Silver Mercure
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 15:32 pm Sujet du message:
Lucinda a
écrit: | Sauf qu'au final, le
problème est toujours dans ton coeur, et t'as pas plus de solutions... Donc
j'suis pas d'accord. |
... tout dépend de si tu es capable de prendre du recul sur tes problèmes et
de réfléchir sur toi même.
beaucoup de solutions sont en soi.
beaucoup de gens ont tort de chercher leurs solutions autour d'eux, à
l'extérieur d'eux mêmes, quand le problème est en eux. L'extérieur est une
des choses les moins fiables et les plus incertaines qui soit. Quelque chose
à quoi on ne peut remettre toute sa confiance, surtout en situation de
faiblesse.
quand je vais mal, je me dédouble un peu et je parle avec moi même, je
regarde ce qui me fait mal, et alors c'est assez facile de trouver le noeud de
l'histoire et de le dissoudre.
Douce rêveuse : on peut ne pas pleurer
beaucoup et être très très sensible... ce qu'on ressent dedans n'est pas
toujours proportionnel à ce qui paraît à l'extérieur.
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Lucinda
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 15:37 pm Sujet du message:
Ce n'est pas toujours le cas, loin de là. Toutes les réponses ou solutions
ne sont pas en nous. Et justement, ce regard extérieur peut nous aider à
relativiser ou à voir le problème sous un autre angle.
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Silver Mercure
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 15:42 pm Sujet du message:
hm... peut-être quand on est perdu.
moi, j'ai horreur de m'égarer en moi même, j'ai toujours mon fil d'Arianne.
certes il y a des choses qui ne peuvent être résolues qu'en en parlant avec
les personnes concernées, mais pour beaucoup d'autres...
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MOONLiGHT
De passage


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Posté le: Mer Jan 31, 2007 16:51 pm Sujet du message:
Il m'est déjà arrivé très récemment (en fait, la première fois) de
sévèrement me remettre en question, comme si mon "fil d'Arianne" s'était
cassé. :/ J'ai pleuré un jour suite à cet évènement, chose qui m'était
pas arrivé depuis des années. Mais quand c'est nécessaire je laisse
faire... on se sent mieux après ! Enfin bref, après une longue période de
turbulance, ça va beaucoup mieux aujourd'hui.
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Silver Mercure
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 17:10 pm Sujet du message:
ah, j'ai pas dit que j'avais toujours eu mon fil d'Arianne ^^'
Avant je courais dans tout les sens, je tournais sur moi même, à tel point
qu'aucun regard extérieur n'y pouvait rien d'ailleurs.
Pis desfois j'me prends les pieds dans mon fil, c'est marrant aussi (mais m'en
rends vite compte quand j'ai la tronche à terre)
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Douce rêveuse
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 17:19 pm Sujet du message:
Silver Mercure a
écrit: |
Douce rêveuse : on peut ne pas pleurer
beaucoup et être très très sensible... ce qu'on ressent dedans n'est pas
toujours proportionnel à ce qui paraît à
l'extérieur. |
Oui, c'est vrai. C'est ton cas Silver Mercure
?
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Silver Mercure
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 20:37 pm Sujet du message:
ça dépend vraiment des moments.
quand je suis fatiguée, je tiens moins bien.
(malheureusement j'ai besoin de beaucoup de sommeil et j'en manque assez
souvent)
je roule des mécaniques mais en fait, je pleure aussi.
seulement je préfère éviter devant les gens, je n'ai que trop compris que
révéler sa sensibilité c'était montrer son flanc, et qu'offrir sa
tristesse vaut moins que recevoir de la joie.
J'ai absolument pas honte de pleurer mais par contre j'ai ces quelques raisons
pour éviter de le montrer.
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Douce rêveuse
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 20:45 pm Sujet du message:
Silver Mercure a
écrit: | seulement je préfère
éviter devant les gens, je n'ai que trop compris que révéler sa
sensibilité c'était montrer son flanc, et qu'offrir sa tristesse vaut moins
que recevoir de la joie.
|
Et puis, tu n'as pas envie qu'on s'apitoye sur ton sort ce que je comprends
parfaitement.
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Silver Mercure
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 20:54 pm Sujet du message:
oui, il y a aussi une petite part d'égo qui dit que je n'ai besoin de
personne et qu'il est hors de question que j'inspire la pitié.
