Je suis au bout de rien

jclaude · Posté le: Ven Fév 09, 2007 17:42 pm Sujet du message: Je suis au bout de rien

Je suis au bout de rien
Juste au bout du tout
Je cherche en vain la main
Et ne vois que du flou

A peine fatigué
D'une érrance lourde
Toujours les poings serrés
Je ne suis qu'un fou

La belle appele en force
d'autre regards, pas le mien
Le bel appel s'en sort
Souvant sort ce refrain

Moi, dans l'attente, je cherche
la porte du bout du rêve
J'abime mes mains rèches
Je me bute sur la brèche

Le "rien" n' a rien à faire
Sauf de m'embeter.
Un peu par jeu bête.
Ignorer, ou faire l'air!
ma vie et ma quête.

Je suis au bout de rien
Juste au bout du tout
Et je vois, juste un rien
Serais-ce un peu moins lourd?

Il y a, juste là
Aux coins de mes envies
Un rêve de large
Une possible rime

Aujourd'hui, il n'y a rien
pas un souffle d'amour
celui la que l'on tient
et que l'on dit toujours

Je sais qu'un jour, enfin
Que la belle, cachée
s'eveillera en mon sein
Comme un rêve eveillé

jclaude · Posté le: Ven Fév 09, 2007 17:45 pm Sujet du message: JE SUIS UN PARVENU

JE SUIS UN PARVENU

Je suis un parvenu, j'idolâtre mon âme
je met mon pardessus pour y cacher ma lame.

Je dis tout haut partout que je ris à toutes heures
mais tous ces beaux discours ne sont que d'un menteur.

Dans la pluie je dévale en sanglots engloutis,
je trébuche en cascades comme marmot en folie.

L'intime intimidée ment et détourne le pas.
Au fond du col, caché, au creux du ventre ça bat.

Sa taire, les gens se terrent!, quand je montre ma vraie peau
Ils se bouchent les oreilles quand je montre mon eau

qui est toute ma fièvre, mon légitime sceau.
Vos pieds dans dans ma rivière, tarie, insulte ma faux.

O!! ma lame est sortie, je vous vois piétiner.
Comme jeu comme défi elle s'est assassinée.

Mais elle revit toujours, ma lame est mon âme.
Elle tue pas le voyous, elle me fait seulement mal.

Les blessures guérrissent vite quand le temps est passé
et la langue et mes griffes et mes dents acérées

me redonnent le dessus, je reforme ma grimace,
je remets pardessus adorant que les âmes.

jean claude

jclaude · Posté le: Dim Fév 11, 2007 12:55 pm Sujet du message:

J'effeuille le fruit de mon être
J'arrache les pétales de mon coeur
Je veux voir ce qui cri à l'intérieur
Comme un écho fait de douleur
Oppressé, prêt à fondre
gorgé de nos misères qui transgressent toutes les règles de misère
Souffrir à ce point n'est pas humain.
Une larme coule du matin jusqu'au soir
comme un long fleuve noir
J'en oublie que le soleil était là hier
et que le ciel bleu se montrait pour nous
Arrachez moi le coeur, je n'en ai plus besoin
Il me fait mal a battre aussi fort, il me met à genoux
Mes mains sont froides comme l'hiver le plus rude
Je vais chercher un chemin fait d'épines de ronces
Je courais torse nu me griffant jusqu'au sang
Qu'on me roule dedans, et que chaque aiguilles s'enfoncent
Je préfère cette douleur de chair que ce fardeau coupant mon âme en deux.
Je n'ai plus le gout de rien
Oh, je réalise qu'elle était la seule à pouvoir éclairer tous mes matins
Oh, je sais cela depuis si longtemps, affreuse faiblesse lorsque l'autre est loin
Une force de titan, prêt à mordre les montagnes qui viendraient interrompre notre danse d'amour
Mais je ne suis plus un géant, juste un coeur immense souffrant son existence.
Je deviens une caricature d'oubli, caricature de silence.
Caricature d'un cri mêlé au sien, jeté dans l'immensité d'un écho oublié

Bitteulsse (Beatles) · Posté le: Mar Fév 13, 2007 14:50 pm Sujet du message:

Eh bin !
C'est plutôt sombre tout ça.
...Avec de l'espoir, beaucoup d'espoir même, mais sombre.
Rolling Eyes

En tout cas, c'est...Mûr.
On sent que t'as l'habitude d'écrire.

