "tes" ce n'est pas très
agréble à l'oreille bien que ça ne soit pas faux en tant que tel.
(Et lèVREs REflet pas très agréable non plus)
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Phivos
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Posté le: Mar Mar 06, 2007 23:55 pm Sujet du message:
ce que je trouve strict ce n'est pas les règles du sonnet mais cette
correction qui retire quelque chose...
Et bien je m'attendais pas à m'arrêter à "tes" et alors?... juste après
je me suis laisser glisser jusqu'au mot "lèvres" et là une intonation!
Je me suis fait suprendre, désagréablement?et bien vu le poème je le
ressens et le comprend encore plus...
notre respiration n'a plus de souffle pour lire ce mot... mais c'est tout un
sentiment qui peut s'en dégager, on marque une légère pose, et là on
dévoile ce mot... comme une sorte de timidité... et de retenu car les
lèvres sont la bordure du corps un lien avec l'intérieur... ce ne
représente qu'une partie...
Je ne vois rien d'important de ce que vous dites chers amis, je comprend que
le rythme soit un portant, mais la cassure aussi...enfin ça je peux
comprendre, mais que l'on dise
"je me contenterai de critiquer l'aspect technique"
je vois dans ça un manque de générosité et de sensibilité...
Ce que je peux dire c'est que vous savez bien discerner les sentiments et le
poème...
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Raksone
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Posté le: Mer Mar 07, 2007 09:03 am Sujet du message:
Le nombre de poète à la joyeuse logorhée et à la prétention exacerbée
sur ce forum devient de plus en plus impréssionant. C'est un droit de
critiquer l'aspect technique et de s'en tenir à ça d'autant plus que notre
ami a prétendu être attiré par la poèsie classique. Alors s'il te plait
épargne moi ce genre de commentaire d'un comique irrésistible, qui donne de
fausses leçons.
Pour ce que tu dis il y a une évidente différence entre une cassure
volontaire et une simple dissonance du à un vers assez mal construit.
Evident, mais que tu sembles bien sur ne pas saisir.
| Citation: | | soit un portant |
Important? Ton commentaire est vraiment truffé de choses comiques.
Je crois d'ailleur que celui à qui nous avons critiqué le poème nous a
remercié. Je pense que ton intrusion est donc mal venue.
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Ozimandias
Banni(e)
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Posté le: Mer Mar 07, 2007 22:14 pm Sujet du message:
| Raksone a
écrit: | | Je crois d'ailleur que
celui à qui nous avons critiqué le poème nous a remercié. Je pense que ton
intrusion est donc mal venue. |
En effet je crois que je VOUS ais remercié ( merde l'accord comment on le fait déjà -_- dodo ...
), j'irais jusqu'a dire que tous avis est bon à prendre si l'on sais
s'y prendre et non s'y pendre.
On peu très bien ne s'attarder que sur l'aspect technique, si le poème
n'inspire pas de verbeuses interprétations au lecteur. De plus j'ai crut
remarqué que les poètes justement l'était parce qu'au fond on est un peu
vide.
""J’ai peur parfois de tes lèvres, reflet
sanglant,""
>> ""J'ai peur de tes lèvres et leur
reflet sanglant,""
Reflet au singulier car c'est assez singulier.
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Utopique
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Toutes
mes excuses pour cette inattention!