Si les pleurs sont un appel à l'attention et à l'affection des autres, c'est
un appel qui se fait par une certaine compassion, hors il y a une autre façon d'attirer les gens à
soi : l'admiration.
cette deuxième "méthode" si je puis dire a ceci de confortable qu'elle ne
nécessite pas d'être malheureux ni de le paraître
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Bitteulsse (Beatles)
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 21:18 pm Sujet du message: Re: Les larmes coulent...
Painhy a
écrit: | Après un échec, que
ça soit de l'ordre privée ou professionnelle, je ressens plus ou moins le
besoin de pleurer.
Une personne proche me dit que c'est un signe
de faiblesse et de manque de confiance en soi. Je suis scandalisée.
Qu'en pensez vous? |
Et bien excuse moi de te dire ça mais cette "personne proche" est visiblement
restée dans une vision passéiste et rétrograde des règles de vie en
société. Si c'est une personne qui à 60 ans passé, je peux
comprendre...Mais si c'est quelqu'un de notre génération, cette personne
proche de toi à vraiment besoin de s'ouvir l'esprit et de regarder un peu
autour d'elle.
Ces codes sociaux à la con étaient surtout de rigueur au 19ème siècle,
aujourd'hui, rien n'interdit de rire ou de pleurer en société et pleurer n'est pas plus un signe de faiblesse que de
fumer une clope ou d'aller chez le médecin. Et puis "signe de
faiblesse"...Et alors ? Tout le monde est faible à un moment ou à un autre,
c'est une illusion de croire qu'on peut être fort tout le temps et surtout
qu'il FAUT être fort tout l'temps... C'est du blabla tout ça. C'est pas si
important que ça...Ce qui compte, c'est d'être conscient de ses erreurs. Et pleurer c'est normal quand on prend
conscience et qu'on finit par souffrir...La souffrance contenue à
l'intérieur, ça ne peux jamais aider à quoi que ce soit...Il faut que ça
sorte, c'est inévitable... Tout comme le rire. Et puis le rire en prend
d'autant plus de valeur .
Et puis j'vais t'dire...Le manque de confiance en soi, les échecs, c'est pas
insurmontable... ça prend du temps mais c'est pas insurmontable.
Il y'a toujours trois étapes importantes lorsqu'on est confronter à un
problème, à une erreur ou à un échec :
-Prendre conscience (c'est souvent là où on se met à pleurer).
-Accepter (ça c'est la phase la plus difficile).
-Commencer à changer...(pas si facile que ça en à l'air).
Je te conseil de lire le livre "Propos sur le bonheur" du philosophe ALAIN.
Peut-être que ça peut t'aider à prendre un peu de recul .
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Silver Mercure
Habitué(e)
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Posté le: Mer Jan 31, 2007 21:35 pm Sujet du message:
ah ben Bitteulse, si tu te mets à conseiller des livres de philosophes, à
moi à moi !
L'en Neuf de François Roux, ça m'a
bien appris à vivre, ce truc !
Après ça tu te dis "comment je n'y ai pas pensé ?"
Mais en fait le mieux, c'est de rencontrer ce Monsieur, il est formidable !
Du bonheur en boîte.
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k0lage
Actif


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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 04:57 am Sujet du message:
Lucinda a
écrit: | Quand ma p'tite soeur
pleure, je lui dis : "Vas-y, pleure ça fait du bien". Puis quand il y a une
accalmie : "Alors, qu'est-ce qui t'arrive ?". |
"répands-toi, vas-y, ouvre les vannes, pleure ça fait du bien" puis "dis-moi plus, dis-moi comment tu
souffres" ?
les yeux brillants d'une excitation de rapprochement, de compassion ?
c'est une attitude que, très personnellement, je trouve cruelle : pour
reprendre une expression déjà dite à quelqu'un, je ne suis pas d'accord
avec le fait de remuer un couteau dans une plaie, voir pis de l'encourager, oh
non
car s'entendre pleurer redouble le volume de nos pleurs, non ? plus une âme
compatissante, attendrie, nous y encourage, plus notre souffrance nous semble
sans fond, illimitée, plus on a envie de céder, de se laisser bercer par cet
autre qui nous aime & nous approuve sans restriction, vrai ?