T'as vécu dans la rue avant ?

jclaude · Posté le: Mer Fév 14, 2007 01:37 am Sujet du message:

olol dans la rue?!...
je te laisse deviner

jclaude De passage Sexe: Inscrit le: 08 Fév 2007 Messages: 49 Localisation: nord	Posté le: Ven Fév 09, 2007 17:42 pm Sujet du message: Je suis au bout de rien Je suis au bout de rien Juste au bout du tout Je cherche en vain la main Et ne vois que du flou A peine fatigué D'une érrance lourde Toujours les poings serrés Je ne suis qu'un fou La belle appele en force d'autre regards, pas le mien Le bel appel s'en sort Souvant sort ce refrain Moi, dans l'attente, je cherche la porte du bout du rêve J'abime mes mains rèches Je me bute sur la brèche Le "rien" n' a rien à faire Sauf de m'embeter. Un peu par jeu bête. Ignorer, ou faire l'air! ma vie et ma quête. Je suis au bout de rien Juste au bout du tout Et je vois, juste un rien Serais-ce un peu moins lourd? Il y a, juste là Aux coins de mes envies Un rêve de large Une possible rime Aujourd'hui, il n'y a rien pas un souffle d'amour celui la que l'on tient et que l'on dit toujours Je sais qu'un jour, enfin Que la belle, cachée s'eveillera en mon sein Comme un rêve eveillé
jclaude De passage Sexe: Inscrit le: 08 Fév 2007 Messages: 49 Localisation: nord	Posté le: Ven Fév 09, 2007 17:45 pm Sujet du message: JE SUIS UN PARVENU JE SUIS UN PARVENU Je suis un parvenu, j'idolâtre mon âme je met mon pardessus pour y cacher ma lame. Je dis tout haut partout que je ris à toutes heures mais tous ces beaux discours ne sont que d'un menteur. Dans la pluie je dévale en sanglots engloutis, je trébuche en cascades comme marmot en folie. L'intime intimidée ment et détourne le pas. Au fond du col, caché, au creux du ventre ça bat. Sa taire, les gens se terrent!, quand je montre ma vraie peau Ils se bouchent les oreilles quand je montre mon eau qui est toute ma fièvre, mon légitime sceau. Vos pieds dans dans ma rivière, tarie, insulte ma faux. O!! ma lame est sortie, je vous vois piétiner. Comme jeu comme défi elle s'est assassinée. Mais elle revit toujours, ma lame est mon âme. Elle tue pas le voyous, elle me fait seulement mal. Les blessures guérrissent vite quand le temps est passé et la langue et mes griffes et mes dents acérées me redonnent le dessus, je reforme ma grimace, je remets pardessus adorant que les âmes. jean claude
jclaude De passage Sexe: Inscrit le: 08 Fév 2007 Messages: 49 Localisation: nord	Posté le: Dim Fév 11, 2007 12:55 pm Sujet du message: J'effeuille le fruit de mon être J'arrache les pétales de mon coeur Je veux voir ce qui cri à l'intérieur Comme un écho fait de douleur Oppressé, prêt à fondre gorgé de nos misères qui transgressent toutes les règles de misère Souffrir à ce point n'est pas humain. Une larme coule du matin jusqu'au soir comme un long fleuve noir J'en oublie que le soleil était là hier et que le ciel bleu se montrait pour nous Arrachez moi le coeur, je n'en ai plus besoin Il me fait mal a battre aussi fort, il me met à genoux Mes mains sont froides comme l'hiver le plus rude Je vais chercher un chemin fait d'épines de ronces Je courais torse nu me griffant jusqu'au sang Qu'on me roule dedans, et que chaque aiguilles s'enfoncent Je préfère cette douleur de chair que ce fardeau coupant mon âme en deux. Je n'ai plus le gout de rien Oh, je réalise qu'elle était la seule à pouvoir éclairer tous mes matins Oh, je sais cela depuis si longtemps, affreuse faiblesse lorsque l'autre est loin Une force de titan, prêt à mordre les montagnes qui viendraient interrompre notre danse d'amour Mais je ne suis plus un géant, juste un coeur immense souffrant son existence. Je deviens une caricature d'oubli, caricature de silence. Caricature d'un cri mêlé au sien, jeté dans l'immensité d'un écho oublié
Bitteulsse (Beatles) Super actif Sexe: Inscrit le: 29 Sep 2005 Messages: 2791 Localisation: Région parisienne	Posté le: Mar Fév 13, 2007 14:50 pm Sujet du message: Eh bin ! C'est plutôt sombre tout ça. ...Avec de l'espoir, beaucoup d'espoir même, mais sombre. En tout cas, c'est...Mûr. On sent que t'as l'habitude d'écrire. T'as vécu dans la rue avant ?
jclaude De passage Sexe: Inscrit le: 08 Fév 2007 Messages: 49 Localisation: nord	Posté le: Mer Fév 14, 2007 01:37 am Sujet du message: olol dans la rue?!... je te laisse deviner