Un village dans la vallée

ymalbert · De passage Sexe: Inscrit le: 21 Fév 2007 Messages: 36

C’est un coin de campagne au milieu de nulle part,
Un paradis tranquille de quelques hectares,
Où les reinettes chantent au creux des nénuphars.

C’est un bout de nature absent de l’histoire
Où de rares âmes se croisent au gré du hasard
Et se rapprochent pour un temps dans les regards.

C’est un village accroché aux versants de l’oubli,
Perdu dans la vallée, écrasé à l’ombre du pli
Que la rivière entaille dans les parois de son lit.

C’est l’ultime souffle des ardoises pâlies
Qui n’abritent plus que des ombres sans vie
Accrochées à la mousse des pierres meurtries.

C’est le tombeau paré d’une douce mélancolie,
Où le monde des hommes s’est éteint sans bruit,
Un charnier de souvenirs d’où le temps c’est enfuit.

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Extrait du recueil "Les temps des Illimitées" (Textes protégés par copyright) disponible en lecture complete sur http://yannickmalbert.blogspot.com - Merci d'aller y jeter un coups d'oeil et de me laisser un commentaire.

Mandos · Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148

Tu manques sérieusement de maîtrise quant à la versification, c'est dommage. Et ton premier vers me dérange. Il ne peut pas ne pas faire songer au "Dormeur du val", et dans la suite du poème, cette référence se fait pesante, on ne sait quoi en penser. En fait, elle est déplacée. Et donc, grinçante.

Phivos · De passage Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 91

on aimerait passer par là ... pour ressentir ces souvenirs perdus....

ymalbert De passage Sexe: Inscrit le: 21 Fév 2007 Messages: 36	Posté le: Lun Fév 26, 2007 17:32 pm Sujet du message: Un village dans la vallée C’est un coin de campagne au milieu de nulle part, Un paradis tranquille de quelques hectares, Où les reinettes chantent au creux des nénuphars. C’est un bout de nature absent de l’histoire Où de rares âmes se croisent au gré du hasard Et se rapprochent pour un temps dans les regards. C’est un village accroché aux versants de l’oubli, Perdu dans la vallée, écrasé à l’ombre du pli Que la rivière entaille dans les parois de son lit. C’est l’ultime souffle des ardoises pâlies Qui n’abritent plus que des ombres sans vie Accrochées à la mousse des pierres meurtries. C’est le tombeau paré d’une douce mélancolie, Où le monde des hommes s’est éteint sans bruit, Un charnier de souvenirs d’où le temps c’est enfuit. --- Extrait du recueil "Les temps des Illimitées" (Textes protégés par copyright) disponible en lecture complete sur http://yannickmalbert.blogspot.com - Merci d'aller y jeter un coups d'oeil et de me laisser un commentaire.
Mandos Actif Sexe: Inscrit le: 22 Jan 2006 Messages: 1148	Posté le: Lun Fév 26, 2007 20:39 pm Sujet du message: Tu manques sérieusement de maîtrise quant à la versification, c'est dommage. Et ton premier vers me dérange. Il ne peut pas ne pas faire songer au "Dormeur du val", et dans la suite du poème, cette référence se fait pesante, on ne sait quoi en penser. En fait, elle est déplacée. Et donc, grinçante.
Phivos De passage Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 91	Posté le: Mar Fév 27, 2007 00:16 am Sujet du message: on aimerait passer par là ... pour ressentir ces souvenirs perdus....