Mortikus
De passage
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Posté le: Ven Mar 02, 2007 17:44 pm Sujet du message: Solitude
Bonjour,
Je dois aborder ce thème lors d' un exposé d' un cour, je ne viens pas
spécialement en parlé ici pour que l' on m' aide à le faire. J' aurais
juste voulut voir, car c' est un sujet assez ouvert je trouve, comment vous la
définirez.
Je pensais l' aborder en signalant que tout d' abord c' était un sentiment,
pas une finalité, qu' être seul en général sur la terre n' est pas
concevable, on ne peut l' être que dans un critère et encor faut bien
chercher ....
Amicalement,
Moritkus
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Ron
De passage
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Posté le: Ven Mar 02, 2007 19:52 pm Sujet du message:
Si je peux me permettre....
Solitude : se trouver trop souvent dans un état d’isolement ?
Solitude : considérer qu’on est pas compris ?
Solitude : considérer que le partenaire idéal, l’ami idéal est absent ?
Solitude : considérer que ce monde là autour de soi est inutile, qu’on a
du se tromper d’époque ?
La solitude est pour moi ce ressentiment vain qui se glisse entre mon ombre et
moi-même lorsque j’ai la faiblesse de penser qu’elle est ou devrait être
une fidèle compagnie. Je sais bien que je me leurre et que je n’aurai
jamais de fidèle compagnon, alors je me souviens que j’oublie, et je me
souviens que je me souviens, et j’oublie que je me souviens, me touchant par
en dessous de ma peau, là je sais qu’ils ont inventé ce mot .
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Elissa
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?
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Posté le: Ven Mar 02, 2007 23:53 pm Sujet du message:
La solitude est un face à face avec soi.
On se confronte à soi-même, en l'absence de l'autre. Et donc on se regarde,
et l'on prends vite conscience que l'homme sans l'autre n'est plus homme. Car
l'homme par nature est social.
Mais le fait que la solitude soit associée à un mal-être est assez
intéressant: cela signifie que l'on ne se supporte pas. Est-ce donc en raison
d'un dégoût de soi qu'on se tourne vers les autres?
Ou peut-être tout simplement la solitude est une déviance, ce n'est pas un
état normal. Et là, c'est plus inquiétant: ce serait l'écart à la norme
qui provoquerait un mal-être!
Et ainsi, même dans la solitude, c'est l'autre qui me fait mal. Parce que
c'est lui qui manque et que je veux, mais aussi parce que c'est lui qui
"étiquette" la solitude comme une chose à ne pas faire...
La solitude est l'état d'une personne aspirant à la reconnaissance, mais
déjà manquer de reconnaissance est dénoncé tacitement...
Paradoxe?
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Ron
De passage
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Posté le: Sam Mar 03, 2007 09:31 am Sujet du message:
| ? a
écrit: | La solitude est un face
à face avec soi.
On se confronte à soi-même, en l'absence de l'autre. Et donc on se regarde,
et l'on prends vite conscience que l'homme sans l'autre n'est plus homme. Car
l'homme par nature est social.
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Oui, mais pas n'importe quel "social, et la définition est absente.
Le caractère social de l'espèce humaine repose sur deux piliers en
équilibre fragile. La séparation et le lien.
Un peu trop de l'un ou de l'autre,
Assez peu de l'un et de l'autre,
et c'est la guerre qui découle de ce merveilleux "social".
L'homme n'est pas plus social par nature que n'importe qu'elle espèce, car la
vie, dans sa plus simple manifestation est l'effet d'un mouvement social.
L'atome, la mollécule sont des arrangements sociaux également.
La meilleure règle de tous les arrangements sociaux est conditionnée par le
respect des distances.
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