je n'aurais jamais à l'égard d'une personne qui souffre une parole qui nie
la dureté de ce qu'elle vit ou l'expression de son émotion, jamais je
n'oserai un redoutable "secoue-toi !" : je me contente de prendre acte de sa
souffrance, de l'injustice qui lui est faite, sans prodiguer ni conseil ni
jugement & j'ose croire que cela puisse être, en soi, apaisant aussi
inouï que cela puisse paraître (mais cela donc en évitant toujours de la
conforter dans la volupté de ses larmes) =)
& selon moi il est plus aidant d'essayer d'orienter la personne qui
souffre vers la recherche de ce qui lui ferait plaisir, fût-ce de rester à
rien faire si cela lui est nécessaire, que de lui dire "pleure ça fait du bien", non ?
|
Silver Mercure
Habitué(e)
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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 10:53 am Sujet du message:
disons que, seul, quand vraiment on n'en voit pas le bout, desfois on a bien
envie de s'enfoncer jusqu'au fond, de pleurer et de s'écouter pleurer, de se
désespérer complètement.
car après le fond, quoi ? après le fond la remontée.
mais bon, vous me direz, tant qu'à faire autant rester en haut plutôt que
d'aller chercher le fond de l'étang pour s'appuyer et remonter.
et je parle de moments seuls, car c'est vrai, quand on a quelqu'un qui pleure
face à soi, plutôt lui faire la courte échelle que d'attendre qu'il touche
le fond, ça fait un sacré raccourci.
Moi je vois une alternative au dilemne "l'encourager ou l'empécher de
pleurer?". Si l'on pleure c'est le symptôme d'un malêtre interieur. Donc au
lieu d'essayer de traîter les symptômes, vaut mieux traîter le mal à la
racine, non ?
Moi quelqu'un qui pleure, je lui donne des clefs pour relativiser, prendre du
recul, accepter, mieux voir ses problèmes. Je le laisse pas raconter sa
misère en disant "oh oui pauvre de toi, que tu es malheureux", j'essaye de
pas le laisser s'enfoncer et se complaire comme ça tout seul dans son propre
bourbier.
|
Simplette
Super actif


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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 12:59 pm Sujet du message:
Gaynael a
écrit: |
simplette a écrit: |
mon chéri prend la mouche quand je pleure !
Il dit que ce n'est pas la peie parce que ça ne résolvera rien que de verser
des larmes, pourtant j'ai essayé de lui expliquer que ça peut me
faire du bien, et m'aider même à être plus zen pour mieux réfléchir. Mais
rien, pour lui je pleure parce que je ne suis pas forte psychologiquement, il
ne me l'a jamais dit comme ça mais je le sais. |
Tu sais, parfois il arrive également qu'un garçon se conduise de la sorte
tout simplement parce qu'il est touché mais comme à ce moment là il ne sait
pas comment se comporter sans "trahir sa sensibilité de mâle", ben, il
trouve que ça à dire...  |
Ca doit être ça puisque ca colle très bien avec sa personnalité Il est tout doux
et tout gentil, mais il ne faut pas heurter son côté mâle Du genre si dans
ses fringues je remarque quelque chose de travers alors qu'on est dehors, il
ne faut pas que je le lui arrange, c'est lui qui fait passer la carte bancaire
dans le super marché (même quand c'est la mienne ^^). C'est pour tout ça
que je l'aime aussi ^^
|
la psy
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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 14:18 pm Sujet du message:
pleurer n'est pas signe de faiblesse au contraire ça montre que t'es humaine
que t'es affectée par ce qui t'entoure personellement si j'avais pas ce moyen
là j'aurais explosée heureusement que tu pleures tu évacues ce que t'as
dans le coeuur
|
Painhy
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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 14:33 pm Sujet du message:
Merci bcp pour vos réponses!
Juste pour dire que ça va "mieux" entre moi et cette personne.
Ca va étonner plus d'un ms je n'ai pas cherché à en parler, je sais que le
dialogue ne changera rien... alors vaut mieux oublier, zapper. C'est un
contexte assez spécial en fait ms je n'oublierai pas certains conseils, ça
m'a été très utile pour prendre du recul.
Et puis, ça m'apprendra à faire plus attention à moi, car même les
personnes chères à mes yeux sont capables de sortir ces genres de
réaction... Le pire, c'est qu'ils st tellement tellement confiants de
l'opinion qu'ils se font que je me fait entrainer moi même ds ce genre de
"raisonnement".
