Phivos
De passage

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Posté le: Mar Fév 13, 2007 21:10 pm Sujet du message: Votre corps est un arc-en-ciel!
A toutes les femmes...qui radoucicent le paysage mortelle du monde, par leurs
si vastes corps...(ça commence doucement et ça monte)
Je suis à tes pieds
Mon âme déjà exhalée
Devant cette plante
Portant mon attente
Tes orteils frémissant
Et le rythme frappant
Mais allongé comme tu es
Il ne peuvent plus se distinguer
Un baiser sur ton front
Me fait monter d’un ton
Le battement de ton cœur
Toujours plein de sa vigueur
Lisse et plat il est
Offrant une vue sur tes pensées
Mais reposé comme tu es
Il saisit son oreiller pour s’esquiver
Mes doigts empoignants tes cuisses
Sentent les douceurs qui jouissent
Elles palpent et palpitent
Et au toucher vivement m’invitent
Comme ses caresses
Font disparaître ma paresse!!!
Je me baigne et m’écoule
Et de ce monde m’enroule
Allongé de ta façon préféré
Elles continuent de m’entrelacer
Tel un serpent cambré
Tu ne fais que me purifier
Ton dos, long des épaules aux hanches
Se divise en deux tranches
Par la colonne articulatrice
Te rendant manipulatrice!!
J’y dépose mes mains
De ton cou jusqu’aux reins
Mais coquine comme tu es
Je me laisse absorber….
Par ces 2 sphères mises là
Pour qu’on ne les oublia pas
Mes joues effleurent
Ce qui n’est que douceur
A cause du moment, elles sont glacées
Mais pour moi canonisées
En rien la froideur
N’a empêcher le bonheur
Et la courbe de ces fesses
Me fais imaginer des scènes liesses
Déposée comme tu es
Comment ne pas être émerveillé
Te voilà retourné
Qu’il a-t-il de plus gai
Que ce visage
Beau tel un paysage
Ce sourire déployé
Mon cœur est en train de se noyer
Ta respiration lente et profonde
Continue, vit et me sonde
La tête appuyée comme tu es
Faisant disparaître mes regrets
Voulant tes yeux dans mes yeux
Tu me montres la flamme au fond d’eux
Scintillantes comme les étincelles
Que tes pupilles sont belles!
Les yeux fermés comme tu es
Tu ne souhaites que divaguer…
Ma bouche alléché
Et de ton amour bercé
Continue son épopée
A travers ce corps immaculé
Mon regard se pose
Sur cette poitrine en prose
Jamais fermeté et douceur
N’ont fait qu’un dans mon cœur
En voici l’emblème
Et de ton sein, je fais un poème
Par Vénus façonné
Et par mon esprit espéré
Quel puissance ardente
De ta poitrine haletante
Se dégage, reposé comme tu es
Comme un présage, effleuré
Le chef d’œuvre achevé
Devant mes yeux me fait rêver
Ruisselant, comme un fleuve
Brûlant, tel un soleil
Doux, comme le miel
Le plus sensible endroit
De ce monde en joie
Je ne dirais plus rien
Le secret me tient….
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