Avec du recul, je montre bien haut mon rire jaune ms au fond, y aura tjs un
peu de tristesse d'être comparée indirectement à une pauvre m*rde. Y a
qqchose qui s'est "cassée", pas par rapport à la relation que j'ai avec
cette personne ms par rapport à moi même.
|
Lucinda
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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 15:31 pm Sujet du message:
Ca va revenir, ne t'en fais pas. Je pense que même en passant par d'horribles
chemins, on peut toujours se retrouver complètement.
|
katykat
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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 21:57 pm Sujet du message:
c'est totalement faux c'est un signe de courage parsqu'au lieu de déprime
faut pleurer d'un coup et puis on reprend notre petit traintrain de vie la
prochaine fois que tu as un echec (je l'espère pas) essai de pleurer un max
pendant un ou deux jours et puis tu n'auras plus ce sentiment d'inferiorité
d'avoir échoué ou tant d'autres on réussi et trouve un creu d'epaule ou tu
pourras pleurer tranquillement
|
Kronos
Suprème actif


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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 22:16 pm Sujet du message: Re: Les larmes coulent...
Painhy a
écrit: | Après un échec, que
ça soit de l'ordre privée ou professionnelle, je ressens plus ou moins le
besoin de pleurer.
Une personne proche me dit que c'est un signe de faiblesse et de manque de
confiance en soi. Je suis scandalisée.
Qu'en pensez vous? |
Cette personne proche est stupide ou alors insensible, ou alors elle fait
semblant de l'être pour se donner un genre...
|
Miss Chocolat
Invité
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Posté le: Jeu Fév 01, 2007 23:40 pm Sujet du message:
J'pense qu'on peut éprouver davantage de souffrance que ne le montrent les
larmes. J'pense qu'on peut souffrir plus sans le montrer par des pleurs. Mais
parfois, en ce qui me concerne, ça fait du bien.
Il fut un temps où je pleurais très souvent, par rapport à mon histoire
personnelle. Parallèlement, je ne parvenais plus même à m'émouvoir pour ne
serait-ce qu'un film, ou l'histoire de coeur d'une amie.
Par exemple, avec trois amies, nous étions allées voir Brokeback Mountain. A
la fin mes trois amies étaient en pleurs, mais pas moi. Ce qui m'a valu
d'être taxée de "sans coeur". Pourtant, ça m'était arrivé de pleurer
devant un film, mais plus après ce qui m'était arrivé.
Maintenant que ça va mieux, je re-pleure parfois devant un film, ou pour
autre chose. J'ai même l'impression que ma sensibilité en a été décuplée
- en ce moment je pleure assez souvent, par rapport notamment à des histoires
de coeur.
Contrairement à d'autres ici, on ne m'a jamais dit que pleurer était mal
(sauf parfois mon n'amoureux). & donc ça ne me gêne pas, je ne me sens
pas coupable ou quoi, même si ça m'embarrasse de le faire devant d'autres -
quand bien même ils soient très proches de moi.
Ensuite, lorsque je vois d'autres verser des larmes devant moi, ma réaction
diffère par la personne (évidemment). Ma meilleure amie, je la vois pleurer
souvent en ce moment, parce que non seulement elle est ma colocataire (&
donc nous sommes davantage dans l'intimité l'une de l'autre) & aussi
parce qu'en ce moment elle ne va pas bien. Je sais que pour elle, ça lui fait
énormément de bien de parler, donc à chaque fois je prend le temps
(jusqu'à faire poireauté mon chéri : il peut attendre, quoi !) de discuter
avec elle, de la laisser "vider son sac" selon l'expression consacrée.
Après, voir une personne que je ne connais pas très bien pleurer devant moi
m'embarrasse toujours un peu, parce que bien souvent je me sens désemparée,
je ne sais pas quoi faire, comment réagir.
(J'écris au fil de mes pensées, ça n'a donc rien de très construit )
Je me souviens d'une fois où mon ex, lorsqu'on était encore ensemble &
que ça allait bien, a pleuré devant moi, parce que nous ne devions pas nous
voir pendant un certain temps. Ben ça m'avait touché, plus encore parce que
j'avais une image de lui comme étant un brin macho, & donc considérant
les larmes comme indignes d'un "homme" ("soit fort mon fils & ne pleure
pas", en gros).
De là à dire que ça m'avait tiré les larmes, non, car à cette époque
comme je l'ai dit j'étais presque insensible à la plupart des éléments
"extérieurs" à moi.
Bref, désolée pour ce pavé long & indigeste, & en plus qui ne sert
à rien en tant que réflexion, c'était juste un témoignage dans le cadre
"moi & les larmes"
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